Le choléra a déjà fait 220 morts en Haïti et touche maintenant la capitale Port-au-Prince, selon les autorités qui tentent d'enrayer l'épidémie dont la propagation est facilitée par les conditions de vie précaires de la population dix mois après le séisme dévastateur de janvier, qui a fait plus de 250.000 morts et 1,5 million de déplacés. Un laboratoire du ministère haïtien de la Santé publique a confirmé tard samedi des cas de choléra dans le département Ouest qui comprend Port-au-Prince. Le nombre de cas détectés dans la capitale n'a pas été précisé. Des milliers de sinistrés du tremblement de terre de janvier survivent à Port-au-Prince sous des villages de tentes et dans des conditions sanitaires précaires. Le choléra, une maladie hautement contagieuse causé par une bactérie, provoque de très violentes diarrhées. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle. «On sait cependant prévenir les décès dus au choléra», selon Catherine Bragg, coordinatrice adjointe des secours d'urgence à l'Onu, notamment en administrant des antibiotiques, purifiant l'eau et en distribuant des kits d'hygiène. Mauvaise qualité de l'eau Aucun cas de choléra n'est signalé en République dominicaine, voisin d'Haïti, mais la crise sanitaire a poussé le gouvernement haïtien à «mobiliser un plan d'urgence dans la zone frontière tout en laissant les frontières ouvertes», selon l'OPS. Le choléra, éradiqué à Haïti depuis plus de cent ans, a fait son apparition dans plusieurs régions du nord de l'île la semaine dernière en raison de la mauvaise qualité de l'eau potable. Le pays, où doivent se dérouler des élections présidentielle et législatives le 28 novembre, venait de subir de violentes pluies. Le fleuve Artibonite, considéré comme le foyer de l'épidémie, traverse le centre d'Haïti et est utilisé par la population pour de nombreuses activités quotidiennes. Selon un directeur régional de la santé, Dieula Louissaint, 12 personnes sont mortes samedi dans le département de l'Artibonite (nord) portant le bilan à 206 décès dans cette région, auquel s'ajoutent 14 morts dans centre. R.I Le choléra a déjà fait 220 morts en Haïti et touche maintenant la capitale Port-au-Prince, selon les autorités qui tentent d'enrayer l'épidémie dont la propagation est facilitée par les conditions de vie précaires de la population dix mois après le séisme dévastateur de janvier, qui a fait plus de 250.000 morts et 1,5 million de déplacés. Un laboratoire du ministère haïtien de la Santé publique a confirmé tard samedi des cas de choléra dans le département Ouest qui comprend Port-au-Prince. Le nombre de cas détectés dans la capitale n'a pas été précisé. Des milliers de sinistrés du tremblement de terre de janvier survivent à Port-au-Prince sous des villages de tentes et dans des conditions sanitaires précaires. Le choléra, une maladie hautement contagieuse causé par une bactérie, provoque de très violentes diarrhées. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle. «On sait cependant prévenir les décès dus au choléra», selon Catherine Bragg, coordinatrice adjointe des secours d'urgence à l'Onu, notamment en administrant des antibiotiques, purifiant l'eau et en distribuant des kits d'hygiène. Mauvaise qualité de l'eau Aucun cas de choléra n'est signalé en République dominicaine, voisin d'Haïti, mais la crise sanitaire a poussé le gouvernement haïtien à «mobiliser un plan d'urgence dans la zone frontière tout en laissant les frontières ouvertes», selon l'OPS. Le choléra, éradiqué à Haïti depuis plus de cent ans, a fait son apparition dans plusieurs régions du nord de l'île la semaine dernière en raison de la mauvaise qualité de l'eau potable. Le pays, où doivent se dérouler des élections présidentielle et législatives le 28 novembre, venait de subir de violentes pluies. Le fleuve Artibonite, considéré comme le foyer de l'épidémie, traverse le centre d'Haïti et est utilisé par la population pour de nombreuses activités quotidiennes. Selon un directeur régional de la santé, Dieula Louissaint, 12 personnes sont mortes samedi dans le département de l'Artibonite (nord) portant le bilan à 206 décès dans cette région, auquel s'ajoutent 14 morts dans centre. R.I