Hors-la-loi, le film de Rachid Bouchareb qui a été présenté au festival de Cannes sous haute protection avec quelques escarmouches, continue de susciter la polémique et des mécontentements de ceux qui considèrent que l'œuvre est négationniste. Le film projeté en avant première à Marseille a été chahuté par un groupes de 70 manifestants déployant des banderoles sur lesquelles on peut lire: «Financement français pour film anti-Français». Des personnes mal intentionnées ont déposé dans une salle de cinéma Megaram de la ville de Bordeaux où se jouait la dernière séance du long métrage qui met en scène "Roschdy Zem, Sami Bouajila et Jamel Debbouze ", des bouteilles de produits ménager tel que l'amoniac comme manoœuvre d'intimidation. La séance a dû être interrompue. Cet acte a été revendiqué par un groupe de nostalgiques de l'Algérie française baptisé OAS organisation de l'Aquitaine secrète et dont la dénomination s'apparente à la moribonde oraganisation de l'armée secrète, un groupe politico militaire français sous la houlette de dissidents généraux français Jouhaud, Salan, Zeller, et Lagaillarde. Une enquête est en cours. Rachid Bouchareb avec le recul s'était exprimé sur l'envie de faire ce projet, sur le discours qu'il y tient et les divergences d'opinion qu'il a soulevées. Malgré cela, il sera accusé de plagiat et la controverse persistera sur ce film qui narre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie qui deviennent de plus en plus fréquentes en France. Le film Hors-la-loi sera projeté en avant première à Oran et à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth à Alger. S. H. Hors-la-loi, le film de Rachid Bouchareb qui a été présenté au festival de Cannes sous haute protection avec quelques escarmouches, continue de susciter la polémique et des mécontentements de ceux qui considèrent que l'œuvre est négationniste. Le film projeté en avant première à Marseille a été chahuté par un groupes de 70 manifestants déployant des banderoles sur lesquelles on peut lire: «Financement français pour film anti-Français». Des personnes mal intentionnées ont déposé dans une salle de cinéma Megaram de la ville de Bordeaux où se jouait la dernière séance du long métrage qui met en scène "Roschdy Zem, Sami Bouajila et Jamel Debbouze ", des bouteilles de produits ménager tel que l'amoniac comme manoœuvre d'intimidation. La séance a dû être interrompue. Cet acte a été revendiqué par un groupe de nostalgiques de l'Algérie française baptisé OAS organisation de l'Aquitaine secrète et dont la dénomination s'apparente à la moribonde oraganisation de l'armée secrète, un groupe politico militaire français sous la houlette de dissidents généraux français Jouhaud, Salan, Zeller, et Lagaillarde. Une enquête est en cours. Rachid Bouchareb avec le recul s'était exprimé sur l'envie de faire ce projet, sur le discours qu'il y tient et les divergences d'opinion qu'il a soulevées. Malgré cela, il sera accusé de plagiat et la controverse persistera sur ce film qui narre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie qui deviennent de plus en plus fréquentes en France. Le film Hors-la-loi sera projeté en avant première à Oran et à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth à Alger. S. H.