Des hommes, des femmes et des enfants errent à travers les rues à la recherche, chose bizarre, non pas de vêtements usagés à se mettre sur les dos ou de la nourritures à mettre sous la dent, mais en monnaie sonnante et trébuchante. Des hommes, des femmes et des enfants errent à travers les rues à la recherche, chose bizarre, non pas de vêtements usagés à se mettre sur les dos ou de la nourritures à mettre sous la dent, mais en monnaie sonnante et trébuchante. La mendicité, ce phénomène en vogue par les temps qui courent, n'épargne pas la ville de Mila. Tous les jours que Dieu fait, de nouvelles têtes viennent occuper les places publiques les plus fréquentées, à l'exemple de la gare routière, des mosquées et des lieux de stationnement des bus à destination des divers quartiers de la ville. Les plus connus, ceux habitant la ville font l'objet d'une véritable attention de la part de leurs concitoyens car ils ont toujours fait partie du décor quotidien de la ville. Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même. Ils sont de chez nous, ils ont droit à tous les égards. N'est-ce pas là le plus beau des gestes à leur encontre ? Et les étrangers (mendiants) à la ville, dans toute l'histoire, faut-il les aider ou les bouder ; là est toute la question ? L'imam d'une des mosquées d'un des villages de la wilaya a, une fois dans l'un de ses prêches, appelé les fidèles à aider les pauvres et les nécessiteux du bled plutôt que ceux venus d'ailleurs. Il leur a expliqué qu'il faut d'abord aider les nécessiteux de l'agglomération avant les autres car ces derniers, inconnus par les autochtones, ne font peut-être que profiter de la bonté des petites gens trop souvent attendries par leurs pleurs, lamentations et larmes. Des hommes, des femmes et des enfants errent à travers les rues à la recherche, chose bizarre, non pas de vêtements usagés à se mettre sur les dos ou de la nourritures à mettre sous la dent mais de monnaie bien sonnante et trébuchante. Chez ces personnes, la mendicité est devenue une véritable profession ; ils changent sans cesse de villes et de places et font de très belles affaires. Les habitants de la wilaya, en bons croyants, se laissent faire et offrent argent et nourriture dans le but d'aider ces gens qui, malheureusement, ne les méritent pas. Peut-on rester insensibles aux cris plaintifs de ces nourrissons portés à bout de bras par des femmes belles, et jeunes trop souvent, mais également par des vieilles à faire pleurer le premier des passants ? Les mises en scène sont de mise et gare aux coups de cœur. L'histoire de ce citoyen de la wilaya de Mila, devenu mendiant professionnel pour avoir goûté aux dons en espèces venant de personnes l'ayant pris en pitié parce que incapable de se payer ses médicaments au début de sa maladie, est on ne peut plus explicite de l'effet "mendicité" sur le choix de cette "profession", somme toute très fructueuse. Le citoyen en question fait vivre sa famille du produit de sa mendicité et se porte comme un saint du moment que l'argent lui tombe du ciel. Combien sont-ils dans son cas ? Ce "métier" fructueux, il faut l'avouer surtout pendant le Ramadhan, fait fureur dans le pays et attire de plus en plus les masses. Tendre la main, pleurer et supplier, est-ce que cela demande beaucoup d'effort ? La mendicité, ce phénomène en vogue par les temps qui courent, n'épargne pas la ville de Mila. Tous les jours que Dieu fait, de nouvelles têtes viennent occuper les places publiques les plus fréquentées, à l'exemple de la gare routière, des mosquées et des lieux de stationnement des bus à destination des divers quartiers de la ville. Les plus connus, ceux habitant la ville font l'objet d'une véritable attention de la part de leurs concitoyens car ils ont toujours fait partie du décor quotidien de la ville. Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même. Ils sont de chez nous, ils ont droit à tous les égards. N'est-ce pas là le plus beau des gestes à leur encontre ? Et les étrangers (mendiants) à la ville, dans toute l'histoire, faut-il les aider ou les bouder ; là est toute la question ? L'imam d'une des mosquées d'un des villages de la wilaya a, une fois dans l'un de ses prêches, appelé les fidèles à aider les pauvres et les nécessiteux du bled plutôt que ceux venus d'ailleurs. Il leur a expliqué qu'il faut d'abord aider les nécessiteux de l'agglomération avant les autres car ces derniers, inconnus par les autochtones, ne font peut-être que profiter de la bonté des petites gens trop souvent attendries par leurs pleurs, lamentations et larmes. Des hommes, des femmes et des enfants errent à travers les rues à la recherche, chose bizarre, non pas de vêtements usagés à se mettre sur les dos ou de la nourritures à mettre sous la dent mais de monnaie bien sonnante et trébuchante. Chez ces personnes, la mendicité est devenue une véritable profession ; ils changent sans cesse de villes et de places et font de très belles affaires. Les habitants de la wilaya, en bons croyants, se laissent faire et offrent argent et nourriture dans le but d'aider ces gens qui, malheureusement, ne les méritent pas. Peut-on rester insensibles aux cris plaintifs de ces nourrissons portés à bout de bras par des femmes belles, et jeunes trop souvent, mais également par des vieilles à faire pleurer le premier des passants ? Les mises en scène sont de mise et gare aux coups de cœur. L'histoire de ce citoyen de la wilaya de Mila, devenu mendiant professionnel pour avoir goûté aux dons en espèces venant de personnes l'ayant pris en pitié parce que incapable de se payer ses médicaments au début de sa maladie, est on ne peut plus explicite de l'effet "mendicité" sur le choix de cette "profession", somme toute très fructueuse. Le citoyen en question fait vivre sa famille du produit de sa mendicité et se porte comme un saint du moment que l'argent lui tombe du ciel. Combien sont-ils dans son cas ? Ce "métier" fructueux, il faut l'avouer surtout pendant le Ramadhan, fait fureur dans le pays et attire de plus en plus les masses. Tendre la main, pleurer et supplier, est-ce que cela demande beaucoup d'effort ?