4.400 enseignants recrutés par l'Office national d'alphabétisation des adultes (ONAA) pour dispenser des cours aux personnes analphabètes n'ont pas reçu leur rétribution pour l'exercice 2009-2010. 4.400 enseignants recrutés par l'Office national d'alphabétisation des adultes (ONAA) pour dispenser des cours aux personnes analphabètes n'ont pas reçu leur rétribution pour l'exercice 2009-2010. Le personnel assurant l'enseignement des personnes analphabètes dans la wilaya de Boumerdès se trouve, le moins ce que l'on puisse dire, dans un désarroi total. La raison est liée au non payement depuis près d'un an des salaires. En effet, 4.400 enseignants recrutés par l'Office national d'alphabétisation des adultes (ONAA) pour dispenser des cours aux personnes analphabètes n'ont pas reçu leur rétribution pour l'exercice 2009-2010. Parmi ces enseignants, 1.560 sont affiliés à l'association «Ikra» de Boumerdès. «Nous avons frappé à toutes les portes afin de faire entendre nos doléances, mais en vain», nous a déclaré un enseignant contractuel avant d'ajouter : «On ne peut pas continuer à une telle situation, recruter du personnel enseignant et ne pas le payer durant une année est une injustice». Et une autre enseignante d'ajouter : «Je fais plusieurs kilomètres chaque jour pour donner des cours aux adultes dans des conditions souvent lamentables à cela s'ajoutent les retards dans le payement de nos salaires qui se sont accumulés depuis plusieurs mois». Nous avons approché quelques apprenants, en majorité des jeunes filles ayant accompli des études universitaires, et nous avons collecté plusieurs éléments se référant à leur quotidien. F.M., une enseignante d'une classe d'analphabètes dans la commune rurale de Chabet El Ameur dont le taux d'alphabétisation est de 40 %, avoue avoir vécu un calvaire. «Tout au début, il fallait constituer un groupe d'une vingtaine de personnes pour pouvoir enseigner», nous a déclaré F.M et d'ajouter : «J'ai sillonnée plusieurs villages afin de convaincre les personnes âgées, particulièrement les femmes, de poursuivre des cours d'alphabétisation mais en vain». «Mais petit à petit, j'ai réussi à regrouper quelques personnes et l'office d'alphabétisation a accepté mon dossier et j'ai commencé à donner des cours». Et le calvaire ne fait que commencer, car la plupart des enseignants ne percevaient pas leurs salaires à temps ce qui a provoqué leur mécontentement. D'ailleurs, plusieurs de ses collègues n'ont pas reçu leurs dûs et avaient mis fin à leur mission. Au niveau de la localité précitée, l'engouement des adultes à suivre des cours d'alphabétisation a baissé d'une manière notable et plusieurs apprenants ont déserté cet l'enseignement. Par ailleurs, la wilaya de Boumerdès a enregistré pour l'année 2009-2010 plus de 20.257 apprenants, 1.331 hommes et 18.926 femmes inscrits dans les différents centres existant à l'échelle de la wilaya. Plus de 120 mille analphabètes, soit 43 000 hommes et 78 000 femmes ont été recensés au niveau de toute la wilaya, avec un taux de 6,42%. Une simple lecture des chiffres nous renseigne que la gent féminine est la plus touchée par l'analphabétisation. Les régions rurales et enclavées de Boumerdès sont les plus touchées et la plupart des jeunes filles quittent l'école prématurément. Les conditions difficiles de la vie rurale sont entre autres les causes qui poussent et forcent les enfants, notamment les filles, à quitter l'école. A titre illustratif, la commune de Timezrite, à l'extrême sud-est de Boumerdès, est en tête de peloton avec 35 % de taux d'analphabétisme tandis que la commune de Boumerdès en enregistre 9 %. Le nombre d'inscrits au niveau national est de 149 mille candidats, ce qui est loin, par rapport aux prévisions et aux moyens mis en place par les pouvoirs publics pour attirer le plus nombre possible d'analphabètes et ce, dans le but de la concrétisation des objectifs du millénaire tracés en 2000 par l'ONU. Le personnel assurant l'enseignement des personnes analphabètes dans la wilaya de Boumerdès se trouve, le moins ce que l'on puisse dire, dans un désarroi total. La raison est liée au non payement depuis près d'un an des salaires. En effet, 4.400 enseignants recrutés par l'Office national d'alphabétisation des adultes (ONAA) pour dispenser des cours aux personnes analphabètes n'ont pas reçu leur rétribution pour l'exercice 2009-2010. Parmi ces enseignants, 1.560 sont affiliés à l'association «Ikra» de Boumerdès. «Nous avons frappé à toutes les portes afin de faire entendre nos doléances, mais en vain», nous a déclaré un enseignant contractuel avant d'ajouter : «On ne peut pas continuer à une telle situation, recruter du personnel enseignant et ne pas le payer durant une année est une injustice». Et une autre enseignante d'ajouter : «Je fais plusieurs kilomètres chaque jour pour donner des cours aux adultes dans des conditions souvent lamentables à cela s'ajoutent les retards dans le payement de nos salaires qui se sont accumulés depuis plusieurs mois». Nous avons approché quelques apprenants, en majorité des jeunes filles ayant accompli des études universitaires, et nous avons collecté plusieurs éléments se référant à leur quotidien. F.M., une enseignante d'une classe d'analphabètes dans la commune rurale de Chabet El Ameur dont le taux d'alphabétisation est de 40 %, avoue avoir vécu un calvaire. «Tout au début, il fallait constituer un groupe d'une vingtaine de personnes pour pouvoir enseigner», nous a déclaré F.M et d'ajouter : «J'ai sillonnée plusieurs villages afin de convaincre les personnes âgées, particulièrement les femmes, de poursuivre des cours d'alphabétisation mais en vain». «Mais petit à petit, j'ai réussi à regrouper quelques personnes et l'office d'alphabétisation a accepté mon dossier et j'ai commencé à donner des cours». Et le calvaire ne fait que commencer, car la plupart des enseignants ne percevaient pas leurs salaires à temps ce qui a provoqué leur mécontentement. D'ailleurs, plusieurs de ses collègues n'ont pas reçu leurs dûs et avaient mis fin à leur mission. Au niveau de la localité précitée, l'engouement des adultes à suivre des cours d'alphabétisation a baissé d'une manière notable et plusieurs apprenants ont déserté cet l'enseignement. Par ailleurs, la wilaya de Boumerdès a enregistré pour l'année 2009-2010 plus de 20.257 apprenants, 1.331 hommes et 18.926 femmes inscrits dans les différents centres existant à l'échelle de la wilaya. Plus de 120 mille analphabètes, soit 43 000 hommes et 78 000 femmes ont été recensés au niveau de toute la wilaya, avec un taux de 6,42%. Une simple lecture des chiffres nous renseigne que la gent féminine est la plus touchée par l'analphabétisation. Les régions rurales et enclavées de Boumerdès sont les plus touchées et la plupart des jeunes filles quittent l'école prématurément. Les conditions difficiles de la vie rurale sont entre autres les causes qui poussent et forcent les enfants, notamment les filles, à quitter l'école. A titre illustratif, la commune de Timezrite, à l'extrême sud-est de Boumerdès, est en tête de peloton avec 35 % de taux d'analphabétisme tandis que la commune de Boumerdès en enregistre 9 %. Le nombre d'inscrits au niveau national est de 149 mille candidats, ce qui est loin, par rapport aux prévisions et aux moyens mis en place par les pouvoirs publics pour attirer le plus nombre possible d'analphabètes et ce, dans le but de la concrétisation des objectifs du millénaire tracés en 2000 par l'ONU.