Bien belle affiche que celle que propose pour aujourd'hui à 19h 30 et ce, en collaboration avec l'Institut Cervantès d'Alger le centre culturel Aïssa Messaoudi d'Alger avec le concert du guitariste, interprète et compositeur espagnol Juan Carlos Romero, 46 ans. Bien belle affiche que celle que propose pour aujourd'hui à 19h 30 et ce, en collaboration avec l'Institut Cervantès d'Alger le centre culturel Aïssa Messaoudi d'Alger avec le concert du guitariste, interprète et compositeur espagnol Juan Carlos Romero, 46 ans. Il se produira en compagnie de son compatriote, le guitariste Paco Cruzado. Au menu de la soirée huit morceaux flamenco à savoir «Buleria por solea», «Alegri», «Siguiriya», «Tanguillo» «Buleria», «Farruca», «Lorca en el recuerdo» et «Solea». Le vocable «Farruca» vient de l'arabe «faruq», il désigne une danse andalouse originaire de la Galicie qui a intégré le patrimoine du flamenco dans sa forme la plus relevée du point de vue technique. Mais il désigne aussi un tempo traditionnel de flamenco avec la guitare. «Solea» est une musique dérivée du flamenco jouée avec une seule guitare dans la région la plus au sud de l'Espagne. L'interprète de la soleá a le choix d'user de différentes strophes et mélodies suivant son inspiration. Né à Huelva en 1964. Juan Carlos Romero apprend à jouer de la guitare à l'âge de 8 ans auprès de son père. Il se perfectionne en rejoignant l'école Matilde Coral Rafael «El Negro» où il travaille à accompagner les chants et la danse. Très tôt il obtient le prestigieux prix national de guitare de Jerez de la Frontera. Sa carrière artistique a été surtout marquée par Manolo Sanlúcar, le grand maestro de la guitare flamenca. Il avait accompagné ce dernier dans ses tournées à travers le monde en l'assistant dans ses concerts qui ont eu lieu dans plusieurs salles et théâtres huppés. Juan Carlos Romero s'est aussi frotté à d'autres grands noms de flamenco avec qui il a eu à travailler comme Turronero, José Mercé, Paco Toronjo, Boqueron et Chano Lobato. A l'Exposition universelle de Séville de 1992, il avait été «première guitare» dans l'œuvre «Gallarda» de Rafael Alberti. On le retrouvera dans la bande sonore et dans le tournage des films «Flamenco» et «Sevillanas» de Carlos Saura. De grands artistes à l'image d'El Pele, Carmen Linares, Rocio Jurado, ou Enrique Morente ont recouru à ses services pour la composition. Au reste notre artiste a eu à diriger plusieurs spectacles espagnols et européens. Il a en sus du prix obtenu pendant sa jeunesse, décroché le Prix de la Critique en Espagne en 2004 et 2008. D'autres prix sont aussi tombés dans son escarcelle comme le Prix de la presse «Mario Maya» et le Prix de l'Académie de musique comme compositeur du meilleur album Flamenco. L'artiste allie la beauté de la musique et le don de la création n'hésitant pas à recourir au jeu des lumières à effets spectaculaires. Un spectacle qui s'annonce haut en couleurs, une invite dans l'espace et le temps absolument fascinant. L. G. Il se produira en compagnie de son compatriote, le guitariste Paco Cruzado. Au menu de la soirée huit morceaux flamenco à savoir «Buleria por solea», «Alegri», «Siguiriya», «Tanguillo» «Buleria», «Farruca», «Lorca en el recuerdo» et «Solea». Le vocable «Farruca» vient de l'arabe «faruq», il désigne une danse andalouse originaire de la Galicie qui a intégré le patrimoine du flamenco dans sa forme la plus relevée du point de vue technique. Mais il désigne aussi un tempo traditionnel de flamenco avec la guitare. «Solea» est une musique dérivée du flamenco jouée avec une seule guitare dans la région la plus au sud de l'Espagne. L'interprète de la soleá a le choix d'user de différentes strophes et mélodies suivant son inspiration. Né à Huelva en 1964. Juan Carlos Romero apprend à jouer de la guitare à l'âge de 8 ans auprès de son père. Il se perfectionne en rejoignant l'école Matilde Coral Rafael «El Negro» où il travaille à accompagner les chants et la danse. Très tôt il obtient le prestigieux prix national de guitare de Jerez de la Frontera. Sa carrière artistique a été surtout marquée par Manolo Sanlúcar, le grand maestro de la guitare flamenca. Il avait accompagné ce dernier dans ses tournées à travers le monde en l'assistant dans ses concerts qui ont eu lieu dans plusieurs salles et théâtres huppés. Juan Carlos Romero s'est aussi frotté à d'autres grands noms de flamenco avec qui il a eu à travailler comme Turronero, José Mercé, Paco Toronjo, Boqueron et Chano Lobato. A l'Exposition universelle de Séville de 1992, il avait été «première guitare» dans l'œuvre «Gallarda» de Rafael Alberti. On le retrouvera dans la bande sonore et dans le tournage des films «Flamenco» et «Sevillanas» de Carlos Saura. De grands artistes à l'image d'El Pele, Carmen Linares, Rocio Jurado, ou Enrique Morente ont recouru à ses services pour la composition. Au reste notre artiste a eu à diriger plusieurs spectacles espagnols et européens. Il a en sus du prix obtenu pendant sa jeunesse, décroché le Prix de la Critique en Espagne en 2004 et 2008. D'autres prix sont aussi tombés dans son escarcelle comme le Prix de la presse «Mario Maya» et le Prix de l'Académie de musique comme compositeur du meilleur album Flamenco. L'artiste allie la beauté de la musique et le don de la création n'hésitant pas à recourir au jeu des lumières à effets spectaculaires. Un spectacle qui s'annonce haut en couleurs, une invite dans l'espace et le temps absolument fascinant. L. G.