La France a démenti samedi dernier avoir eu des négociations secrètes avec la Chine sur la question des changes, comme l'écrit le quotidien économique britannique Financial Times. "Il n'y a eu aucune négociation secrète sur les changes avec aucun de nos partenaires du G20, pas plus avec les Chinois qu'avec d'autres", a déclaré à Reuters la présidence française, interrogée sur l'article du Financial Times. Les informations publiées par le quotidien britannique sont "purement sans fondement", ajoute l'Elysée. Le Financial Times écrit samedi dernier que la France et la Chine discutent en secret depuis un an sur cette question des changes, dans le cadre des efforts menés par Paris pour promouvoir la stabilité du système monétaire international. Selon le quotidien de la City, ces contacts ont été tenus secrets afin de surmonter les réticences de Pékin à s'engager dans une discussion sur une coordination internationale en matière de taux de change. Le Président Nicolas Sarkozy a fait de la réforme du système monétaire international et de la stabilisation des changes une des priorités de la présidence française du G20, qui réunit les pays les plus riches et les grands Etats émergents. Paris assumera la présidence du G20 à partir du 12 novembre, pour 14 mois. "La France a bien sûr entamé le processus de consultation avec ses grands partenaires sur les sujets qui seront au coeur de sa présidence, notamment la réforme du système monétaire international, afin de recueillir les vues de chacun", explique-t-on de source diplomatique française. Mais "ces échanges ne sont en rien secrets", ajoute-t-on. "Ce serait contraire à l'esprit du G20, qui suppose la transparence." La Chine, qui est devenue l'atelier du monde et inonde la planète de ses exportations, est régulièrement accusée de maintenir sa monnaie, le yuan, à un niveau artificiellement bas pour conquérir des marchés. Pékin est ainsi l'objet de nouvelles pressions de la part des Etats-Unis. Mais les admonestations des pays occidentaux sont restées jusqu'ici sans grand effet Nicolas Sarkozy s'efforce depuis quelques mois de promouvoir une nouvelle méthode, plus coopérative, avec la Chine. En avril dernier, lors d'un voyage en Chine, il a dit vouloir préparer "très en amont" la présidence française du G20 en réfléchissant à un "nouvel ordre monétaire multipolaire" ne reposant plus sur le seul dollar. "La conviction de la France, c'est qu'il est parfaitement improductif de s'accuser les uns et les autres et qu'il est beaucoup plus intelligent de préparer les évolutions nécessaires de l'ordre monétaire du XXIe siècle", avait-il alors expliqué. Lors du même voyage, soucieux de rallier la Chine à sa croisade pour un nouveau système monétaire international, il avait même jugé "déplacé" de lui reprocher ses excédents commerciaux et le niveau du yuan. Le président chinois, Hu Jintao, qui est attendu cet automne à Paris pour une visite d'Etat, avait pour sa part assuré la France de son soutien pour la présidence du G20. Agences La France a démenti samedi dernier avoir eu des négociations secrètes avec la Chine sur la question des changes, comme l'écrit le quotidien économique britannique Financial Times. "Il n'y a eu aucune négociation secrète sur les changes avec aucun de nos partenaires du G20, pas plus avec les Chinois qu'avec d'autres", a déclaré à Reuters la présidence française, interrogée sur l'article du Financial Times. Les informations publiées par le quotidien britannique sont "purement sans fondement", ajoute l'Elysée. Le Financial Times écrit samedi dernier que la France et la Chine discutent en secret depuis un an sur cette question des changes, dans le cadre des efforts menés par Paris pour promouvoir la stabilité du système monétaire international. Selon le quotidien de la City, ces contacts ont été tenus secrets afin de surmonter les réticences de Pékin à s'engager dans une discussion sur une coordination internationale en matière de taux de change. Le Président Nicolas Sarkozy a fait de la réforme du système monétaire international et de la stabilisation des changes une des priorités de la présidence française du G20, qui réunit les pays les plus riches et les grands Etats émergents. Paris assumera la présidence du G20 à partir du 12 novembre, pour 14 mois. "La France a bien sûr entamé le processus de consultation avec ses grands partenaires sur les sujets qui seront au coeur de sa présidence, notamment la réforme du système monétaire international, afin de recueillir les vues de chacun", explique-t-on de source diplomatique française. Mais "ces échanges ne sont en rien secrets", ajoute-t-on. "Ce serait contraire à l'esprit du G20, qui suppose la transparence." La Chine, qui est devenue l'atelier du monde et inonde la planète de ses exportations, est régulièrement accusée de maintenir sa monnaie, le yuan, à un niveau artificiellement bas pour conquérir des marchés. Pékin est ainsi l'objet de nouvelles pressions de la part des Etats-Unis. Mais les admonestations des pays occidentaux sont restées jusqu'ici sans grand effet Nicolas Sarkozy s'efforce depuis quelques mois de promouvoir une nouvelle méthode, plus coopérative, avec la Chine. En avril dernier, lors d'un voyage en Chine, il a dit vouloir préparer "très en amont" la présidence française du G20 en réfléchissant à un "nouvel ordre monétaire multipolaire" ne reposant plus sur le seul dollar. "La conviction de la France, c'est qu'il est parfaitement improductif de s'accuser les uns et les autres et qu'il est beaucoup plus intelligent de préparer les évolutions nécessaires de l'ordre monétaire du XXIe siècle", avait-il alors expliqué. Lors du même voyage, soucieux de rallier la Chine à sa croisade pour un nouveau système monétaire international, il avait même jugé "déplacé" de lui reprocher ses excédents commerciaux et le niveau du yuan. Le président chinois, Hu Jintao, qui est attendu cet automne à Paris pour une visite d'Etat, avait pour sa part assuré la France de son soutien pour la présidence du G20. Agences