Le procureur de la République près le tribunal de Ain El Hammam a requis, hier, une peine de prison ferme de trois années à l'encontre des deux accusés dans l'affaire dite des non-jeuneurs. Le procès de cette affaire n'a pas duré longtemps. Les deux mis en cause n'ont pas nié qu'ils aient consommé de la nourriture le 12 août dernier en plein jour dans la ville de Ain El Hammam mais ils ont tenu à préciser que cela s'était produit à l'intérieur d'un chantier et loin des regards et de la voie publique. De leur côté, les avocats des deux accusés ont mis l'accent sur le fait qu'il n'y a aucun texte de loi interdisant la consommation de denrées alimentaires ou de boire pendant le mois de Ramadhan. De même qu'ils ont réfuté la version selon laquelle l'arrestation des deux hommes s'était effectuée suite à un dépôt de plainte de la part de citoyens habitant dans les parages. De son côté, le procureur de la République près le tribunal de Ain El Hammam a également affirmé qu'aucun texte de loi n'interdit de manger ou de boire le jour pendant le mois de Ramadan. En revanche, il a apporté une nouvelle précision concernant cette affaire. Selon lui, ce sont des citoyens qui ont déposé plainte contre les deux personnes citées dans ce dossier et que c'est suite à cette plainte que la police a interpellé ces derniers. C'est d'ailleurs pour cette raison que le chef d'inculpation d'atteinte à l'ordre public a été retenu. A la fin de son réquisitoire, le procureur a requis une peine de trois années de prison ferme pour atteinte à l'ordre public et aussi atteinte à l'Islam. Le verdict dans cette très peu ordinaire affaire sera rendu public le cinq octobre prochain. Au moment où se déroulait le procès des deux citoyens, un sit-in ayant rassemblé des dizaines de citoyens était organisé devant le siège du tribunal de Ain El Hammam. Parmi les personnes ayant pris part à ce sit-in, ayant pour but de se solidariser avec les deux accusés, on pourrait citer des représentants de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, des animateurs du Congrès mondial amazigh ainsi que des sympathisants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie. Le rassemblement a été levé à midi et la foule s'est dispersée dans le calme. Aucune prise de parole n'a eu lieu pour éviter que l'événement soit récupéré politiquement. Rappelons que cette affaire inédite dans les annales de la justice dans la région a éclaté pendant le mois de Ramadan dernier. C'était le 12 août à la mi-journée. Deux policiers surprennent deux personnes, en l'occurrence Hocine Hocini et Salem Fellak, respectivement âgées de 47 et 34 ans, en train de boire de l'eau. Sur place, les policiers les arrêtent et les présentent devant le parquet pour non observation de jeune, un « acte » non sanctionné par aucun article de la loi algérienne. Depuis, un élan de solidarité agissante s'est constitué d'abord dans la région de Ain El Hammam avant de s'étendre au reste du pays avec une pétition à travers Internet. Cette dernière a récolté des centaines de signatures aussi bien en Algérie qu'à l'étranger. Toutes ces voix ont dénoncé à l'unanimité cette atteinte inqualifiable aux droits individuels d'autant plus que les deux personnes interpellées sont de confession chrétienne. Donc, il s'agit également d'absence de liberté de culte qui est dûment garantie par la onstitution algérienne. Le procureur de la République près le tribunal de Ain El Hammam a requis, hier, une peine de prison ferme de trois années à l'encontre des deux accusés dans l'affaire dite des non-jeuneurs. Le procès de cette affaire n'a pas duré longtemps. Les deux mis en cause n'ont pas nié qu'ils aient consommé de la nourriture le 12 août dernier en plein jour dans la ville de Ain El Hammam mais ils ont tenu à préciser que cela s'était produit à l'intérieur d'un chantier et loin des regards et de la voie publique. De leur côté, les avocats des deux accusés ont mis l'accent sur le fait qu'il n'y a aucun texte de loi interdisant la consommation de denrées alimentaires ou de boire pendant le mois de Ramadhan. De même qu'ils ont réfuté la version selon laquelle l'arrestation des deux hommes s'était effectuée suite à un dépôt de plainte de la part de citoyens habitant dans les parages. De son côté, le procureur de la République près le tribunal de Ain El Hammam a également affirmé qu'aucun texte de loi n'interdit de manger ou de boire le jour pendant le mois de Ramadan. En revanche, il a apporté une nouvelle précision concernant cette affaire. Selon lui, ce sont des citoyens qui ont déposé plainte contre les deux personnes citées dans ce dossier et que c'est suite à cette plainte que la police a interpellé ces derniers. C'est d'ailleurs pour cette raison que le chef d'inculpation d'atteinte à l'ordre public a été retenu. A la fin de son réquisitoire, le procureur a requis une peine de trois années de prison ferme pour atteinte à l'ordre public et aussi atteinte à l'Islam. Le verdict dans cette très peu ordinaire affaire sera rendu public le cinq octobre prochain. Au moment où se déroulait le procès des deux citoyens, un sit-in ayant rassemblé des dizaines de citoyens était organisé devant le siège du tribunal de Ain El Hammam. Parmi les personnes ayant pris part à ce sit-in, ayant pour but de se solidariser avec les deux accusés, on pourrait citer des représentants de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, des animateurs du Congrès mondial amazigh ainsi que des sympathisants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie. Le rassemblement a été levé à midi et la foule s'est dispersée dans le calme. Aucune prise de parole n'a eu lieu pour éviter que l'événement soit récupéré politiquement. Rappelons que cette affaire inédite dans les annales de la justice dans la région a éclaté pendant le mois de Ramadan dernier. C'était le 12 août à la mi-journée. Deux policiers surprennent deux personnes, en l'occurrence Hocine Hocini et Salem Fellak, respectivement âgées de 47 et 34 ans, en train de boire de l'eau. Sur place, les policiers les arrêtent et les présentent devant le parquet pour non observation de jeune, un « acte » non sanctionné par aucun article de la loi algérienne. Depuis, un élan de solidarité agissante s'est constitué d'abord dans la région de Ain El Hammam avant de s'étendre au reste du pays avec une pétition à travers Internet. Cette dernière a récolté des centaines de signatures aussi bien en Algérie qu'à l'étranger. Toutes ces voix ont dénoncé à l'unanimité cette atteinte inqualifiable aux droits individuels d'autant plus que les deux personnes interpellées sont de confession chrétienne. Donc, il s'agit également d'absence de liberté de culte qui est dûment garantie par la onstitution algérienne.