Recevant lund dernier la visite du Premier ministre sortant irakien, le chiite Nouri al Maliki, le Guide suprême" de la Révolution iranienne, Ali Khamenei, a souhaité que l'Irak se dote enfin d'un nouveau gouvernement, plus de sept mois après ses élections législatives indécises. L'enlisement des tractations entre les diverses factions politiques, religieuses et ethniques pour former le gouvernement risque de raviver les tensions intercommunautaires, notamment entre sunnites et chiites, qui avaient suivi le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003. Maliki s'est rendu en Iran pour tenter d'obtenir le soutien de Téhéran à ses efforts pour être reconduit à la tête du gouvernement grâce au soutien des divers groupes chiites, sensibles à l'influence notable de la République islamique en Irak, mais dépourvus d'une majorité absolue au Parlement. Les dirigeants iraniens considèrent avec tiédeur le parti de Maliki, qu'ils ne jugent pas assez malléable, même si les chiites irakiens, discriminés par les sunnites durant le régime de Saddam Hussein, sont sensibles à l'influence iranienne depuis leurs longues années d'exil dans ce pays. Téhéran avait paru ces jours derniers avoir persuadé le mouvement anti-américain du jeune imam radical chiite Moktadar al Sadr de se rallier à Maliki, qui avait tenté il y a deux ans de mettre au pas sa milice, afin de garantir le maintien d'une forte influence chiite à Bagdad. Maliki a rencontré lundi son ancien rival chiite dans un lieu non précisé en Iran, a rapporté la télévision iranienne arabophone Al Alam. Il s'agit apparemment de leur première entrevue depuis que le jeune imam est parti en exil volontaire en Iran en 2008, lorsque Maliki avait ordonné à l'armée, soutenue par les Américains, d'écraser l'Armée du Mehdi, la milice privée chiite de Moktada al Sadr, en pleine guerre communautaire en Irak. "Tous les hommes politiques et responsables en Irak doivent se concentrer sur la formation d'un nouveau gouvernement aussi tôt que possible", a simplement déclaré Khamenei à Maliki. Les Etats-Unis et les pays sunnites voisins de l'Irak s'inquiètent de l'expansion de l'influence de l'Iran en Irak, mais, au-delà, dans tout le Moyen-Orient. Ils souhaitent que le nouveau gouvernement ait un caractère d'unité nationale et inclut des mouvements comme le bloc laïque Irakia de l'ex-Premier ministre Iyad Allaoui, arrivé en tête aux législatives avec seulement deux sièges de plus que le mouvement de son rival Maliki, mais sans atteindre la majorité. Recevant lund dernier la visite du Premier ministre sortant irakien, le chiite Nouri al Maliki, le Guide suprême" de la Révolution iranienne, Ali Khamenei, a souhaité que l'Irak se dote enfin d'un nouveau gouvernement, plus de sept mois après ses élections législatives indécises. L'enlisement des tractations entre les diverses factions politiques, religieuses et ethniques pour former le gouvernement risque de raviver les tensions intercommunautaires, notamment entre sunnites et chiites, qui avaient suivi le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003. Maliki s'est rendu en Iran pour tenter d'obtenir le soutien de Téhéran à ses efforts pour être reconduit à la tête du gouvernement grâce au soutien des divers groupes chiites, sensibles à l'influence notable de la République islamique en Irak, mais dépourvus d'une majorité absolue au Parlement. Les dirigeants iraniens considèrent avec tiédeur le parti de Maliki, qu'ils ne jugent pas assez malléable, même si les chiites irakiens, discriminés par les sunnites durant le régime de Saddam Hussein, sont sensibles à l'influence iranienne depuis leurs longues années d'exil dans ce pays. Téhéran avait paru ces jours derniers avoir persuadé le mouvement anti-américain du jeune imam radical chiite Moktadar al Sadr de se rallier à Maliki, qui avait tenté il y a deux ans de mettre au pas sa milice, afin de garantir le maintien d'une forte influence chiite à Bagdad. Maliki a rencontré lundi son ancien rival chiite dans un lieu non précisé en Iran, a rapporté la télévision iranienne arabophone Al Alam. Il s'agit apparemment de leur première entrevue depuis que le jeune imam est parti en exil volontaire en Iran en 2008, lorsque Maliki avait ordonné à l'armée, soutenue par les Américains, d'écraser l'Armée du Mehdi, la milice privée chiite de Moktada al Sadr, en pleine guerre communautaire en Irak. "Tous les hommes politiques et responsables en Irak doivent se concentrer sur la formation d'un nouveau gouvernement aussi tôt que possible", a simplement déclaré Khamenei à Maliki. Les Etats-Unis et les pays sunnites voisins de l'Irak s'inquiètent de l'expansion de l'influence de l'Iran en Irak, mais, au-delà, dans tout le Moyen-Orient. Ils souhaitent que le nouveau gouvernement ait un caractère d'unité nationale et inclut des mouvements comme le bloc laïque Irakia de l'ex-Premier ministre Iyad Allaoui, arrivé en tête aux législatives avec seulement deux sièges de plus que le mouvement de son rival Maliki, mais sans atteindre la majorité.