Le président syrien Bachar al-Assad et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en visite à Damas, ont condamné d'une seule voix lundi le projet israélien proposant aux Palestiniens de reconnaître Israël comme "Etat-nation du peuple juif" en échange d'un gel de la colonisation. "C'est un acte fasciste et raciste, cela ne doit pas nous étonner, cela fait partie d'un plan de longue date que les Israéliens appliquent graduellement", a déclaré M. al-Assad lors d'une conférence de presse commune à Damas. "Il est désormais prouvé qu'Israël est un pays raciste", a-t-il ajouté, soulignant que "ces décisions ne laissent paraître aucune volonté sérieuse de la part d'Israël de s'engager en faveur du processus de paix", relancé le 2 septembre à Washington mais compromis par la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée en dépit des demandes de gel palestiniennes. Pour sa part, M. Erdogan a estimé que "personne ne peut imposer la citoyenneté à quiconque, d'autant plus de cette manière". Dimanche, le cabinet israélien a approuvé un projet d'amendement controversé contraignant les candidats non juifs à la citoyenneté israélienne à prêter allégeance à "l'Etat juif et démocratique d'Israël". Ce projet d'amendement a été immédiatement condamné et rejeté par les Palestiniens le qualifiant d'"acte de racisme". Le président syrien Bachar al-Assad et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en visite à Damas, ont condamné d'une seule voix lundi le projet israélien proposant aux Palestiniens de reconnaître Israël comme "Etat-nation du peuple juif" en échange d'un gel de la colonisation. "C'est un acte fasciste et raciste, cela ne doit pas nous étonner, cela fait partie d'un plan de longue date que les Israéliens appliquent graduellement", a déclaré M. al-Assad lors d'une conférence de presse commune à Damas. "Il est désormais prouvé qu'Israël est un pays raciste", a-t-il ajouté, soulignant que "ces décisions ne laissent paraître aucune volonté sérieuse de la part d'Israël de s'engager en faveur du processus de paix", relancé le 2 septembre à Washington mais compromis par la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée en dépit des demandes de gel palestiniennes. Pour sa part, M. Erdogan a estimé que "personne ne peut imposer la citoyenneté à quiconque, d'autant plus de cette manière". Dimanche, le cabinet israélien a approuvé un projet d'amendement controversé contraignant les candidats non juifs à la citoyenneté israélienne à prêter allégeance à "l'Etat juif et démocratique d'Israël". Ce projet d'amendement a été immédiatement condamné et rejeté par les Palestiniens le qualifiant d'"acte de racisme".