Le Pentagone a mobilisé 120 personnes pour évaluer les conséquences possibles de la diffusion de quelque 400.000 documents confidentiels sur la guerre en Irak par le site Wikileaks, qui pourrait intervenir dès lundi, selon la presse américaine. Afin de se préparer à cette fuite, le département de la Défense a mobilisé il y a plusieurs semaines une équipe chargée de passer au peigne fin les archives militaires et d'«estimer l'impact possible» de cette diffusion, a déclaré vendredi le colonel David Lapan, porte-parole du Pentagone. Le département de la Défense craint que les documents ne contiennent des informations concernant des attaques contre la coalition, les forces de sécurité irakiennes, les civils ou les infrastructures du pays, a précisé le colonel, soulignant que le Pentagone ne savait pas précisément combien de documents seraient publiés. Rendre les documents à «son propriétaire légitime» Les documents proviennent d'une base de données située en Irak qui contenait «des actes importants, des rapports faits par des unités (sur le terrain), des rapports tactiques, des choses de ce type», a indiqué le militaire. Il a exhorté Wikileaks à rendre les documents à «son propriétaire légitime», l'armée améLe site Wikileaks, lancé en 2006, s'était fait connaître du grand public en diffusant fin juillet 77.000 documents secrets et détaillés sur la guerre en Afghanistan, provoquant la fureur du Pentagone. 15.000 autres documents sur l'Afghanistan doivent encore sortir prochainement. Difficultés pour Wikileaks Pour la diffusion des documents sur l'Irak, Wikileaks devrait s'appuyer sur les mêmes médias que lors des précédentes fuites, le New York Times, le quotidien britannique The Guardian, et l'Allemand Der Spiegel, journaux qui ders articles de façon simultanée, selon des informations du magazine Newsweek. La diffusion en juillet d'une énorme quantité d'archives du Pentagone sur la guerre en Afghanistan avait déclenché une tempête médiatique et provoqué la fureur de l'administration, selon laquelle cela mettait en danger la vie des soldats américains. Ces documents avaient jeté une lumière crue sur la guerre, avec des révélations sur les victimes civiles et les liens supposés entre le Pakistan et les insurgés. Wikileaks n'a pas révélé la source de ces fuites concernant la défense américaine. Le Pentagone a mobilisé 120 personnes pour évaluer les conséquences possibles de la diffusion de quelque 400.000 documents confidentiels sur la guerre en Irak par le site Wikileaks, qui pourrait intervenir dès lundi, selon la presse américaine. Afin de se préparer à cette fuite, le département de la Défense a mobilisé il y a plusieurs semaines une équipe chargée de passer au peigne fin les archives militaires et d'«estimer l'impact possible» de cette diffusion, a déclaré vendredi le colonel David Lapan, porte-parole du Pentagone. Le département de la Défense craint que les documents ne contiennent des informations concernant des attaques contre la coalition, les forces de sécurité irakiennes, les civils ou les infrastructures du pays, a précisé le colonel, soulignant que le Pentagone ne savait pas précisément combien de documents seraient publiés. Rendre les documents à «son propriétaire légitime» Les documents proviennent d'une base de données située en Irak qui contenait «des actes importants, des rapports faits par des unités (sur le terrain), des rapports tactiques, des choses de ce type», a indiqué le militaire. Il a exhorté Wikileaks à rendre les documents à «son propriétaire légitime», l'armée améLe site Wikileaks, lancé en 2006, s'était fait connaître du grand public en diffusant fin juillet 77.000 documents secrets et détaillés sur la guerre en Afghanistan, provoquant la fureur du Pentagone. 15.000 autres documents sur l'Afghanistan doivent encore sortir prochainement. Difficultés pour Wikileaks Pour la diffusion des documents sur l'Irak, Wikileaks devrait s'appuyer sur les mêmes médias que lors des précédentes fuites, le New York Times, le quotidien britannique The Guardian, et l'Allemand Der Spiegel, journaux qui ders articles de façon simultanée, selon des informations du magazine Newsweek. La diffusion en juillet d'une énorme quantité d'archives du Pentagone sur la guerre en Afghanistan avait déclenché une tempête médiatique et provoqué la fureur de l'administration, selon laquelle cela mettait en danger la vie des soldats américains. Ces documents avaient jeté une lumière crue sur la guerre, avec des révélations sur les victimes civiles et les liens supposés entre le Pakistan et les insurgés. Wikileaks n'a pas révélé la source de ces fuites concernant la défense américaine.