Il faut dire que depuis ces dernières années, très nombreuses sont les associations qui activent pour redonner à cette catégorie de la société, très importante, la place qui lui est due. Il faut dire que depuis ces dernières années, très nombreuses sont les associations qui activent pour redonner à cette catégorie de la société, très importante, la place qui lui est due. La formation et la sensibilisation de la femme rurale, l'amélioration de ses conditions sociales ainsi que la revalorisation de ses revenus demeurent, désormais, les objectifs premiers du réseau national des associations de développement rural avec intégration du genre. De plus en plus nombreuses sont les associations qui activent aujourd'hui pour l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations rurales, particulièrement des femmes pour leur permettre d'accéder à leurs droits en matière de développement. Alphabétisation, création d'emplois et différentes autres aides arrivent aujourd'hui aux sociétés rurales notamment les femmes dans les quatre coins du pays. Il faut dire que dernièrement un réseau se composant d'une vingtaine d'associations a vu le jour pour justement unifier les efforts et travailler ensemble pour aboutir à de meilleurs résultats. Selon ses fondateurs, «le réseau s'attellera, en outre, à mettre en place les fondements du mouvement associatif activant dans le genre et le développement rural et œuvrera au renforcement de ses capacités». «Ses programmes seront principalement axés sur la formation et la sensibilisation de la femme rurale, l'amélioration de ses conditions sociales ainsi que la revalorisation de ses revenus». Ateliers d'alphabétisation pour aider les femmes L'association de développement de la femme rurale de Batna est l'une de ces associations qui ont récemment rejoint ledit réseau pour la promotion de la femme rurale de la région mais aussi de plusieurs autres wilayas du le pays. Il faut souligner que la femme rurale, aujourd'hui, est, selon les différentes associations qui activent dans le domaine, «travaille dans de pénibles conditions durant 17 à 18 heures par jour afin d'assumer toutes les tâches qui lui sont confiées» donc le mouvement associatif, aujourd'hui, du moins ceux qui font partie du réseau, «viendra l'accompagner pour le lancement de projets à même d'améliorer son niveau de vie». L'association du développement de la femme rurale de la wilaya de Batna s'est donc fondée dans ce principe d'accompagner les femmes rurales des régions de l'est du pays. Née en 2006, la dite association s'est focalisée au départ sur l'importance de l'alphabétisation des femmes rurales et ce, «en ouvrant des ateliers d'écriture et de lecture le matin et de couture et de broderie ensuite de coiffure le soir», nous dira Fatima Haouch, vice-présidente de l'association. L'association défend aujourd'hui les intérêts de la femme rurale en l'intégrant dans le monde du travail et ce, en la soutenant pour démarrer ses propres petits projets dans différents domaines, l'élevage, les ateliers de couture et l'apiculture aussi qui semblent se faire sa petite place dans la région depuis ces quelques dernières années. L'aide de l'Etat reste aléatoire Cependant, les membres de l'association regrettent le caractère souvent éphémère de ces projets de développement et de proximité dont a bénéficié la femme rurale. Ce caractère est malheureusement induit par certaines mentalités. Il est important de signaler que sur les 1.541 communes du pays, 979 sont considérées comme rurales, alors que le reste a un taux de ruralité qui varie de 0 à 40% : « Les ménages ruraux représentent une population de quelque 13 millions d'habitants», ce qui justifie la nécessité d'accorder beaucoup plus d'importance à cette frange de la société algérienne, notamment la femme, surtout qu'elle a joué un rôle essentiel dans le développement de l'économie nationale à travers l'histoire, notamment durant la décennie noire ainsi que la place qu'elle doit occuper au sein de l'Algérie d'aujourd'hui. Il est important de noter aussi que les mentalités ont notablement changé et la femme rurale est de plus en plus consciente de son importance et de l'importance de prendre son destin en main et de ne pas rester les bras croisés et s'apitoyant sur son sort. Pour cela, il lui faut de l'aide pour confirmer son existence et montrer son savoir-faire. Bannir les mentalités rétrogrades Dans la wilaya de Batna, elles sont quatre associations à participer dans la promotion de la femme rurale, ce qui est un véritable exploit, dira la vice président de ladite association. «Déjà, avoir la conscience et la certitude et surtout la détermination de venir en aide à la femme rurale qui représente la majorité de la wilaya de Batna avec ses régions montagneuses et sa campagne, est en lui-même un grand pas que nous avons heureusement pu franchir, puisque dans un passé pourtant très récent, cela aurait été pris pour un délire de la part de cette société qui prend la femme pour une machine qui doit s'occuper de tout et même des travaux durs et physiques mais qui n'a pas à se plaindre ni à demander sont indépendance de l'homme qui, pourtant, dans la région ne fait pas grand-chose, alors qu'il est le mieux servi puisqu'il est tout simplement sacralisé par les traditions et les coutumes et les mentalités de la société algérienne et particulièrement villageoise», ajoute-t-elle. «Il est vrai que la femme rurale algérienne a dépassé ses plus grands soucis qui étaient, jusqu'à un passé très proche, l'insécurité et la difficulté de l'accès au savoir et aux connaissances», nous dira-t-elle. Mais une grande majorité des femmes en milieu rural aujourd'hui, bénéficie rarement des différents dispositifs étatiques. Tel est le constat établi par les nombreuses associations activant dans ces zones et les représentantes de cette catégorie de la population. Le problème des femmes rurales est, selon notre interlocutrice, comme plusieurs autres associations, « qu'elles ne bénéficient pas des dispositifs de l'Etat pour de nombreuses raisons. Souvent, parce qu'elles ne sont pas au courant de leur existence. Et même quand elles sont au courant, elles ne peuvent pas y prétendre pour des problèmes de mobilité, d'éloignement, d'analphabétisme et des procédures compliquées ». La femme rurale est, selon de nombreuses organisations, victime « d'une marginalisation de fait ». Pour remédier à cette situation, le mouvement associatif activant dans ce domaine, préconise «d'accompagner ces femmes et de leur faire parvenir l'information concernant les dispositifs auxquels elles ouvrent droit». L'autofinancement, moteur d'indépendance Il faut dire que malgré qu'on arrive peu à peu à dépasser les mentalités «villageoises» et les craintes des femmes rurales des préjugés de leur société ou de l'opposition de la famille notamment de la gente masculine, il faut avouer que la situation socioéconomique de la femme rurale est loin d'être reluisante, car elle est privée de ses droits les plus élémentaires, même si de petites améliorations sont constatées : « Elles n'ont pas droit à l'éducation ni à la santé. Elles sont souvent mariées très précocement. Le plus haut taux de mortalité maternelle est enregistré dans les régions rurales faute de prise en charge adéquate pour les parturientes.» La gent féminine dans les zones rurales reste soumise aux pressions familiales qui représentent le principal obstacle à son épanouissement. « Il nous arrive de proposer à des femmes des cours d'alphabétisation, mais elles se heurtent au refus catégorique de leurs maris, pères ou frères», se désole Fatima Houch. Il faut signaler que ladite association a beaucoup participé dans la promotion de la femme rurale du moins dans la région de Batna où plusieurs ateliers d'alphabétisation continuent aujourd'hui à attirer de plus en plus de femmes, notamment les jeunes filles assoiffées de connaissances et de savoir. Il est important de signaler vient de rejoindre le réseau national de la promotion de la femme rural qui avec 18 autres associations essaie de coordonner leurs actions dans le but de tracer une stratégie commune au profit de la femme rurale. L'objectif est d'aider la femme rurale dans la réalisation de ses projets. «Ces femmes ont besoin d'être formées et accompagnées afin qu'elles arrivent à vivre de leurs projets », a souligné la responsable. «Cette stratégie va permettre ainsi à ces femmes à apprendre comment commercialiser leurs produits du terroir». Il est important de rappeler en fin que le mouvement associatif a interpellé le ministère de l'Agriculture et du Développement rural afin d'intégrer le programme déjà tracé par ce même département au profit de la femme rurale. Selon le représentant du ministère de l'Agriculture, 12 mille projets ont été lancés l'année dernière au profit des zones rurales. D'ici 2015, ils seront 15 mille. L'objectif, a-t-il souligné, est d'atteindre une moyenne de 2.000 à 2.500 projets par an. La formation et la sensibilisation de la femme rurale, l'amélioration de ses conditions sociales ainsi que la revalorisation de ses revenus demeurent, désormais, les objectifs premiers du réseau national des associations de développement rural avec intégration du genre. De plus en plus nombreuses sont les associations qui activent aujourd'hui pour l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations rurales, particulièrement des femmes pour leur permettre d'accéder à leurs droits en matière de développement. Alphabétisation, création d'emplois et différentes autres aides arrivent aujourd'hui aux sociétés rurales notamment les femmes dans les quatre coins du pays. Il faut dire que dernièrement un réseau se composant d'une vingtaine d'associations a vu le jour pour justement unifier les efforts et travailler ensemble pour aboutir à de meilleurs résultats. Selon ses fondateurs, «le réseau s'attellera, en outre, à mettre en place les fondements du mouvement associatif activant dans le genre et le développement rural et œuvrera au renforcement de ses capacités». «Ses programmes seront principalement axés sur la formation et la sensibilisation de la femme rurale, l'amélioration de ses conditions sociales ainsi que la revalorisation de ses revenus». Ateliers d'alphabétisation pour aider les femmes L'association de développement de la femme rurale de Batna est l'une de ces associations qui ont récemment rejoint ledit réseau pour la promotion de la femme rurale de la région mais aussi de plusieurs autres wilayas du le pays. Il faut souligner que la femme rurale, aujourd'hui, est, selon les différentes associations qui activent dans le domaine, «travaille dans de pénibles conditions durant 17 à 18 heures par jour afin d'assumer toutes les tâches qui lui sont confiées» donc le mouvement associatif, aujourd'hui, du moins ceux qui font partie du réseau, «viendra l'accompagner pour le lancement de projets à même d'améliorer son niveau de vie». L'association du développement de la femme rurale de la wilaya de Batna s'est donc fondée dans ce principe d'accompagner les femmes rurales des régions de l'est du pays. Née en 2006, la dite association s'est focalisée au départ sur l'importance de l'alphabétisation des femmes rurales et ce, «en ouvrant des ateliers d'écriture et de lecture le matin et de couture et de broderie ensuite de coiffure le soir», nous dira Fatima Haouch, vice-présidente de l'association. L'association défend aujourd'hui les intérêts de la femme rurale en l'intégrant dans le monde du travail et ce, en la soutenant pour démarrer ses propres petits projets dans différents domaines, l'élevage, les ateliers de couture et l'apiculture aussi qui semblent se faire sa petite place dans la région depuis ces quelques dernières années. L'aide de l'Etat reste aléatoire Cependant, les membres de l'association regrettent le caractère souvent éphémère de ces projets de développement et de proximité dont a bénéficié la femme rurale. Ce caractère est malheureusement induit par certaines mentalités. Il est important de signaler que sur les 1.541 communes du pays, 979 sont considérées comme rurales, alors que le reste a un taux de ruralité qui varie de 0 à 40% : « Les ménages ruraux représentent une population de quelque 13 millions d'habitants», ce qui justifie la nécessité d'accorder beaucoup plus d'importance à cette frange de la société algérienne, notamment la femme, surtout qu'elle a joué un rôle essentiel dans le développement de l'économie nationale à travers l'histoire, notamment durant la décennie noire ainsi que la place qu'elle doit occuper au sein de l'Algérie d'aujourd'hui. Il est important de noter aussi que les mentalités ont notablement changé et la femme rurale est de plus en plus consciente de son importance et de l'importance de prendre son destin en main et de ne pas rester les bras croisés et s'apitoyant sur son sort. Pour cela, il lui faut de l'aide pour confirmer son existence et montrer son savoir-faire. Bannir les mentalités rétrogrades Dans la wilaya de Batna, elles sont quatre associations à participer dans la promotion de la femme rurale, ce qui est un véritable exploit, dira la vice président de ladite association. «Déjà, avoir la conscience et la certitude et surtout la détermination de venir en aide à la femme rurale qui représente la majorité de la wilaya de Batna avec ses régions montagneuses et sa campagne, est en lui-même un grand pas que nous avons heureusement pu franchir, puisque dans un passé pourtant très récent, cela aurait été pris pour un délire de la part de cette société qui prend la femme pour une machine qui doit s'occuper de tout et même des travaux durs et physiques mais qui n'a pas à se plaindre ni à demander sont indépendance de l'homme qui, pourtant, dans la région ne fait pas grand-chose, alors qu'il est le mieux servi puisqu'il est tout simplement sacralisé par les traditions et les coutumes et les mentalités de la société algérienne et particulièrement villageoise», ajoute-t-elle. «Il est vrai que la femme rurale algérienne a dépassé ses plus grands soucis qui étaient, jusqu'à un passé très proche, l'insécurité et la difficulté de l'accès au savoir et aux connaissances», nous dira-t-elle. Mais une grande majorité des femmes en milieu rural aujourd'hui, bénéficie rarement des différents dispositifs étatiques. Tel est le constat établi par les nombreuses associations activant dans ces zones et les représentantes de cette catégorie de la population. Le problème des femmes rurales est, selon notre interlocutrice, comme plusieurs autres associations, « qu'elles ne bénéficient pas des dispositifs de l'Etat pour de nombreuses raisons. Souvent, parce qu'elles ne sont pas au courant de leur existence. Et même quand elles sont au courant, elles ne peuvent pas y prétendre pour des problèmes de mobilité, d'éloignement, d'analphabétisme et des procédures compliquées ». La femme rurale est, selon de nombreuses organisations, victime « d'une marginalisation de fait ». Pour remédier à cette situation, le mouvement associatif activant dans ce domaine, préconise «d'accompagner ces femmes et de leur faire parvenir l'information concernant les dispositifs auxquels elles ouvrent droit». L'autofinancement, moteur d'indépendance Il faut dire que malgré qu'on arrive peu à peu à dépasser les mentalités «villageoises» et les craintes des femmes rurales des préjugés de leur société ou de l'opposition de la famille notamment de la gente masculine, il faut avouer que la situation socioéconomique de la femme rurale est loin d'être reluisante, car elle est privée de ses droits les plus élémentaires, même si de petites améliorations sont constatées : « Elles n'ont pas droit à l'éducation ni à la santé. Elles sont souvent mariées très précocement. Le plus haut taux de mortalité maternelle est enregistré dans les régions rurales faute de prise en charge adéquate pour les parturientes.» La gent féminine dans les zones rurales reste soumise aux pressions familiales qui représentent le principal obstacle à son épanouissement. « Il nous arrive de proposer à des femmes des cours d'alphabétisation, mais elles se heurtent au refus catégorique de leurs maris, pères ou frères», se désole Fatima Houch. Il faut signaler que ladite association a beaucoup participé dans la promotion de la femme rurale du moins dans la région de Batna où plusieurs ateliers d'alphabétisation continuent aujourd'hui à attirer de plus en plus de femmes, notamment les jeunes filles assoiffées de connaissances et de savoir. Il est important de signaler vient de rejoindre le réseau national de la promotion de la femme rural qui avec 18 autres associations essaie de coordonner leurs actions dans le but de tracer une stratégie commune au profit de la femme rurale. L'objectif est d'aider la femme rurale dans la réalisation de ses projets. «Ces femmes ont besoin d'être formées et accompagnées afin qu'elles arrivent à vivre de leurs projets », a souligné la responsable. «Cette stratégie va permettre ainsi à ces femmes à apprendre comment commercialiser leurs produits du terroir». Il est important de rappeler en fin que le mouvement associatif a interpellé le ministère de l'Agriculture et du Développement rural afin d'intégrer le programme déjà tracé par ce même département au profit de la femme rurale. Selon le représentant du ministère de l'Agriculture, 12 mille projets ont été lancés l'année dernière au profit des zones rurales. D'ici 2015, ils seront 15 mille. L'objectif, a-t-il souligné, est d'atteindre une moyenne de 2.000 à 2.500 projets par an.