Contrairement à ce que l'on attendait, la droite ne soutient que du bout des lèvres le projet de loi d'Eric Besson sur l'immigration actuellement devant l'assemblée. Contrairement à ce que l'on attendait, la droite ne soutient que du bout des lèvres le projet de loi d'Eric Besson sur l'immigration actuellement devant l'assemblée. L‘ex- ministre de la Justice, Rachida Dati a critiqué hier ce projet estimant qu‘il "gagnerait à s‘enrichir de mesures beaucoup plus positives et incitatives" en matière d‘intégration. "La politique d‘intégration, ce n‘est pas uniquement des contraintes et des sanctions", a-t-elle déclaré. "C‘est favoriser les parcours, reconnaître le mérite, être beaucoup plus incitatif...", a-t-elle poursuivi. "Je rappelle que la France est une synthèse et qu‘elle s‘est enrichie de l‘immigration", a-t-elle encore dit. D‘autres députés de l‘UMP qui visent, selon certains, à draguer l‘électorat du Front national. Tel que présenté, a affirmé le député des Yvelines, "je ne le voterai pas". Ce même élu a confié à la presse que le Premier ministre n‘adhérait pas non plus au texte. Des propos, certes démentis, mais qui confirment le malaise au sein de la majorité. De son côté, la très conservatrice Christine Boutin a dénoncé "un texte qui crée une citoyenneté à deux vitesses et ne résout en rien le problème de la violence. Les élus de l‘UMP craignent que ce texte ne leur fasse perdre leurs électeurs d‘autant qu‘un sondage du BVA-L‘Express-France Inter publié mardi soir, indique qu‘une large majorité de Français voit dans les mesures annoncées ces dernières semaines une instrumentalisation de l‘immigration par l‘exécutif ". Ainsi, interrogés sur la gestion de ce dossier, 60% des sondés pensent qu‘on "exagère beaucoup" ce problème en France, 37% étant d‘un avis contraire. 3% ne se prononcent pas. Plus inquiétant pour la droite, cet avis est le même chez les sympathisants de l‘UMP et ceux du FN. Le ministre de l‘Immigration et de l‘Identité nationale, Eric Besson a contribué, par ses propos, à fâcher à droite comme à gauche. Dans un forum du journal le Parisien il avait affirmé que son ministère était une " machine à fabriquer des bons Français ". Des termes vivement critiqués comme étant à connotation raciste et rappelant le lexique colonialiste " de bons petits Français " employé pour désigner les " indigènes ". L‘UMP s‘est d‘ailleurs empressé d‘annuler un débat prévu à son siège et portant sur le thème " Immigration et islamisme en France : une menace ". La rencontre, initiée par l‘aile extrémiste du parti, sera néanmoins tenue à l‘assemblée. Le MRAP et l‘ensemble du monde associatif, condamnent vigoureusement le projet de loi d‘Eric Besson sur l‘immigration car " ce texte confirme, après la démago au détriment des droits fondamentaux. De la sorte, le projet gouvernemental cherche à empêcher des remises en liberté par le JLD, en bafouant le droit de chaque personne à faire valoir ses droits devant un juge ". Le MRAP rappelle qu‘il soutiendra toutes les mobilisations contre cette politique dont le rassemblement d‘hier devant l‘Assemblée nationale et les manifestations nationales, prévues le samedi 16 octobre. Le seul qui reste étrangement silencieux, c‘est Nicolas Sarkozy.Il est vrai qu‘il a déjà fort à faire pour redresser une cote de popularité en chute libre. L‘ex- ministre de la Justice, Rachida Dati a critiqué hier ce projet estimant qu‘il "gagnerait à s‘enrichir de mesures beaucoup plus positives et incitatives" en matière d‘intégration. "La politique d‘intégration, ce n‘est pas uniquement des contraintes et des sanctions", a-t-elle déclaré. "C‘est favoriser les parcours, reconnaître le mérite, être beaucoup plus incitatif...", a-t-elle poursuivi. "Je rappelle que la France est une synthèse et qu‘elle s‘est enrichie de l‘immigration", a-t-elle encore dit. D‘autres députés de l‘UMP qui visent, selon certains, à draguer l‘électorat du Front national. Tel que présenté, a affirmé le député des Yvelines, "je ne le voterai pas". Ce même élu a confié à la presse que le Premier ministre n‘adhérait pas non plus au texte. Des propos, certes démentis, mais qui confirment le malaise au sein de la majorité. De son côté, la très conservatrice Christine Boutin a dénoncé "un texte qui crée une citoyenneté à deux vitesses et ne résout en rien le problème de la violence. Les élus de l‘UMP craignent que ce texte ne leur fasse perdre leurs électeurs d‘autant qu‘un sondage du BVA-L‘Express-France Inter publié mardi soir, indique qu‘une large majorité de Français voit dans les mesures annoncées ces dernières semaines une instrumentalisation de l‘immigration par l‘exécutif ". Ainsi, interrogés sur la gestion de ce dossier, 60% des sondés pensent qu‘on "exagère beaucoup" ce problème en France, 37% étant d‘un avis contraire. 3% ne se prononcent pas. Plus inquiétant pour la droite, cet avis est le même chez les sympathisants de l‘UMP et ceux du FN. Le ministre de l‘Immigration et de l‘Identité nationale, Eric Besson a contribué, par ses propos, à fâcher à droite comme à gauche. Dans un forum du journal le Parisien il avait affirmé que son ministère était une " machine à fabriquer des bons Français ". Des termes vivement critiqués comme étant à connotation raciste et rappelant le lexique colonialiste " de bons petits Français " employé pour désigner les " indigènes ". L‘UMP s‘est d‘ailleurs empressé d‘annuler un débat prévu à son siège et portant sur le thème " Immigration et islamisme en France : une menace ". La rencontre, initiée par l‘aile extrémiste du parti, sera néanmoins tenue à l‘assemblée. Le MRAP et l‘ensemble du monde associatif, condamnent vigoureusement le projet de loi d‘Eric Besson sur l‘immigration car " ce texte confirme, après la démago au détriment des droits fondamentaux. De la sorte, le projet gouvernemental cherche à empêcher des remises en liberté par le JLD, en bafouant le droit de chaque personne à faire valoir ses droits devant un juge ". Le MRAP rappelle qu‘il soutiendra toutes les mobilisations contre cette politique dont le rassemblement d‘hier devant l‘Assemblée nationale et les manifestations nationales, prévues le samedi 16 octobre. Le seul qui reste étrangement silencieux, c‘est Nicolas Sarkozy.Il est vrai qu‘il a déjà fort à faire pour redresser une cote de popularité en chute libre.