Le commerce extérieur de l'Algérie est en nette évolution selon les données chiffrées des organismes chargés des statistiques économiques et commerciales au point où les échanges entre l'Algérie et le monde se sont soldés, durant le premier semestre 2010, par près de 46 milliards dollars, contre 40,7 milliards dollars durant la même période en 2009. Le commerce extérieur de l'Algérie est en nette évolution selon les données chiffrées des organismes chargés des statistiques économiques et commerciales au point où les échanges entre l'Algérie et le monde se sont soldés, durant le premier semestre 2010, par près de 46 milliards dollars, contre 40,7 milliards dollars durant la même période en 2009. En effet, l'Agence de promotion du commerce extérieur (Algex) vient rendre public des statistiques plus détaillées sur les échanges commerciaux entre l'Algérie et ses partenaires dans le monde en général, et en particulier la balance commerciale avec les 27 pays de l'Union européenne. Pour ce qui est des relations avec l'ensemble des pays, il ressort que les échanges ont connu une augmentation de l'ordre de 13 % durant les six premiers mois de l'année en cours, ce qui correspond à un accroissement évalué à 33 % des exportations (principalement des hydrocarbures à hauteur de 97 %) et une diminution de l'ordre de 6 % pour ce qui est des importations (biens d'équipement, produits alimentaires et pharmaceutiques). Les responsables de l'Algex précisent que «les exportations hors-hydrocarbures, quoique la hausse soit de plus de 64%, en valeur absolue, elles ont enregistré 790 millions dollars et ne représentent que 3 % des exportations globales de l'Algérie. Aussi, du fait principalement, d'un prix moyen du pétrole, au premier semestre 2010, nettement supérieur à celui de la période correspondante de 2009, et d'un repli des importations, il se dégage une amélioration de la balance commerciale, soit 6,5 milliards dollars contre -1,1 milliards dollars en 2009». Ces mêmes responsables ajoutent que « la balance commerciale de l'Algérie demeure fragilisée, car elle dépend de la conjoncture internationale des matières premières, à l'export pour les hydrocarbures et à l'import pour les produits de base». Concernant le volume des transactions commerciales avec le Vieux continent, les indices montrent que la tendance est à l'évolution pour les prochains mois comparativement avec l'année précédente. En effet, les services de Mohamed Benneni indiquent que «par rapport à 2009, les échanges de l'Algérie avec cette zone ont enregistré une baisse de 11% des importations et une augmentation de 8,5 % des exportations». Il convient de rappeler qu'entre l'Union Européenne et l'Algérie, les relations bilatérales commerciales sont régies par l'accord d'association signé le 21 avril 2002 à Valence (Espagne) et entré en vigueur le 1er septembre 2005, établissant une zone de libre-échange (ZLE) entre les deux parties. Cependant, depuis cinq années, cet accord d'association a connu des négociations rudes, d'où la nécessité d'accélérer le processus d'intégration économique et commerciale, à l'instar des pays voisins du Maghreb (Maroc et Tunisie) qui ont peaufiné leur adhésion à l'UE. Le démantèlement tarifaire devrait, normalement, intervenir en 2017 avec une totale libre-circulation des biens et des marchandises, sachant que les autorités algériennes revendiquent également une libre- circulation des personnes, comme l'a souligné, à maintes reprises le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le volume des échanges de l'Algérie avec l'UE qui représente environ 50 % du total des transactions commerciales, est de l'ordre de 22,5 milliards de dollars pour le premier semestre 2010 (plus de 10 milliards dollars d'importation et 12,4 milliards dollars d'exportation). Avec la révision à la hausse du prix du gaz dans les contrats conclus avec des firmes ibériques et l'accroissement des livraisons par le biais du Medgaz et du gazoduc transméditerranéen reliant l'Algérie à l'Italie, le volume des exportations pourrait aller crescendo. A. A. En effet, l'Agence de promotion du commerce extérieur (Algex) vient rendre public des statistiques plus détaillées sur les échanges commerciaux entre l'Algérie et ses partenaires dans le monde en général, et en particulier la balance commerciale avec les 27 pays de l'Union européenne. Pour ce qui est des relations avec l'ensemble des pays, il ressort que les échanges ont connu une augmentation de l'ordre de 13 % durant les six premiers mois de l'année en cours, ce qui correspond à un accroissement évalué à 33 % des exportations (principalement des hydrocarbures à hauteur de 97 %) et une diminution de l'ordre de 6 % pour ce qui est des importations (biens d'équipement, produits alimentaires et pharmaceutiques). Les responsables de l'Algex précisent que «les exportations hors-hydrocarbures, quoique la hausse soit de plus de 64%, en valeur absolue, elles ont enregistré 790 millions dollars et ne représentent que 3 % des exportations globales de l'Algérie. Aussi, du fait principalement, d'un prix moyen du pétrole, au premier semestre 2010, nettement supérieur à celui de la période correspondante de 2009, et d'un repli des importations, il se dégage une amélioration de la balance commerciale, soit 6,5 milliards dollars contre -1,1 milliards dollars en 2009». Ces mêmes responsables ajoutent que « la balance commerciale de l'Algérie demeure fragilisée, car elle dépend de la conjoncture internationale des matières premières, à l'export pour les hydrocarbures et à l'import pour les produits de base». Concernant le volume des transactions commerciales avec le Vieux continent, les indices montrent que la tendance est à l'évolution pour les prochains mois comparativement avec l'année précédente. En effet, les services de Mohamed Benneni indiquent que «par rapport à 2009, les échanges de l'Algérie avec cette zone ont enregistré une baisse de 11% des importations et une augmentation de 8,5 % des exportations». Il convient de rappeler qu'entre l'Union Européenne et l'Algérie, les relations bilatérales commerciales sont régies par l'accord d'association signé le 21 avril 2002 à Valence (Espagne) et entré en vigueur le 1er septembre 2005, établissant une zone de libre-échange (ZLE) entre les deux parties. Cependant, depuis cinq années, cet accord d'association a connu des négociations rudes, d'où la nécessité d'accélérer le processus d'intégration économique et commerciale, à l'instar des pays voisins du Maghreb (Maroc et Tunisie) qui ont peaufiné leur adhésion à l'UE. Le démantèlement tarifaire devrait, normalement, intervenir en 2017 avec une totale libre-circulation des biens et des marchandises, sachant que les autorités algériennes revendiquent également une libre- circulation des personnes, comme l'a souligné, à maintes reprises le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le volume des échanges de l'Algérie avec l'UE qui représente environ 50 % du total des transactions commerciales, est de l'ordre de 22,5 milliards de dollars pour le premier semestre 2010 (plus de 10 milliards dollars d'importation et 12,4 milliards dollars d'exportation). Avec la révision à la hausse du prix du gaz dans les contrats conclus avec des firmes ibériques et l'accroissement des livraisons par le biais du Medgaz et du gazoduc transméditerranéen reliant l'Algérie à l'Italie, le volume des exportations pourrait aller crescendo. A. A.