Mohamed Laksaci a présenté le rapport annuel sur l'évolution économique et monétaire du pays durant le 1er semestre 2010 non sans reconnaître, toutefois, le fort taux de l'inflation qui est de l'ordre de 5,7¨% en 2009 alors qu'il n'était que de 3 ,5% en 2008 et les années précédentes. Mohamed Laksaci a présenté le rapport annuel sur l'évolution économique et monétaire du pays durant le 1er semestre 2010 non sans reconnaître, toutefois, le fort taux de l'inflation qui est de l'ordre de 5,7¨% en 2009 alors qu'il n'était que de 3 ,5% en 2008 et les années précédentes. Le gouverneur de la Banque d'Algérie (BA) a délivré de bons points à l'économie nationale en considérant que les indicateurs macro-financiers du pays se sont consolidés davantage durant le premier semestre de l'année 2010. Ces performances sont à mettre en exergue ce d'autant qu'elles ont été enregistrées dans un contexte international défavorable marqué notamment par les incidences du choc externe de la crise économique mondiale sur les ressources publiques. C'est en substance ce qu'a soutenu Mohamed Laksaci hier devant les députés lorsqu'il a présenté le rapport annuel sur l'évolution économique et monétaire du pays durant le 1er semestre 2010 non sans reconnaître, toutefois, le fort taux de l'inflation qui a été de l'ordre de 5,7¨% en 2009 alors qu'il n'était que de 3 ,5% en 2008 et les années précédentes. Ce pourcentage , a t'il reconnu, est le plus fort taux enregistré durant cette décennie A la fin du mois de juin 2010 le taux d'inflation a été de 5,41%, contre 5,74% en décembre 2009, soit une légère baisse. L'orateur a ainsi annoncé que la balance de paiement du pays a enregistré un solde positif puisque l'excèdent a été, durant le 1er semestre de l'année en cours, de l'ordre de 7,1 milliards de dollars. Les exportations d'hydrocarbures ont permis à l'Algérie d'engranger 27,61 milliards de dollars. Ce chiffre est important, puisque, a indiqué Mohamed Laksaci, il représente une hausse de 38, 31% par rapport à la même période en 2009. La politique de réduction drastique des importations a elle aussi permis au Trésor public d'économiser des devises. Ainsi, en effet, les importations en produits et services ont diminué durant ce semestre de 1 ,5%. Les importations des produits alimentaires ont baissé de 10,9%. Cette réduction de la facture de l'importation a été de l'ordre de 7,2% pour les semi - produits et – 6, 5% pur les équipements industriels. Laksaci a révélé qu'à la fin du mois de juin 2010, les réserves de changes de l'Algérie se sont établies à 146,229 milliards de dollars et ce, au moment où la dette extérieure ne dépasse pas le seuil de 4 milliards de dollars. Les réserves du Trésor ont atteint au cours de la même période 292,3 milliards DA au titre des dépôts auprès de la Banque d'Algérie, ce qui a permis de réduire son déficit à 61,6 milliards DA contre 228,7 milliards DA au premier semestre 2009. Les crédits à l'économie nationale ont atteint 208,56 milliards de dinars, soit 9,35% de plus que le 1er semestre 2009. Le secteur public s'est taillé la part du lion de ces crédits puisque le gouverneur de la BA a annoncé que 55, 71% de ces crédits lui ont été alloués alors que le secteur privé n'a bénéficié que de 44,29% de ces crédits. Laksaci a relevé que le secteur bancaire a augmenté le taux des crédits accordés aux entreprises. Cette bonne santé financière du pays permettra, dira Laksaci, « de poursuivre le programme d'investissements publics ». Il faut dire que les exportations d'hydrocarbures, qui ont enregistré une hausse de 1,65%, ont été notamment boostées par la hausse des cours du pétrole dont la moyenne est passée de 52,23 dollars au premier semestre 2009 à 77,5 dollars au premier semestre 2010. Abordant le chapitre de la situation monétaire du pays, Mohamed Laksaci dira que les dépôts dans les banques en dehors de la BA sont estimés à 188 milliards de dinars. Sonatrach à elle seule a déposé 88 milliards de dinars. Il va sans dire que cette situation d'aisance dans le secteur bancaire a engendré, à la fin juin dernier, une augmentation de 9 ,35% des crédits bancaires accordés aux opérateurs économiques. Autre pont positif soulevé par l'intervenant concerne la poursuite par la BA de l'absorption de l'excès de liquidités qui se sont stabilisées à mille milliards de dinars comparativement au 1er semestre 2009. 2009, ou la consolidation du taux croissance Mohamed Laksaci a mis en exergue la croissance enregistrée par l'économie nationale durant cette année. Il dira, chiffres à l'appui bien évidemment, que cette croissance a consolidé la dynamique enregistrée déjà en 2008. Ainsi, a t-il affirmé, l'économie hors hydrocarbures a en effet enregistré « forte croissance » et ce, en dépit de la baisse de la demande pétrolière mondiale. « la croissance économique enregistrée en 2008 s'est poursuivie au même rythme en 2009 (...) avec une croissance de 2,4% du PIB global estimé à 10017,5 milliard DA » a-t-il, en effet, précisé. Cette croissance est due aux performances réalisées par certains secteurs qui ont fait preuve d'une certaine vitalité. Il a cité dans ce contexte le secteur de l'agriculture, les services, le bâtiment et les travaux publics avec une croissance respective de 20%, de 8,8% et de 8,7%. Durant cette même année, le taux de chômage a marqué un recul alors que l'activité industrielle a connu une relative amélioration. Cela dit et le gouverneur de la BA l'a bien souligné, l'économie algérienne reste fondamentalement dépendante des hydrocarbures ainsi que des produits importés. Il dira en outre que la croissance se base essentiellement sur les dépenses publiques. En d'autres termes, l'Etat demeure le principal agent économique alors que la participation du secteur privé à la création de la valeur ajoutée demeure, selon Laksaci, encore assez faible. K. H. Le gouverneur de la Banque d'Algérie (BA) a délivré de bons points à l'économie nationale en considérant que les indicateurs macro-financiers du pays se sont consolidés davantage durant le premier semestre de l'année 2010. Ces performances sont à mettre en exergue ce d'autant qu'elles ont été enregistrées dans un contexte international défavorable marqué notamment par les incidences du choc externe de la crise économique mondiale sur les ressources publiques. C'est en substance ce qu'a soutenu Mohamed Laksaci hier devant les députés lorsqu'il a présenté le rapport annuel sur l'évolution économique et monétaire du pays durant le 1er semestre 2010 non sans reconnaître, toutefois, le fort taux de l'inflation qui a été de l'ordre de 5,7¨% en 2009 alors qu'il n'était que de 3 ,5% en 2008 et les années précédentes. Ce pourcentage , a t'il reconnu, est le plus fort taux enregistré durant cette décennie A la fin du mois de juin 2010 le taux d'inflation a été de 5,41%, contre 5,74% en décembre 2009, soit une légère baisse. L'orateur a ainsi annoncé que la balance de paiement du pays a enregistré un solde positif puisque l'excèdent a été, durant le 1er semestre de l'année en cours, de l'ordre de 7,1 milliards de dollars. Les exportations d'hydrocarbures ont permis à l'Algérie d'engranger 27,61 milliards de dollars. Ce chiffre est important, puisque, a indiqué Mohamed Laksaci, il représente une hausse de 38, 31% par rapport à la même période en 2009. La politique de réduction drastique des importations a elle aussi permis au Trésor public d'économiser des devises. Ainsi, en effet, les importations en produits et services ont diminué durant ce semestre de 1 ,5%. Les importations des produits alimentaires ont baissé de 10,9%. Cette réduction de la facture de l'importation a été de l'ordre de 7,2% pour les semi - produits et – 6, 5% pur les équipements industriels. Laksaci a révélé qu'à la fin du mois de juin 2010, les réserves de changes de l'Algérie se sont établies à 146,229 milliards de dollars et ce, au moment où la dette extérieure ne dépasse pas le seuil de 4 milliards de dollars. Les réserves du Trésor ont atteint au cours de la même période 292,3 milliards DA au titre des dépôts auprès de la Banque d'Algérie, ce qui a permis de réduire son déficit à 61,6 milliards DA contre 228,7 milliards DA au premier semestre 2009. Les crédits à l'économie nationale ont atteint 208,56 milliards de dinars, soit 9,35% de plus que le 1er semestre 2009. Le secteur public s'est taillé la part du lion de ces crédits puisque le gouverneur de la BA a annoncé que 55, 71% de ces crédits lui ont été alloués alors que le secteur privé n'a bénéficié que de 44,29% de ces crédits. Laksaci a relevé que le secteur bancaire a augmenté le taux des crédits accordés aux entreprises. Cette bonne santé financière du pays permettra, dira Laksaci, « de poursuivre le programme d'investissements publics ». Il faut dire que les exportations d'hydrocarbures, qui ont enregistré une hausse de 1,65%, ont été notamment boostées par la hausse des cours du pétrole dont la moyenne est passée de 52,23 dollars au premier semestre 2009 à 77,5 dollars au premier semestre 2010. Abordant le chapitre de la situation monétaire du pays, Mohamed Laksaci dira que les dépôts dans les banques en dehors de la BA sont estimés à 188 milliards de dinars. Sonatrach à elle seule a déposé 88 milliards de dinars. Il va sans dire que cette situation d'aisance dans le secteur bancaire a engendré, à la fin juin dernier, une augmentation de 9 ,35% des crédits bancaires accordés aux opérateurs économiques. Autre pont positif soulevé par l'intervenant concerne la poursuite par la BA de l'absorption de l'excès de liquidités qui se sont stabilisées à mille milliards de dinars comparativement au 1er semestre 2009. 2009, ou la consolidation du taux croissance Mohamed Laksaci a mis en exergue la croissance enregistrée par l'économie nationale durant cette année. Il dira, chiffres à l'appui bien évidemment, que cette croissance a consolidé la dynamique enregistrée déjà en 2008. Ainsi, a t-il affirmé, l'économie hors hydrocarbures a en effet enregistré « forte croissance » et ce, en dépit de la baisse de la demande pétrolière mondiale. « la croissance économique enregistrée en 2008 s'est poursuivie au même rythme en 2009 (...) avec une croissance de 2,4% du PIB global estimé à 10017,5 milliard DA » a-t-il, en effet, précisé. Cette croissance est due aux performances réalisées par certains secteurs qui ont fait preuve d'une certaine vitalité. Il a cité dans ce contexte le secteur de l'agriculture, les services, le bâtiment et les travaux publics avec une croissance respective de 20%, de 8,8% et de 8,7%. Durant cette même année, le taux de chômage a marqué un recul alors que l'activité industrielle a connu une relative amélioration. Cela dit et le gouverneur de la BA l'a bien souligné, l'économie algérienne reste fondamentalement dépendante des hydrocarbures ainsi que des produits importés. Il dira en outre que la croissance se base essentiellement sur les dépenses publiques. En d'autres termes, l'Etat demeure le principal agent économique alors que la participation du secteur privé à la création de la valeur ajoutée demeure, selon Laksaci, encore assez faible. K. H.