L'Entente de Sétif a été parmi les premiers clubs à passer au statut d'une SSPA. Après un début difficile où les choses ne sont pas allées comme tout le monde le souhaitait, puisqu'il a fallu attendre les tout derniers jours avant la fin du délai fixé par la Fédération algérienne de football, pour que la direction du club dépose le dossier. Une fois que celui-ci a été accepté par la commission mise en place spécialement par l'instance fédérale, tout est rentré dans l'ordre. Avec, en effet, un chiffre d'affaire de 200 milliards de centimes, la SSPA Black Eagles est considérée, à juste titre, comme étant l'une des sociétés les plus cotées. Un chiffre qui représente, selon le président, Abdelhakim Serrar, la grande dimension de la formation des Hauts-Plateaux vis-à-vis, d'abord, de la position géostratégique de la ville qu'elle représente (Sétif, ndlr), ensuite, auprès de son large public.“C'est pour cette raison-là que nous avons fixé à 500 DA le coût de l'action, c'est-à-dire une manière de permettre à tous ceux qui portent ce club dans leur cœur de participer à son évolution et son épanouissement. Et puis, il faut reconnaître que l'Entente n'est pas n'importe quelle équipe. Nous avons derrière nous une histoire et un palmarès”, nous a-t-il dit, et d'ajouter sur la stratégie qu'il compte mettre en place pour pouvoir atteindre ses objectifs que “les moyens logistiques et tout ce qui concerne le démarrage des activités de la société sont en bonne voie. Outre qu'on a loué une villa qui devra arbitrer le siège social de la SSPA, on a déjà lancé, en parallèle, des avis pour le recrutement du personnel exigé. On a reçu, à l'heure où je vous parle (samedi, ndlr), plus de 300 cv de personnel de l'administration, des finances et de la logistique. C'est pour vous dire qu'on sera bel bien dans les temps pour entamer cette nouvelle ère que j'estime impérative pour le développement du football national. Toujours est-il que je tiens à remercier tous les gens qui nous ont été d'un grand apport, notamment au lancement de la société”. “C'est grâce à eux que nous avons pu démarrer”, a souligné, encore, le numéro un du club phare d'Aïn El-Fouara. Il faut dire qu'en dépit de son lancement, il y a plus d'un mois et demi, la SSPA a enregistré, jusque-là, 8,7 milliards de centimes de la vente des actions, en attendant que ce chiffre soit revu à la hausse, avec la multiplication des contacts avec les différents partenaires économiques et sociaux de la région. À cet effet, nous avons appris, par ailleurs, que le wali de la wilaya de Sétif, M. Nourredine Bedaoui, et les membres du conseil d'administration devraient se réunir demain avec de nombreux entrepreneurs et hommes d'affaires, et ce, dans le but de les sensibiliser davantage à participer au financement de la société Black Eagles. Une grande partie a donné son accord, avons-nous appris selon le boss ententiste, pour donner “un coup de main” à ladite société à quelques encablures du début des choses sérieuses. Il sera question, en outre, durant cette rencontre dite de la dernière chance, que les responsables de la SSPA puissent expliquer à leurs interlocuteurs les modalités ainsi que tout ce qui est relatif à l'argent qu'ils auront à investir mais à propos duquel certains avaient émis, précédemment, des réserves, notamment en ce qui concerne la gestion. “La réussite de l'Entente induit automatiquement des bénéfices aussi bien sur l'argent qui a été investi qu'au niveau de leurs projets”, rassure-t-on du côté de l'état-major de la société. Notons, par ailleurs, qu'il est prévu le lancement de la vente des actions au public, incessamment. Une opération sur laquelle comptent beaucoup les responsables de la SSPA pour renforcer son capital et, du coup, constituer une base solide quant au fonctionnement de ladite société. Notons, à toutes fins utiles, que les membres du conseil d'administration de la SSPA ont, dans un geste de solidarité, octroyé à l'ancienne gloire du football algérien et sétifien, Nacir Adjissa, un chèque de 280 millions de centimes, en marge de la cérémonie que lui a été offerte par l'Association des anciens internationaux de football (AAIF), présidé par Ali Fergani.