La crise du lait en sachet s'amplifie de plus en plus dans la wilaya de Boumerdès. Voilà que depuis près de trois semaines, la population locale attendait avec impatience la fin d'une pénurie qui a pénalisé durement son quotidien. Depuis lundi dernier, le jour où la laiterie de Draa Ben Khada annonçait l'arrêt définitif de la production du lait en sachet, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer. La raison de l'arrêt de production est l'épuisement de la matière première nécessaire à la production de lait pasteurisé, au niveau de la dite laiterie. La crise s'est fait ressentir au lendemain de l'arrêt de l'usine et plusieurs épiciers annonçaient déjà l'indisponibilité dudit produit de première nécessité. Lors de notre tournée, hier, les citoyens se plaignaient de cette pénurie et craignent quelle s'installe dans la durée. Plusieurs d'entre eux avancent que cette pénurie est voulue d'autant que plusieurs transformateurs de lait réclamaient depuis des années, l'augmentation des prix du lait en sachet. Le marché est dominé maintenant par la laiterie de Boudouaou et l'usine privée Amine de Bordj Ménaïel. Mais à en croire des sources bien informées, ces deux unités ne couvrent pas tout le territoire de la wilaya. Ce qui prolongera encore quelques jours la pénurie du lait en sachet et elle ne sera pas contenue tant que l'Etat n'agisse pas rapidement. Le citoyen peine à s'approvisionner en cette matière vitale. Les plus chanceux, notamment les aisés, recourent au lait Candia et Lahda, qui se vend à des prix très élevés et qui ne sont pas à la portée des petites bourses. En tous cas, il est temps que les pouvoirs publics agissent de la sorte que cette pénurie ne dure pas encore aussi longtemps et ce, dans le but d'atténuer un tant soit peu le calvaire des citoyens. Par ailleurs, l'arrêt de la production au niveau de la laiterie de DBK était prévisible car depuis plusieurs semaines, les responsables de ladite unité, la plus importante dans la région, avaient alerté les responsables de l'ONIL quant à l'épuisement des stocks de la matière première. Mais, selon une source bien informée, l'office n'a pas répondu favorablement aux doléances des responsables de la laiterie et annonce qu'aucun arrivage n'est prévu pour les jours à venir. Pour rappel, le ministre de l'Agriculteur et du Développement rural, Rachid Benaissa, avait déclaré récemment que la crise qui secoue la filière lait est d'ordre fonctionnel. Il a accusé, mercredi dernier, lors d'une réunion avec les présidents des chambres agricoles, les distributeurs locaux pour leur mauvaise gestion. Quant à l'ONIL, il s'agit d'une crise passagère causée par le circuit de distribution. La crise du lait en sachet s'amplifie de plus en plus dans la wilaya de Boumerdès. Voilà que depuis près de trois semaines, la population locale attendait avec impatience la fin d'une pénurie qui a pénalisé durement son quotidien. Depuis lundi dernier, le jour où la laiterie de Draa Ben Khada annonçait l'arrêt définitif de la production du lait en sachet, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer. La raison de l'arrêt de production est l'épuisement de la matière première nécessaire à la production de lait pasteurisé, au niveau de la dite laiterie. La crise s'est fait ressentir au lendemain de l'arrêt de l'usine et plusieurs épiciers annonçaient déjà l'indisponibilité dudit produit de première nécessité. Lors de notre tournée, hier, les citoyens se plaignaient de cette pénurie et craignent quelle s'installe dans la durée. Plusieurs d'entre eux avancent que cette pénurie est voulue d'autant que plusieurs transformateurs de lait réclamaient depuis des années, l'augmentation des prix du lait en sachet. Le marché est dominé maintenant par la laiterie de Boudouaou et l'usine privée Amine de Bordj Ménaïel. Mais à en croire des sources bien informées, ces deux unités ne couvrent pas tout le territoire de la wilaya. Ce qui prolongera encore quelques jours la pénurie du lait en sachet et elle ne sera pas contenue tant que l'Etat n'agisse pas rapidement. Le citoyen peine à s'approvisionner en cette matière vitale. Les plus chanceux, notamment les aisés, recourent au lait Candia et Lahda, qui se vend à des prix très élevés et qui ne sont pas à la portée des petites bourses. En tous cas, il est temps que les pouvoirs publics agissent de la sorte que cette pénurie ne dure pas encore aussi longtemps et ce, dans le but d'atténuer un tant soit peu le calvaire des citoyens. Par ailleurs, l'arrêt de la production au niveau de la laiterie de DBK était prévisible car depuis plusieurs semaines, les responsables de ladite unité, la plus importante dans la région, avaient alerté les responsables de l'ONIL quant à l'épuisement des stocks de la matière première. Mais, selon une source bien informée, l'office n'a pas répondu favorablement aux doléances des responsables de la laiterie et annonce qu'aucun arrivage n'est prévu pour les jours à venir. Pour rappel, le ministre de l'Agriculteur et du Développement rural, Rachid Benaissa, avait déclaré récemment que la crise qui secoue la filière lait est d'ordre fonctionnel. Il a accusé, mercredi dernier, lors d'une réunion avec les présidents des chambres agricoles, les distributeurs locaux pour leur mauvaise gestion. Quant à l'ONIL, il s'agit d'une crise passagère causée par le circuit de distribution.