Les travaux du Sommet arabe extraordinaire ont débuté, hier après-midi à Syrte en Libye, avec la participation des chefs d'Etat et des représentants des pays arabes membres de la Ligue arabe, dont le Président Abdelaziz Bouteflika. Les travaux du Sommet arabe extraordinaire ont débuté, hier après-midi à Syrte en Libye, avec la participation des chefs d'Etat et des représentants des pays arabes membres de la Ligue arabe, dont le Président Abdelaziz Bouteflika. Ce Sommet examinera deux sujets principaux : La réforme du système de l‘action arabe commune et l‘élaboration d‘une vision de la Ligue de voisinage arabe. Auparavant, les ministres arabes des Affaires étrangères avaient tenu, vendredi et hier matin, une série de réunions préparatoires pour débattre de l‘ordre du jour qui sera soumis au sommet, présidé par le Guide de la Révolution libyenne, le Colonel Mouammar Kadhafi. Lors de ce sommet, les dirigeants arabes débattront également du document issu du sommet des cinq tenu fin juin dernier à Tripoli (Libye) auquel ont pris part la Libye, le Qatar, le Yemen, l‘Irak et L‘Egypte ainsi que le Secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa. S‘exprimant au sujet de ce sommet, en marge de la réunion préparatoire des chefs de la diplomatie des pays membres de la Ligue arabe, tenue vendredi, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné que l‘action arabe commune, la réforme du système de la Ligue arabe et la politique de voisinage seront les principaux points à l‘ordre du jour du sommet arabe extraordinaire samedi à Syrte. « Ce que nous avons retenu le plus, c‘est que l‘ensemble des pays arabes souhaitent avancer dans ces deux directions, mais, en même temps, nous avons noté la nécessité de faire des pas mesurés et bien assurés pour que les vrais problèmes soient convenablement pris en charge », a-t-il déclaré. « Il est vrai que l‘organisation (arabe) peut contribuer à l‘efficacité de l‘action arabe commune, mais il faut, à présent, clarifier la politique d‘harmonisation de cette action de façon à la rendre plus cohérente et mieux adaptée aux enjeux extrêmement importants et qui dépassent largement la sphère arabo-musulmane », a expliqué le chef de la diplomatie algérienne. A propos de la politique de voisinage, le ministre a rappelé que les pays arabes ont fait « beaucoup de progrès » et « jeté des passerelles de coopération et de partenariat avec plusieurs pays en Asie et en Amérique Latine », précisant que l‘Algérie soutient, dans ce sens, le principe d‘une démarche « bien réfléchie, en tenant compte des vues des uns et des autres ». Au sujet des négociations palestino-israéliennes, les Arabes ont une nouvelle fois remis leur sort aux mains des Américains. C‘est ce qu‘il faut comprendre des déclarations faites à la presse avant l‘ouverture du sommet arabe extraordinaire de Syrte, du porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina qui a affirmé qu‘une nouvelle chance a été donnée à l‘administration américaine pour poursuivre ses efforts visant à convaincre la partie israélienne d‘arrêter la colonisation et de reprendre les négociations avec l‘Autorité palestinienne, soulignant qu‘ « après la réunion du comité de suivi arabe en présence du président palestinien Mahmoud Abbas, il a été convenu de la nécessité de donner une nouvelle chance à l‘administration américaine pour tenter de trouver des solutions aux obstacles posés par Israël » soulignant qu‘ « en cas d‘échec la question sera de nouveau soumise au comité de suivi pour examen ». Rappelons que le Comité de l‘Initiative de paix arabe avait imputé, vendredi soir, la responsabilité de l‘arrêt des négociations lancées en septembre dernier à Washington par le président américain Barack Obama à Israël « en raison de la persistance de ce dernier dans sa politique de colonisation et des conséquences dangereuses qui peuvent en découler ». Le comité avait affirmé que toute reprise des négociations entre les deux parties exigeait « l‘arrêt total de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés y compris El-Qods-est », réitérant qu ‘une paix globale et juste avec Israël « ne saurait être réalisée sans un retrait total d‘Israël des territoires arabes occupés en juin 1967, y compris le Golan syrien et le sud Liban, et la création d‘un Etat palestinien indépendant avec El-Qods-est pour capitale conformément à l‘initiative de paix et aux décisions des Nations unies y afférentes. Le Comité a en outre demandé à la communauté internationale d‘entreprendre les démarches nécessaires à même d‘exiger « la levée immédiate du blocus israélien injuste et inhumain imposé à Ghaza». Le Président Bouteflika s'entretient avec plusieurs chefs d'Etat Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu avec plusieurs chefs d'Etat arabes peu avant l'ouverture du sommet arabe extraordinaire à Syrte (Libye). Il s'agit des présidents de Syrie, M. Bechar El-Assad, de Tunisie, M.Zine El-Abidine Ben Ali, de Mauritanie, M. Mohamed Ould Abdelaziz, d'Irak, M. Djalal Talabani, du Soudan M. Omar Hassan El-Bechir, de Somalie, M. Cheikh Charif Ahmed, de l'Emir du Qatar, Cheikh Khalifa Ben Hamed Al-Thani, et du président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas. Le sommet de Syrte aura à se pencher principalement sur l'évolution de l'action arabe commune, la réforme du système de la Ligue arabe, ainsi que l'initiative de politique arabe de bon voisinage avec les pays et régions limitrophes. La réforme de la Ligue arabe et de ses institutions a déjà fait l'objet d'un débat au sommet d'Alger en 2005, au cours duquel des orientations ont été arrêtées en vue d'améliorer l'efficacité du travail des institutions arabes. Ce Sommet examinera deux sujets principaux : La réforme du système de l‘action arabe commune et l‘élaboration d‘une vision de la Ligue de voisinage arabe. Auparavant, les ministres arabes des Affaires étrangères avaient tenu, vendredi et hier matin, une série de réunions préparatoires pour débattre de l‘ordre du jour qui sera soumis au sommet, présidé par le Guide de la Révolution libyenne, le Colonel Mouammar Kadhafi. Lors de ce sommet, les dirigeants arabes débattront également du document issu du sommet des cinq tenu fin juin dernier à Tripoli (Libye) auquel ont pris part la Libye, le Qatar, le Yemen, l‘Irak et L‘Egypte ainsi que le Secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa. S‘exprimant au sujet de ce sommet, en marge de la réunion préparatoire des chefs de la diplomatie des pays membres de la Ligue arabe, tenue vendredi, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné que l‘action arabe commune, la réforme du système de la Ligue arabe et la politique de voisinage seront les principaux points à l‘ordre du jour du sommet arabe extraordinaire samedi à Syrte. « Ce que nous avons retenu le plus, c‘est que l‘ensemble des pays arabes souhaitent avancer dans ces deux directions, mais, en même temps, nous avons noté la nécessité de faire des pas mesurés et bien assurés pour que les vrais problèmes soient convenablement pris en charge », a-t-il déclaré. « Il est vrai que l‘organisation (arabe) peut contribuer à l‘efficacité de l‘action arabe commune, mais il faut, à présent, clarifier la politique d‘harmonisation de cette action de façon à la rendre plus cohérente et mieux adaptée aux enjeux extrêmement importants et qui dépassent largement la sphère arabo-musulmane », a expliqué le chef de la diplomatie algérienne. A propos de la politique de voisinage, le ministre a rappelé que les pays arabes ont fait « beaucoup de progrès » et « jeté des passerelles de coopération et de partenariat avec plusieurs pays en Asie et en Amérique Latine », précisant que l‘Algérie soutient, dans ce sens, le principe d‘une démarche « bien réfléchie, en tenant compte des vues des uns et des autres ». Au sujet des négociations palestino-israéliennes, les Arabes ont une nouvelle fois remis leur sort aux mains des Américains. C‘est ce qu‘il faut comprendre des déclarations faites à la presse avant l‘ouverture du sommet arabe extraordinaire de Syrte, du porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina qui a affirmé qu‘une nouvelle chance a été donnée à l‘administration américaine pour poursuivre ses efforts visant à convaincre la partie israélienne d‘arrêter la colonisation et de reprendre les négociations avec l‘Autorité palestinienne, soulignant qu‘ « après la réunion du comité de suivi arabe en présence du président palestinien Mahmoud Abbas, il a été convenu de la nécessité de donner une nouvelle chance à l‘administration américaine pour tenter de trouver des solutions aux obstacles posés par Israël » soulignant qu‘ « en cas d‘échec la question sera de nouveau soumise au comité de suivi pour examen ». Rappelons que le Comité de l‘Initiative de paix arabe avait imputé, vendredi soir, la responsabilité de l‘arrêt des négociations lancées en septembre dernier à Washington par le président américain Barack Obama à Israël « en raison de la persistance de ce dernier dans sa politique de colonisation et des conséquences dangereuses qui peuvent en découler ». Le comité avait affirmé que toute reprise des négociations entre les deux parties exigeait « l‘arrêt total de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés y compris El-Qods-est », réitérant qu ‘une paix globale et juste avec Israël « ne saurait être réalisée sans un retrait total d‘Israël des territoires arabes occupés en juin 1967, y compris le Golan syrien et le sud Liban, et la création d‘un Etat palestinien indépendant avec El-Qods-est pour capitale conformément à l‘initiative de paix et aux décisions des Nations unies y afférentes. Le Comité a en outre demandé à la communauté internationale d‘entreprendre les démarches nécessaires à même d‘exiger « la levée immédiate du blocus israélien injuste et inhumain imposé à Ghaza». Le Président Bouteflika s'entretient avec plusieurs chefs d'Etat Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu avec plusieurs chefs d'Etat arabes peu avant l'ouverture du sommet arabe extraordinaire à Syrte (Libye). Il s'agit des présidents de Syrie, M. Bechar El-Assad, de Tunisie, M.Zine El-Abidine Ben Ali, de Mauritanie, M. Mohamed Ould Abdelaziz, d'Irak, M. Djalal Talabani, du Soudan M. Omar Hassan El-Bechir, de Somalie, M. Cheikh Charif Ahmed, de l'Emir du Qatar, Cheikh Khalifa Ben Hamed Al-Thani, et du président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas. Le sommet de Syrte aura à se pencher principalement sur l'évolution de l'action arabe commune, la réforme du système de la Ligue arabe, ainsi que l'initiative de politique arabe de bon voisinage avec les pays et régions limitrophes. La réforme de la Ligue arabe et de ses institutions a déjà fait l'objet d'un débat au sommet d'Alger en 2005, au cours duquel des orientations ont été arrêtées en vue d'améliorer l'efficacité du travail des institutions arabes.