"Laylatou Ellayali", la dernière production du Théâtre régional de Constantine (TRC), constitue un nouveau pas dans le sens de la rupture avec les traditions thématiques et de mise en scène pratiquées jusque-là par cette institution, ont estimé des professionnels. Tayeb Dehimi, le metteur en scène de cette pièce dont la générale officielle a été donnée samedi en soirée, a été chaleureusement félicité par Allaoua Boudjadi, auteur du texte, qui a assisté, ainsi que Yahia Benamar, le scénographe et Mohamed Amirèche, le compositeur de la musique, au spectacle de la générale. Il s'est dit agréablement surpris par la lecture scénique donnée à son texte : "Ce n'était pas du tout évident de pouvoir utiliser des techniques artistiques aussi convaincantes pour ce texte complexe, à l'image de la complexité des personnages". Allaoua Boudjadi a également souligné que le mérite de cette pièce est également d'avoir permis au TRC de "franchir un nouveau pas dans le sens d'une rupture, amorcée ces derniers années, avec les thèmes politiques qui ont longtemps constitué ses sujets de prédilection". Le metteur en scène a estimé de son côté que dans cette œuvre plus que d'autres, "le fond a appelé la forme", poussant à la recherche de formes d'expression artistique qui "sortent des sentiers battus et des cheminements linéaires dans la traduction scénique d'un texte dont la trame n'est justement pas linéaire mais une tentative plurielle de plonger dans les profondeurs de la subjectivité humaine". La profondeur psychologique des personnages de la pièce et l'écriture élaborée du texte qui recèle de multiples perspectives "m'ont poussé à expérimenter dans cette pièce des techniques artistiques nouvelles qui, j'espère, vont ouvrir des perspectives de réflexion sur le travail théâtral et baliser une option artistique", dira également le metteur en scène. Avec en toile de fond une histoire d'amour qui ne dit pas son nom, la pièce raconte le drame d'un couple (Bahia campé par Mouny Boualem et Noui interprété par Zoubir Izem) qui, après avoir fait un mariage d'amour et enfanté une fille, voient leur union chavirer. La désillusion a surtout frappée Bahia, déçue par son mariage et finissant par ne plus accepter de continuer à subir une vie conjugale fade. Poussant son mari à la séparation, elle nourrit l'espoir secret de vivre enfin l'amour non moins secret qu'elle avait pour un musicien marginal qui se trouvait être le meilleur ami de son époux. Cependant, en se séparant de Noui, Bahia ne trouvera pas pour autant le bonheur et n'arrivera pas non plus à vivre l'amour auquel elle aspirait, l'élu de son cúur ayant quitté les lieux pour ne pas avoir à commettre le pêché de trahison envers son ami Lassée de sa solitude, culpabilisée par sa fille qui ne cesse de lui reprocher l'absence de son père, butant sur les aléas de femme seule, Bahia décide de renouer avec Noui qui n'espérait pas plus, n'ayant jamais cessé d'aimer sa femme et sa fille. La seconde tentative, sera plus heureuse que la première, Bahia ne tardant pas à être de nouveau tiraillée par ses contradictions et ses indécisions et gagnée par la froideur envers son mari, l'obligeant à reprendre de nouveau le chemin de la séparation et de la "galère". A la fin de la pièce, on voit revenir Noui à l'improviste pour surprendre sa femme avec son amant, les tuant tous les deux avant de se donner la mort à son tour. Les férus de théâtre parmi le public qui a assisté au spectacle de cette générale ont également beaucoup apprécié la scénographie de la pièce, conçue par Yahia Benamar, de Sidi Bel-Abbes, et qui a été, à leur avis judicieusement mise à contribution dans l'interprétation. Dans "Layalatou Ellayali", Tayeb Dehimi, a également eu la main heureuse, diront bon nombre de spectateurs, d'avoir associé Mohamed Amirèche, un musicien de Constantine, dans la composition du fond musical de la pièce. L'un des plus grands mérites de cette dernière production du TRC demeure également le fait d'avoir associé un grand nombre de jeunes comédiens amateurs et de les faire jouer à côté des plus anciens. Aux côtés des professionnels Zoubir Izem, Mohamed Delloum, Aissa Reddaf, Tayeb Dehimi et Atika Belezma, sont en effet distribués de nouveaux visages dont le talent ne cesse de s'affirmer et qui commencent à s'imposer comme "quelques perles rares" de la relève tant recherchée. Outre Mouny Boualem qui tient ici un rôle principal aux côtés de Zoubir Izem et de Mohamed Delloum, on retrouve Nedjla Tarelli qui continue de creuser le sillon qu'elle a entamé depuis le rôle qui l'a révélé en 2007 dans la pièce "Le pêcheur et le palais", ainsi que Seif El Islam Boukerrou, Sabrina Koreichi et quelques autres. APS "Laylatou Ellayali", la dernière production du Théâtre régional de Constantine (TRC), constitue un nouveau pas dans le sens de la rupture avec les traditions thématiques et de mise en scène pratiquées jusque-là par cette institution, ont estimé des professionnels. Tayeb Dehimi, le metteur en scène de cette pièce dont la générale officielle a été donnée samedi en soirée, a été chaleureusement félicité par Allaoua Boudjadi, auteur du texte, qui a assisté, ainsi que Yahia Benamar, le scénographe et Mohamed Amirèche, le compositeur de la musique, au spectacle de la générale. Il s'est dit agréablement surpris par la lecture scénique donnée à son texte : "Ce n'était pas du tout évident de pouvoir utiliser des techniques artistiques aussi convaincantes pour ce texte complexe, à l'image de la complexité des personnages". Allaoua Boudjadi a également souligné que le mérite de cette pièce est également d'avoir permis au TRC de "franchir un nouveau pas dans le sens d'une rupture, amorcée ces derniers années, avec les thèmes politiques qui ont longtemps constitué ses sujets de prédilection". Le metteur en scène a estimé de son côté que dans cette œuvre plus que d'autres, "le fond a appelé la forme", poussant à la recherche de formes d'expression artistique qui "sortent des sentiers battus et des cheminements linéaires dans la traduction scénique d'un texte dont la trame n'est justement pas linéaire mais une tentative plurielle de plonger dans les profondeurs de la subjectivité humaine". La profondeur psychologique des personnages de la pièce et l'écriture élaborée du texte qui recèle de multiples perspectives "m'ont poussé à expérimenter dans cette pièce des techniques artistiques nouvelles qui, j'espère, vont ouvrir des perspectives de réflexion sur le travail théâtral et baliser une option artistique", dira également le metteur en scène. Avec en toile de fond une histoire d'amour qui ne dit pas son nom, la pièce raconte le drame d'un couple (Bahia campé par Mouny Boualem et Noui interprété par Zoubir Izem) qui, après avoir fait un mariage d'amour et enfanté une fille, voient leur union chavirer. La désillusion a surtout frappée Bahia, déçue par son mariage et finissant par ne plus accepter de continuer à subir une vie conjugale fade. Poussant son mari à la séparation, elle nourrit l'espoir secret de vivre enfin l'amour non moins secret qu'elle avait pour un musicien marginal qui se trouvait être le meilleur ami de son époux. Cependant, en se séparant de Noui, Bahia ne trouvera pas pour autant le bonheur et n'arrivera pas non plus à vivre l'amour auquel elle aspirait, l'élu de son cúur ayant quitté les lieux pour ne pas avoir à commettre le pêché de trahison envers son ami Lassée de sa solitude, culpabilisée par sa fille qui ne cesse de lui reprocher l'absence de son père, butant sur les aléas de femme seule, Bahia décide de renouer avec Noui qui n'espérait pas plus, n'ayant jamais cessé d'aimer sa femme et sa fille. La seconde tentative, sera plus heureuse que la première, Bahia ne tardant pas à être de nouveau tiraillée par ses contradictions et ses indécisions et gagnée par la froideur envers son mari, l'obligeant à reprendre de nouveau le chemin de la séparation et de la "galère". A la fin de la pièce, on voit revenir Noui à l'improviste pour surprendre sa femme avec son amant, les tuant tous les deux avant de se donner la mort à son tour. Les férus de théâtre parmi le public qui a assisté au spectacle de cette générale ont également beaucoup apprécié la scénographie de la pièce, conçue par Yahia Benamar, de Sidi Bel-Abbes, et qui a été, à leur avis judicieusement mise à contribution dans l'interprétation. Dans "Layalatou Ellayali", Tayeb Dehimi, a également eu la main heureuse, diront bon nombre de spectateurs, d'avoir associé Mohamed Amirèche, un musicien de Constantine, dans la composition du fond musical de la pièce. L'un des plus grands mérites de cette dernière production du TRC demeure également le fait d'avoir associé un grand nombre de jeunes comédiens amateurs et de les faire jouer à côté des plus anciens. Aux côtés des professionnels Zoubir Izem, Mohamed Delloum, Aissa Reddaf, Tayeb Dehimi et Atika Belezma, sont en effet distribués de nouveaux visages dont le talent ne cesse de s'affirmer et qui commencent à s'imposer comme "quelques perles rares" de la relève tant recherchée. Outre Mouny Boualem qui tient ici un rôle principal aux côtés de Zoubir Izem et de Mohamed Delloum, on retrouve Nedjla Tarelli qui continue de creuser le sillon qu'elle a entamé depuis le rôle qui l'a révélé en 2007 dans la pièce "Le pêcheur et le palais", ainsi que Seif El Islam Boukerrou, Sabrina Koreichi et quelques autres. APS