Cela est particulièrement vrai contre certains cancers, et notamment celui du sein. Mais faut-il totalement changer son alimentation ? Quels aliments privilégier ? Les liens entre cancer et alimentation sont aujourd'hui prouvés. Bien manger permet de réduire les risques d'apparition de nombreuses tumeurs. Aujourd'hui, on sait que l'excès de poids est directement lié à l'augmentation du risque de cancer. Et les tumeurs mammaires sont en première ligne. Mais comment des kilos peuvent influer sur l'apparition du cancer ? La clé, ce serait les hormones. Plusieurs études soulignent d'ailleurs que le risque est élevé surtout après la ménopause. Car on sait qu'avec l'arrêt de règles, on trouve un lien direct entre les hormones et l'augmentation des tumeurs. Or le surpoids et surtout l'obésité favorisent la surproduction de plusieurs hormones à la ménopause : des oestrogènes mais aussi des facteurs de croissance. On peut donc résumer ainsi : excès de poids égal excès d'hormones égal risque de cancer du sein… A noter : il n'est jamais trop tard pour perdre du poids, car plusieurs études ont montré le lien direct entre la perte de quelques kilos et une baisse importante de la production hormonale. Gare au sucre Des travaux ont trouvé également un lien entre les taux de sucre dans le sang et les risques de cancer du sein. Il semble donc qu'un trouble de la glycémie et une résistance à l'insuline puissent être corrélés à un risque de tumeur. Or ces symptômes s'inscrivent souvent dans un mal plus général : le fameux syndrome métabolique, lui aussi impliqué dans l'émergence de cancers. Les symptômes de ce syndrome (baisse de bon cholestérol, présence de graisse abdominale, hypertension, hyperglycémie…) sont, en effet, liés à la hausse du nombre de cancer du sein. Ces troubles apparaissent à cause d'une alimentation déséquilibrée, trop riche en sucre et en matières grasses. Le meilleur moyen de réduire le risque ? Rééquilibrer son alimentation bien sûr ! Des fruits et légumes S'il faut réduire la consommation de certains aliments pour limiter les risques, d'autres doivent être au contraire favorisés. C'est le cas des fruits et légumes, comme l'a montré l'étude Diana, menée par l'équipe italienne de Franco Berrino. Cette étude montre qu'une alimentation riche en fibres est bénéfique. Le meilleur moyen d'augmenter sa consommation de fibres : manger des fruits et légumes, au moins cinq par jour. Les céréales complètes sont également à privilégier. A noter, l'étude Diana favorisait également la consommation de phytooestrogènes, les fameuses hormones végétales sensées être utiles aux femmes, notamment après la ménopause. Des résultats qui semblent inciter à consommer des aliments tel que le soja, mais qui doivent être confirmés Bougez ! Mais bien manger n'est pas tout, il faut aussi bien bouger ! En effet, le fait de ne pas pratiquer d'activité physique est directement lié à l'augmentation du risque de tumeur. Là encore, ce serait particulièrement vrai après la ménopause. Bien sûr, il ne s'agit pas de devenir une sportive accomplie, mais de faire une demi-heure de marche rapide par jour minimum. Cela est particulièrement vrai contre certains cancers, et notamment celui du sein. Mais faut-il totalement changer son alimentation ? Quels aliments privilégier ? Les liens entre cancer et alimentation sont aujourd'hui prouvés. Bien manger permet de réduire les risques d'apparition de nombreuses tumeurs. Aujourd'hui, on sait que l'excès de poids est directement lié à l'augmentation du risque de cancer. Et les tumeurs mammaires sont en première ligne. Mais comment des kilos peuvent influer sur l'apparition du cancer ? La clé, ce serait les hormones. Plusieurs études soulignent d'ailleurs que le risque est élevé surtout après la ménopause. Car on sait qu'avec l'arrêt de règles, on trouve un lien direct entre les hormones et l'augmentation des tumeurs. Or le surpoids et surtout l'obésité favorisent la surproduction de plusieurs hormones à la ménopause : des oestrogènes mais aussi des facteurs de croissance. On peut donc résumer ainsi : excès de poids égal excès d'hormones égal risque de cancer du sein… A noter : il n'est jamais trop tard pour perdre du poids, car plusieurs études ont montré le lien direct entre la perte de quelques kilos et une baisse importante de la production hormonale. Gare au sucre Des travaux ont trouvé également un lien entre les taux de sucre dans le sang et les risques de cancer du sein. Il semble donc qu'un trouble de la glycémie et une résistance à l'insuline puissent être corrélés à un risque de tumeur. Or ces symptômes s'inscrivent souvent dans un mal plus général : le fameux syndrome métabolique, lui aussi impliqué dans l'émergence de cancers. Les symptômes de ce syndrome (baisse de bon cholestérol, présence de graisse abdominale, hypertension, hyperglycémie…) sont, en effet, liés à la hausse du nombre de cancer du sein. Ces troubles apparaissent à cause d'une alimentation déséquilibrée, trop riche en sucre et en matières grasses. Le meilleur moyen de réduire le risque ? Rééquilibrer son alimentation bien sûr ! Des fruits et légumes S'il faut réduire la consommation de certains aliments pour limiter les risques, d'autres doivent être au contraire favorisés. C'est le cas des fruits et légumes, comme l'a montré l'étude Diana, menée par l'équipe italienne de Franco Berrino. Cette étude montre qu'une alimentation riche en fibres est bénéfique. Le meilleur moyen d'augmenter sa consommation de fibres : manger des fruits et légumes, au moins cinq par jour. Les céréales complètes sont également à privilégier. A noter, l'étude Diana favorisait également la consommation de phytooestrogènes, les fameuses hormones végétales sensées être utiles aux femmes, notamment après la ménopause. Des résultats qui semblent inciter à consommer des aliments tel que le soja, mais qui doivent être confirmés Bougez ! Mais bien manger n'est pas tout, il faut aussi bien bouger ! En effet, le fait de ne pas pratiquer d'activité physique est directement lié à l'augmentation du risque de tumeur. Là encore, ce serait particulièrement vrai après la ménopause. Bien sûr, il ne s'agit pas de devenir une sportive accomplie, mais de faire une demi-heure de marche rapide par jour minimum.