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Les investisseurs tunisiens intérressés par le marché algérien
Foire internationale d'Oran
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 11 - 2010

De nombreux opérateurs économiques et hommes d'affaires tunisiens vont découvrir le marché algérien durant la 12e édition de la Foire internationale d'Oran qui ouvre ses portes aujourd'hui. En effet, les investisseurs et hommes d'affaires de Tunisie, trés intéressés par les opportunités d'investissement en Algérie, vont s'informer davantage sur les possibilités de partenariat et de coopération mutuellement positives et bénéfiques avec les entrepreneurs nationaux, tant publics que privés. Dans le cadre du renforcement des relations économiques et commerciales entre les opérateurs tunisiens et les industriels algériens, une mission économique composée d'hommes d'affaires tunisiens séjourne dans la capitale de l'Ouest depuis hier, et ce, jusqu'au 4 novembre en cours, dans l'objectif essentiel de prospecter des opportunités réelles et concrètes d'investissement et de partenariat gagnant-gagnant en Algérie. Ces hommes d'affaires, voisins dans le Maghreb et dans l'espace de libre-échange instauré entre les deux pays, vont également prendre part à la 12e édition de la Foire internationale d'Oran, une importante manifestation économique et commerciale organisée en commun par la Chambre de commerce et d'industrie d'Oran (CCIO) et la Chambre de commerce et d'industrie de Sfax. Les contacts et les mises en relation d'affaires vont, bien entendu, se multiplier pour les deux parties, en ce sens que des rencontres business to business (B to B) sont prévues durant cet évènement. Le siège de la CCIO abritera, donc, plusieurs rencontres de ce genre entre des entrepreneurs locaux spécialisés dans tous les secteurs économiques et industriels confondus. Selon des experts en économie et en analyse financière, la tendance des hommes d'affaires tunisiens à se rabattre sur le marché algérien est surtout née des effets et des retombées néfastes de la crise économique et financière internationale dont souffre beaucoup l'économie tunisienne ces dernières années, en raison de la faiblesse de ses exportations, mais également de la baisse constatée dans le volume d'exportation de la Tunisie, qui commercialise, notamment, l'huile d'olive sur le marché euroméditerranéen. Ce pays voisin tire aussi l'essentiel de ses ressources en devises de l'essor et du développement de son tourisme. En effet, pas moins de 1 million de touristes algériens (sans compter les millions de touristes européens et internationaux) visitent chaque année le pays de Zine El-Abidine Benali, ce qui rapporte à l'économie tunisienne des centaines de millions d'euros. Sans compter les achats et le shopping de masse des touristes algériens qui font fructifier le commerce de Tunis en augmentant sensiblement le chiffre d'affaires des commerçants de ce pays. Il faut dire que le gouvernement tunisien encourage et offre les moyens nécessaires à ces hommes d'affaires afin de conquérir et investir le marché algérien jugé juteux et porteur par de nombreux investisseurs étrangers, notamment européens, mais également américains et asiatiques, estiment des analystes en économie. A travers le dispositif d'incitation à l'investissement de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) et le climat d'affaires, ainsi que l'environnement économique national favorable, les opératuers économiques tunisiens ne pourront que s'intéresser aux potentialités économiques algèriennes et pourquoi pas lancer des projets d'investissement avec des partenaires algériens sur la base du principe 51% ( pour les nationaux) et 49% pour les investisseurs internationaux, tel que le stipule la loi de finances complémentaire 2010. Par ailleurs, un guide spécial d'implantation commerciale à l'étranger est mis à la disposition des différents acteurs économiques tunisiens les incitant à étudier des projets d'investissement en Algérie. L'axe le plus important pour les hommes d'affaires tunisiens concerne, notamment, les grands investissements créateurs de richesses et d'emplois, à savoir des "business plans" étalés sur des périodes à long terme. En effet, plusieurs sociétés tunisiennes sont actuellement actives en Algérie alors que d'autres possèdent des filiales et des représentations à Alger, tandis que de nombreuses autres entreprises de Tunisie envisagent carrément de délocaliser leurs activités dans les prochains mois. Des entrepreneurs tunisiens affirment que "sur mille entreprises venant de Tunisie et qui ont préféré internationaliser leurs activités, pas moins de 800 ont chosi la destination Algérie jugée très juteuse».
De nombreux opérateurs économiques et hommes d'affaires tunisiens vont découvrir le marché algérien durant la 12e édition de la Foire internationale d'Oran qui ouvre ses portes aujourd'hui. En effet, les investisseurs et hommes d'affaires de Tunisie, trés intéressés par les opportunités d'investissement en Algérie, vont s'informer davantage sur les possibilités de partenariat et de coopération mutuellement positives et bénéfiques avec les entrepreneurs nationaux, tant publics que privés. Dans le cadre du renforcement des relations économiques et commerciales entre les opérateurs tunisiens et les industriels algériens, une mission économique composée d'hommes d'affaires tunisiens séjourne dans la capitale de l'Ouest depuis hier, et ce, jusqu'au 4 novembre en cours, dans l'objectif essentiel de prospecter des opportunités réelles et concrètes d'investissement et de partenariat gagnant-gagnant en Algérie. Ces hommes d'affaires, voisins dans le Maghreb et dans l'espace de libre-échange instauré entre les deux pays, vont également prendre part à la 12e édition de la Foire internationale d'Oran, une importante manifestation économique et commerciale organisée en commun par la Chambre de commerce et d'industrie d'Oran (CCIO) et la Chambre de commerce et d'industrie de Sfax. Les contacts et les mises en relation d'affaires vont, bien entendu, se multiplier pour les deux parties, en ce sens que des rencontres business to business (B to B) sont prévues durant cet évènement. Le siège de la CCIO abritera, donc, plusieurs rencontres de ce genre entre des entrepreneurs locaux spécialisés dans tous les secteurs économiques et industriels confondus. Selon des experts en économie et en analyse financière, la tendance des hommes d'affaires tunisiens à se rabattre sur le marché algérien est surtout née des effets et des retombées néfastes de la crise économique et financière internationale dont souffre beaucoup l'économie tunisienne ces dernières années, en raison de la faiblesse de ses exportations, mais également de la baisse constatée dans le volume d'exportation de la Tunisie, qui commercialise, notamment, l'huile d'olive sur le marché euroméditerranéen. Ce pays voisin tire aussi l'essentiel de ses ressources en devises de l'essor et du développement de son tourisme. En effet, pas moins de 1 million de touristes algériens (sans compter les millions de touristes européens et internationaux) visitent chaque année le pays de Zine El-Abidine Benali, ce qui rapporte à l'économie tunisienne des centaines de millions d'euros. Sans compter les achats et le shopping de masse des touristes algériens qui font fructifier le commerce de Tunis en augmentant sensiblement le chiffre d'affaires des commerçants de ce pays. Il faut dire que le gouvernement tunisien encourage et offre les moyens nécessaires à ces hommes d'affaires afin de conquérir et investir le marché algérien jugé juteux et porteur par de nombreux investisseurs étrangers, notamment européens, mais également américains et asiatiques, estiment des analystes en économie. A travers le dispositif d'incitation à l'investissement de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) et le climat d'affaires, ainsi que l'environnement économique national favorable, les opératuers économiques tunisiens ne pourront que s'intéresser aux potentialités économiques algèriennes et pourquoi pas lancer des projets d'investissement avec des partenaires algériens sur la base du principe 51% ( pour les nationaux) et 49% pour les investisseurs internationaux, tel que le stipule la loi de finances complémentaire 2010. Par ailleurs, un guide spécial d'implantation commerciale à l'étranger est mis à la disposition des différents acteurs économiques tunisiens les incitant à étudier des projets d'investissement en Algérie. L'axe le plus important pour les hommes d'affaires tunisiens concerne, notamment, les grands investissements créateurs de richesses et d'emplois, à savoir des "business plans" étalés sur des périodes à long terme. En effet, plusieurs sociétés tunisiennes sont actuellement actives en Algérie alors que d'autres possèdent des filiales et des représentations à Alger, tandis que de nombreuses autres entreprises de Tunisie envisagent carrément de délocaliser leurs activités dans les prochains mois. Des entrepreneurs tunisiens affirment que "sur mille entreprises venant de Tunisie et qui ont préféré internationaliser leurs activités, pas moins de 800 ont chosi la destination Algérie jugée très juteuse».

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