La Havane va pour la 19e fois consécutive introduire auprès de l'assemblée générale des Nations unies un projet de résolution demandant la levée du blocus. La Havane va pour la 19e fois consécutive introduire auprès de l'assemblée générale des Nations unies un projet de résolution demandant la levée du blocus. Cuba souffre du blocus économique commercial et financier qui lui est imposée depuis le 7 février 1962 par les Etats-Unis mais est déterminée à résister. C'est en substance ce qu'a déclaré Eumelio Caballero Rodriguez, ambassadeur de Cuba à Alger lors d'un point de presse qu'il a animé hier au siège de l'ambassade. Eumelio Caballero Rodriguez a balayé d'un revers de la main « les rumeurs » selon lesquelles Fidel Castro aurait reconnu que le communisme a été un mauvais choix pour Cuba. Le conférencier a qualifié de « blague » ces assertions. Toujours est-il que La Havane va pour la 19e fois consécutive introduire auprès de l'assemblée générale des Nations unies un projet de résolution demandant la levée du blocus. Jusqu'au décembre 2009, les préjudices économiques de ce blocus ont atteint selon les estimations minimales plus de 100 milliards de dollars, l'équivalent de la parité actuelle du dollar des Etats-Unis soit plus de 239 milliards de dollars. En prenant en compte les différentes fluctuations qui ont touché le cours de la monnaie américaine depuis 1961, le préjudice global atteindrait plus de 751 milliards de dollars. L'année passée en pareille période, Cuba avait introduit une résolution similaire qui avait été approuvée par 187 Etats membres de l'ONU. La Havane compte donc récidiver le 26 octobre prochain en soumettant à la même institution un projet de résolution sous le titre « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d'Amérique ». Selon le diplomate cubain, « Cuba vit une situation très difficile et ne résiste que grâce à ses ressources humaines, qui sont les plus grandes richesses du pays » se félicitant au passage du « soutien constant de l'Algérie notamment à travers le discours du ministre Medelci qui a lu à l'ONU un discours de Bouteflika qui a demandé la levée du blocus ». « On a résisté pendant 50 ans, on va continuer à résister, nous sommes plus fort que jamais » a soutenu le conférencier non sans préciser que « nous sommes prêts à normaliser nos relations avec les Etats-Unis, mais sur la base de l'égalité souveraine ». L'arrivée d'Obama à la Maison Blanche n'a pas créé le déclic attendu par les Cubains. « Les Etats-Unis, se désole-t-on, maintiennent donc telle quelle leur politique d'étranglement économique de Cuba, sans avoir modifié en quoi que ce soit le complexe trame de lois et de dispositions légales qui la forment et la sous-tendent ». Pour rappel, Cuba vit sous blocus économique et financier des Etats-Unis depuis qu'elle a exproprié les compagnies américaines pour cause de nationalisation. Cuba souffre du blocus économique commercial et financier qui lui est imposée depuis le 7 février 1962 par les Etats-Unis mais est déterminée à résister. C'est en substance ce qu'a déclaré Eumelio Caballero Rodriguez, ambassadeur de Cuba à Alger lors d'un point de presse qu'il a animé hier au siège de l'ambassade. Eumelio Caballero Rodriguez a balayé d'un revers de la main « les rumeurs » selon lesquelles Fidel Castro aurait reconnu que le communisme a été un mauvais choix pour Cuba. Le conférencier a qualifié de « blague » ces assertions. Toujours est-il que La Havane va pour la 19e fois consécutive introduire auprès de l'assemblée générale des Nations unies un projet de résolution demandant la levée du blocus. Jusqu'au décembre 2009, les préjudices économiques de ce blocus ont atteint selon les estimations minimales plus de 100 milliards de dollars, l'équivalent de la parité actuelle du dollar des Etats-Unis soit plus de 239 milliards de dollars. En prenant en compte les différentes fluctuations qui ont touché le cours de la monnaie américaine depuis 1961, le préjudice global atteindrait plus de 751 milliards de dollars. L'année passée en pareille période, Cuba avait introduit une résolution similaire qui avait été approuvée par 187 Etats membres de l'ONU. La Havane compte donc récidiver le 26 octobre prochain en soumettant à la même institution un projet de résolution sous le titre « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d'Amérique ». Selon le diplomate cubain, « Cuba vit une situation très difficile et ne résiste que grâce à ses ressources humaines, qui sont les plus grandes richesses du pays » se félicitant au passage du « soutien constant de l'Algérie notamment à travers le discours du ministre Medelci qui a lu à l'ONU un discours de Bouteflika qui a demandé la levée du blocus ». « On a résisté pendant 50 ans, on va continuer à résister, nous sommes plus fort que jamais » a soutenu le conférencier non sans préciser que « nous sommes prêts à normaliser nos relations avec les Etats-Unis, mais sur la base de l'égalité souveraine ». L'arrivée d'Obama à la Maison Blanche n'a pas créé le déclic attendu par les Cubains. « Les Etats-Unis, se désole-t-on, maintiennent donc telle quelle leur politique d'étranglement économique de Cuba, sans avoir modifié en quoi que ce soit le complexe trame de lois et de dispositions légales qui la forment et la sous-tendent ». Pour rappel, Cuba vit sous blocus économique et financier des Etats-Unis depuis qu'elle a exproprié les compagnies américaines pour cause de nationalisation.