Après la patronne d'Areva qui s'est déplacée au Niger pour rencontrer des officiels, c'est au tour d'un émissaire malien qui s'est déplacé, hier, dans les lieux de détention des otages pour s'enquérir des revendications d'Aqmi. C'est dire tout le désarroi de la France dans cette situation qui semble inextricable, au moment où le ministre de la Défense français, Hervé Morin affirme que « les premières victimes d'Al-Qaida sont les pays de la région » Après la patronne d'Areva qui s'est déplacée au Niger pour rencontrer des officiels, c'est au tour d'un émissaire malien qui s'est déplacé, hier, dans les lieux de détention des otages pour s'enquérir des revendications d'Aqmi. C'est dire tout le désarroi de la France dans cette situation qui semble inextricable, au moment où le ministre de la Défense français, Hervé Morin affirme que « les premières victimes d'Al-Qaida sont les pays de la région » Près de 20 jours après le rapt de ses ressortissants par les éléments d'Aqmi au nord du Niger, la France ne sait plus sur quel pied danser, notamment après la diffusion de la photo et de l'enregistrement des otages en vie détenus au nord du désert malien. La France cherche désespérément à prendre contact avec les ravisseurs, entendre leurs revendications et les satisfaire en vue de libérer les cinq ingénieurs d'Areva. Le souvenir de l'exécution de Michel Germaneau toujours en tête, la France prend la situation très au sérieux et ne veut surtout pas que ses cinq ressortissants subissent le même sort. Après la patronne d'Areva qui s'est déplacée au Niger pour rencontrer des officiels, c'est au tour d'un émissaire malien qui s'est déplacé, hier, dans les lieux de détention des otages pour s'enquérir des revendications d'Aqmi. Selon la presse malienne, l'ancien chef de la rébellion touarègue au Mali, Iyad Ag Ghaly, un personnage très influent dans la région, mandaté par le gouvernement malien, a pris la direction du massif de Timétrine au grand nord du Mali pour prendre part aux négociations avec les ravisseurs. C'est dire tout le désarroi de la France dans cette situation qui semble inextricable, au moment où le ministre de la Défense français, Hervé Morin affirme que « les premières victimes d'Al-Qaida sont les pays de la région », comme pour disculper l'armée de son pays qui avait mené une offensive contre Aqmi en collaboration avec la Mauritanie. Tout en affirmant qu'« environ 450 combattants issus des mouvements salafistes algériens forment une sorte de « franchise » d'Al-Qaida et agissent au sud de l'Algérie, au sud de la Tunisie, en englobant la Mauritanie, le Mali et le Niger, où ils attaquent même les casernes », Hervé Morin, dans un entretien répercuté hier par la presse française, a clairement divulgué les intentions de l'Hexagone dans la sous-région du Sahel, en déclarant que « si nous ne réagissons pas, nous terminerons sous condominium sino-américain ». A présent, si la France s'est abstenue de recourir à une action militaire dans la région, il n'en sera pas de même dans l'avenir, à se fier aux propos du ministre de la Défense, qui appelle les pays européens à renforcer leurs aides dans le cadre de la lutte antiterroriste dans la région du Sahel, afin, dit-il, de sécuriser l'Europe. C'est ce qui renseigne clairement sur l'affolement de la France et sa grande préoccupation face à la menace terroriste d'Aqmi qui détient toujours les otages et tarde à revendiquer d'éventuelles rançons. En attendant la réponse de l'émissaire touareg auprès des ravisseurs, les autorités françaises ne savent plus quoi faire. M. C. Près de 20 jours après le rapt de ses ressortissants par les éléments d'Aqmi au nord du Niger, la France ne sait plus sur quel pied danser, notamment après la diffusion de la photo et de l'enregistrement des otages en vie détenus au nord du désert malien. La France cherche désespérément à prendre contact avec les ravisseurs, entendre leurs revendications et les satisfaire en vue de libérer les cinq ingénieurs d'Areva. Le souvenir de l'exécution de Michel Germaneau toujours en tête, la France prend la situation très au sérieux et ne veut surtout pas que ses cinq ressortissants subissent le même sort. Après la patronne d'Areva qui s'est déplacée au Niger pour rencontrer des officiels, c'est au tour d'un émissaire malien qui s'est déplacé, hier, dans les lieux de détention des otages pour s'enquérir des revendications d'Aqmi. Selon la presse malienne, l'ancien chef de la rébellion touarègue au Mali, Iyad Ag Ghaly, un personnage très influent dans la région, mandaté par le gouvernement malien, a pris la direction du massif de Timétrine au grand nord du Mali pour prendre part aux négociations avec les ravisseurs. C'est dire tout le désarroi de la France dans cette situation qui semble inextricable, au moment où le ministre de la Défense français, Hervé Morin affirme que « les premières victimes d'Al-Qaida sont les pays de la région », comme pour disculper l'armée de son pays qui avait mené une offensive contre Aqmi en collaboration avec la Mauritanie. Tout en affirmant qu'« environ 450 combattants issus des mouvements salafistes algériens forment une sorte de « franchise » d'Al-Qaida et agissent au sud de l'Algérie, au sud de la Tunisie, en englobant la Mauritanie, le Mali et le Niger, où ils attaquent même les casernes », Hervé Morin, dans un entretien répercuté hier par la presse française, a clairement divulgué les intentions de l'Hexagone dans la sous-région du Sahel, en déclarant que « si nous ne réagissons pas, nous terminerons sous condominium sino-américain ». A présent, si la France s'est abstenue de recourir à une action militaire dans la région, il n'en sera pas de même dans l'avenir, à se fier aux propos du ministre de la Défense, qui appelle les pays européens à renforcer leurs aides dans le cadre de la lutte antiterroriste dans la région du Sahel, afin, dit-il, de sécuriser l'Europe. C'est ce qui renseigne clairement sur l'affolement de la France et sa grande préoccupation face à la menace terroriste d'Aqmi qui détient toujours les otages et tarde à revendiquer d'éventuelles rançons. En attendant la réponse de l'émissaire touareg auprès des ravisseurs, les autorités françaises ne savent plus quoi faire. M. C.