Plus de 600 travailleurs de l'entreprise Infrafer, dans la zone industrielle de Rouiba, spécialisée dans la réalisation des travaux ferroviaires, ont organisé, dans la matinée d'hier, un sit-in devant le siège de l'Agence nationale d'études et suivi des investissements ferroviaires (ANSERIF), pour protester contre le non payement des salaires de 1.400 travailleurs depuis cinq mois ainsi et de la situation dans laquelle se trouve leur entreprise. Les manifestants ont organisé une marche pacifique qui s'est ébranlée du siège d'Infrafer pour se terminer devant le siège de l'ANSERIF, où un sit-in a été improvisé. Selon un document qui nous est parvenu, les travailleurs imputent la sitution dans laquelle se trouve leur entreprise au non payement par l'ANSERIF de 300 millions de centimes de créances représentant plusieurs travaux réalisés par l'Infrafer. Le retard mis dans le payement de ces créances a engendré une situation sociale des travailleurs des plus déplorables. 1.400 travailleurs n'ont pas perçu leurs salaires des cinq derniers mois. "Nous avons vécu le calvaire durant le mois de Ramadhan et la rentrée scolaire.Ce qui a obligé plusieurs d'entres nous à emprunter de l'argent pour faire face à nos dépenses", nous dira un ouvrier. Outre cela, cette situation a provoqué l'arrêt de pusieurs chantiers où l'Infrafer intervient. A noter que ladite entreprise est intervenue sur les projets de RVB-ligne minière Souk-Ahras (148 km), dédoublement de la voie Sétif-El Gouzi et a achevé le projet de Tabia-Redjem Demouche et celui de Mechria-Béchar. Les retards mis par l'ANSERIF ont provoqué, par ailleurs, le blocage des approvisionnements par les fournisseurs de l'Infrafer. La direction générale ainsi que la section UGTA de l'Infrafer ont informé les institutions publiques de cette situation qui compromet l'avenir de milliers d'ouvriers. "Nous avons informé le Premier ministre, les ministères des Transports, Des travaux publics, le président du directoire de la SGP Sintra et le SG de l'UGTA, mais aucune réponse n'a été donnée afin de sauvegarder notre entreprise", nous a déclaré un responsable syndical avant de s'interroger : "Comment se fait-il que l'ANSERIF lance un avis d'appel d'offres national et international le 16/09/2010 pour des travaux de renouvellement de voie sur 800 km alors que les directives du président de la République sur les nouvelles dispositions du code de marchés publics favorisent et encouragent les entreprises nationales". Par ailleurs, les travailleurs sont déterminés à inscrire leur action dans la durée si aucune solution n'est pas trouvée afin de sauver l'entreprise. Tous les travailleurs de la zone industrielle de Rouiba se disent solidaire avec les travailleurs de l'Infrafer. Plus de 600 travailleurs de l'entreprise Infrafer, dans la zone industrielle de Rouiba, spécialisée dans la réalisation des travaux ferroviaires, ont organisé, dans la matinée d'hier, un sit-in devant le siège de l'Agence nationale d'études et suivi des investissements ferroviaires (ANSERIF), pour protester contre le non payement des salaires de 1.400 travailleurs depuis cinq mois ainsi et de la situation dans laquelle se trouve leur entreprise. Les manifestants ont organisé une marche pacifique qui s'est ébranlée du siège d'Infrafer pour se terminer devant le siège de l'ANSERIF, où un sit-in a été improvisé. Selon un document qui nous est parvenu, les travailleurs imputent la sitution dans laquelle se trouve leur entreprise au non payement par l'ANSERIF de 300 millions de centimes de créances représentant plusieurs travaux réalisés par l'Infrafer. Le retard mis dans le payement de ces créances a engendré une situation sociale des travailleurs des plus déplorables. 1.400 travailleurs n'ont pas perçu leurs salaires des cinq derniers mois. "Nous avons vécu le calvaire durant le mois de Ramadhan et la rentrée scolaire.Ce qui a obligé plusieurs d'entres nous à emprunter de l'argent pour faire face à nos dépenses", nous dira un ouvrier. Outre cela, cette situation a provoqué l'arrêt de pusieurs chantiers où l'Infrafer intervient. A noter que ladite entreprise est intervenue sur les projets de RVB-ligne minière Souk-Ahras (148 km), dédoublement de la voie Sétif-El Gouzi et a achevé le projet de Tabia-Redjem Demouche et celui de Mechria-Béchar. Les retards mis par l'ANSERIF ont provoqué, par ailleurs, le blocage des approvisionnements par les fournisseurs de l'Infrafer. La direction générale ainsi que la section UGTA de l'Infrafer ont informé les institutions publiques de cette situation qui compromet l'avenir de milliers d'ouvriers. "Nous avons informé le Premier ministre, les ministères des Transports, Des travaux publics, le président du directoire de la SGP Sintra et le SG de l'UGTA, mais aucune réponse n'a été donnée afin de sauvegarder notre entreprise", nous a déclaré un responsable syndical avant de s'interroger : "Comment se fait-il que l'ANSERIF lance un avis d'appel d'offres national et international le 16/09/2010 pour des travaux de renouvellement de voie sur 800 km alors que les directives du président de la République sur les nouvelles dispositions du code de marchés publics favorisent et encouragent les entreprises nationales". Par ailleurs, les travailleurs sont déterminés à inscrire leur action dans la durée si aucune solution n'est pas trouvée afin de sauver l'entreprise. Tous les travailleurs de la zone industrielle de Rouiba se disent solidaire avec les travailleurs de l'Infrafer.