L'ouverture démocratique enclenchée avec la Constitution de 1989 a imposé à l'Etat algérien de revoir sa politique en matière d'organisation en associations et comités et c'est ainsi qu'est arrivée la loi de 1990 qui porte sur les associations. Cette brèche a donné lieu à une véritable secousse dans le monde associatif, les jeunes du village Lemsella dans la commune d'Illoula Ou malou ont eux aussi profité de cette ouverture pour mettre en place une organisation capable de répondre à leurs aspirations en matière d'encadrement, de promotion et d'animation culturelle en créant l'association «Tighilt». Tighilt désigne en kabyle la colline, mais elle désigne aussi un lieu historique à l'intérieur du village qui a abrité une clinique pour les moudjahiddine durant la guerre de Libération. De cette dénomination, les fondateurs de l'association ont voulu rendre un hommage aux personnes qui ont sacrifié leurs vies pour que l'Algérie vive dans la dignité. Les premières années de sa création ont été celles de la grande mobilisation autour d'une équipe jeune et active .C'est en ces moment là que la chorale, la troupe théâtrale Uguren et de nombreuses expositions de peinture, d'antiquités, de tapis et de robes traditionnelles ont vu le jour. L'association avec toute sa composante a fait le tour de toute la wilaya et même en dehors (Alger, Bejaia, Boumerdes etc.). «Tighilt» s'est fait connaître aussi par sa mobilisation autour de la défense du patrimoine culturel. elle a su réunir des grandes figures de la culture amazighe dans de nombreuse manifestations. En 1995 elle a rendu hommage aux artistes qui ont composé le disque Tacemlit, tout comme l'hommage rendu au maquisard de la chanson kabyle, Ferhat Imazighen Imula en août 2005. La réputation que l'association a acquise au fil des années l'a conduite à participer à plusieurs manifestations et cérémonies. Aujourd'hui, l'association veut passer à une autre étape, celle où la culture sera un atout favorable au développement durable. Les animateurs adoptent une nouvelle stratégie qui associe engagement et rentabilité et pour cela, ils ont pris un certain nombre de mesures qui peuvent les aider dans cette démarche. C'est ainsi que les adhérents et membres du comité directeur ont décidé de faire de la fête de la figue que Tighilt organise depuis 2007 une fête nationale où la culture, le développement économique et la protection de l'environnement seront associés pour donner un élan au développement durable du tourisme de montagne. Avec toutes ces actions, Tighilt espère jouer un rôle important dans le développement fondé sur la particularité culturelle. L'ouverture démocratique enclenchée avec la Constitution de 1989 a imposé à l'Etat algérien de revoir sa politique en matière d'organisation en associations et comités et c'est ainsi qu'est arrivée la loi de 1990 qui porte sur les associations. Cette brèche a donné lieu à une véritable secousse dans le monde associatif, les jeunes du village Lemsella dans la commune d'Illoula Ou malou ont eux aussi profité de cette ouverture pour mettre en place une organisation capable de répondre à leurs aspirations en matière d'encadrement, de promotion et d'animation culturelle en créant l'association «Tighilt». Tighilt désigne en kabyle la colline, mais elle désigne aussi un lieu historique à l'intérieur du village qui a abrité une clinique pour les moudjahiddine durant la guerre de Libération. De cette dénomination, les fondateurs de l'association ont voulu rendre un hommage aux personnes qui ont sacrifié leurs vies pour que l'Algérie vive dans la dignité. Les premières années de sa création ont été celles de la grande mobilisation autour d'une équipe jeune et active .C'est en ces moment là que la chorale, la troupe théâtrale Uguren et de nombreuses expositions de peinture, d'antiquités, de tapis et de robes traditionnelles ont vu le jour. L'association avec toute sa composante a fait le tour de toute la wilaya et même en dehors (Alger, Bejaia, Boumerdes etc.). «Tighilt» s'est fait connaître aussi par sa mobilisation autour de la défense du patrimoine culturel. elle a su réunir des grandes figures de la culture amazighe dans de nombreuse manifestations. En 1995 elle a rendu hommage aux artistes qui ont composé le disque Tacemlit, tout comme l'hommage rendu au maquisard de la chanson kabyle, Ferhat Imazighen Imula en août 2005. La réputation que l'association a acquise au fil des années l'a conduite à participer à plusieurs manifestations et cérémonies. Aujourd'hui, l'association veut passer à une autre étape, celle où la culture sera un atout favorable au développement durable. Les animateurs adoptent une nouvelle stratégie qui associe engagement et rentabilité et pour cela, ils ont pris un certain nombre de mesures qui peuvent les aider dans cette démarche. C'est ainsi que les adhérents et membres du comité directeur ont décidé de faire de la fête de la figue que Tighilt organise depuis 2007 une fête nationale où la culture, le développement économique et la protection de l'environnement seront associés pour donner un élan au développement durable du tourisme de montagne. Avec toutes ces actions, Tighilt espère jouer un rôle important dans le développement fondé sur la particularité culturelle.