Le rejet de la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur la corruption, une requête avancée par une vingtaine de députés, continue de susciter des remous à l'APN. Le président de l'assemblée a dû, en effet, évoquer la question, hier, alors qu'il présidait les débats portant sur la déclaration de politique générale présentée par le premier ministre, Ahmed Ouyahia. La réaction de Abdelaziz Ziari, qui a tenu à apporter des précisions sur ce rejet, a été provoquée par les propos de quelques députés initiateurs de cette requête, lesquels n'ont pas encore « digéré » cette attitude du bureau de l'APN. Pour Ziari, ainsi, « cette requête n'a pas été acceptée parce qu'elle n'a pas souscrit à certaines conditions juridiques ». Le président de la chambre basse, qui semblait vouloir dégager ainsi la responsabilité du bureau de l'APN par rapport à ce rejet, a indiqué avoir apporter ces précisions pour que «l'opinion publique ne soit pas induite en erreur». On imagine bien que cette réponse n'a pas été du goût de quelques députés qui étaient à l'origine de cette demande de constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur le phénomène de la corruption. Ali Brahim, un député dissident du RCD et un des principaux initiateurs de cette demande, l'a d'ailleurs exprimée de vive voix à l'intérieur de l'hémicycle avant de fournir davantage de précisions dans les coulisses. «C'est le bureau de l'APN qui nous a adressé une lettre de refus et une lettre d'accompagnement le 2 septembre dernier, de cette commission d'enquête» a-t-il, en effet, indiqué ajoutant que pour justifier son refus, le bureau de l'assemblée a invoqué un article de la Constitution ainsi qu'une disposition de la loi organique relative aux relations entre le fonctionnement des deux chambres du Parlement et leurs relations avec le gouvernement. Dans ces mêmes correspondances, soutient encore Brahimi qui était très en colère, « le bureau de l'APN nous a recommandé de préciser dans quel secteur veut enquêter la commission, ce qui est en porte- à -faux avec toutes les dispositions juridiques ». Se demandant « pourquoi le pouvoir a peur de cette commission d'enquête » Brahimi a affirmé que « l'on va refaire la demande même si l'on sait que la réponse sera négative». Le rejet de la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur la corruption, une requête avancée par une vingtaine de députés, continue de susciter des remous à l'APN. Le président de l'assemblée a dû, en effet, évoquer la question, hier, alors qu'il présidait les débats portant sur la déclaration de politique générale présentée par le premier ministre, Ahmed Ouyahia. La réaction de Abdelaziz Ziari, qui a tenu à apporter des précisions sur ce rejet, a été provoquée par les propos de quelques députés initiateurs de cette requête, lesquels n'ont pas encore « digéré » cette attitude du bureau de l'APN. Pour Ziari, ainsi, « cette requête n'a pas été acceptée parce qu'elle n'a pas souscrit à certaines conditions juridiques ». Le président de la chambre basse, qui semblait vouloir dégager ainsi la responsabilité du bureau de l'APN par rapport à ce rejet, a indiqué avoir apporter ces précisions pour que «l'opinion publique ne soit pas induite en erreur». On imagine bien que cette réponse n'a pas été du goût de quelques députés qui étaient à l'origine de cette demande de constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur le phénomène de la corruption. Ali Brahim, un député dissident du RCD et un des principaux initiateurs de cette demande, l'a d'ailleurs exprimée de vive voix à l'intérieur de l'hémicycle avant de fournir davantage de précisions dans les coulisses. «C'est le bureau de l'APN qui nous a adressé une lettre de refus et une lettre d'accompagnement le 2 septembre dernier, de cette commission d'enquête» a-t-il, en effet, indiqué ajoutant que pour justifier son refus, le bureau de l'assemblée a invoqué un article de la Constitution ainsi qu'une disposition de la loi organique relative aux relations entre le fonctionnement des deux chambres du Parlement et leurs relations avec le gouvernement. Dans ces mêmes correspondances, soutient encore Brahimi qui était très en colère, « le bureau de l'APN nous a recommandé de préciser dans quel secteur veut enquêter la commission, ce qui est en porte- à -faux avec toutes les dispositions juridiques ». Se demandant « pourquoi le pouvoir a peur de cette commission d'enquête » Brahimi a affirmé que « l'on va refaire la demande même si l'on sait que la réponse sera négative».