Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
«La responsabilité de puissances occidentales dans la situation au Sahara occidental est évidente» L'ancien ministre des Affaires étrangères d'Autriche, Erwin Lanc, formel
Les participants à la conférence internationale sur "Le Droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui" ont dénoncé samedi à Alger les positions de certaines puissances occidentales dans le processus de règlement du conflit du Sahara occidental, réaffirmant le droit du peuple sahraoui à la résistance pour le recouvrement de sa liberté. C'est dans ce sens que l'ancien ministre des Affaires étrangères d'Autriche, Erwin Lanc, a rappelé la position de l'Espagne, ancienne puissance coloniale au Sahara occidental, qui a livré le territoire au Maroc, contrairement aux principes de la légalité internationale. M. Lanc a relevé que le Maroc s'oppose depuis deux décennies au référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, alors qu'"il ne peut y avoir, a-t-il dit, de solution à ce conflit en dehors du référendum d'autodétermination". L'ancien ministre a évoqué, dans ce contexte, la position de principe de l'Etat autrichien dans ce conflit, soulignant son appui récent à l'Onu au prolongement de la mission de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental). Abondant dans le même sens, l'ambassadeur d'Afrique du Sud et représentant de ce pays auprès de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Joseph Kotane, a affirmé que "le peuple sahraoui subit la même infamie" que le peuple d'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid. Il a plaidé, dans ce cadre, en faveur de l'intensification du soutien à la cause sahraouie, estimant qu'"il est du devoir des peuples du monde entier d'appuyer le peuple sahraoui et ne pas le laisser seul face à la répression colonialiste". "C'est en nous tenant aux côtés du peuple sahraoui que nous pouvons accélérer le processus de son émancipation", a-t-il dit. Le membre du bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Abou Ahmed Fouad, qui intervenait au nom de la résistance palestinienne, a interpellé, de son côté, la Ligue arabe pour qu'elle prenne en considération la cause sahraouie. "Nous estimons que la Ligue arabe doit assumer son rôle dans le règlement de ce problème", a-t-il indiqué, affirmant qu'"il est impératif d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui afin qu'il puisse jouir de sa liberté". APS Les participants à la conférence internationale sur "Le Droit des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui" ont dénoncé samedi à Alger les positions de certaines puissances occidentales dans le processus de règlement du conflit du Sahara occidental, réaffirmant le droit du peuple sahraoui à la résistance pour le recouvrement de sa liberté. C'est dans ce sens que l'ancien ministre des Affaires étrangères d'Autriche, Erwin Lanc, a rappelé la position de l'Espagne, ancienne puissance coloniale au Sahara occidental, qui a livré le territoire au Maroc, contrairement aux principes de la légalité internationale. M. Lanc a relevé que le Maroc s'oppose depuis deux décennies au référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, alors qu'"il ne peut y avoir, a-t-il dit, de solution à ce conflit en dehors du référendum d'autodétermination". L'ancien ministre a évoqué, dans ce contexte, la position de principe de l'Etat autrichien dans ce conflit, soulignant son appui récent à l'Onu au prolongement de la mission de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental). Abondant dans le même sens, l'ambassadeur d'Afrique du Sud et représentant de ce pays auprès de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Joseph Kotane, a affirmé que "le peuple sahraoui subit la même infamie" que le peuple d'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid. Il a plaidé, dans ce cadre, en faveur de l'intensification du soutien à la cause sahraouie, estimant qu'"il est du devoir des peuples du monde entier d'appuyer le peuple sahraoui et ne pas le laisser seul face à la répression colonialiste". "C'est en nous tenant aux côtés du peuple sahraoui que nous pouvons accélérer le processus de son émancipation", a-t-il dit. Le membre du bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Abou Ahmed Fouad, qui intervenait au nom de la résistance palestinienne, a interpellé, de son côté, la Ligue arabe pour qu'elle prenne en considération la cause sahraouie. "Nous estimons que la Ligue arabe doit assumer son rôle dans le règlement de ce problème", a-t-il indiqué, affirmant qu'"il est impératif d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui afin qu'il puisse jouir de sa liberté". APS