Une réunion de travail entre le ministère de la Santé et les différents opérateurs dans le médicament se tient aujourd'hui au siège du ministère pour discuter de la troisième liste des médicaments interdits à l importation qui entrera en vigueur à partir de l'année prochaine. Les deux précédentes listes, la première établie en décembre 2008 et la seconde en février 2009, comptaient 239 médicaments interdits à l'importation dont les fabricants installés en Algérie se sont engagés à les produire localement. Ces deux listes ont été élaborées par un comité de coordination installé à cet effet qui avait auparavant discuté des critères d'interdiction. Le comité de concertation qui regroupe les représentants de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), du Syndicat algérien de l'industrie pharmaceutique (Saip), du groupe Saidal, du Laboratoire du contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) ainsi que ceux de la Pharmacie centrale des hôpitaux et des experts désignés par le ministère de la Santé avait pour mission d'arrêter une liste sans perturber le marché du médicament en tenant compte de critères objectifs.Or, pour cette fois-ci, apprend-on de source sûre, les opérateurs sont invités à discuter d'une liste qui n'a pas été étudiée par le comité de coordination. C'est à dire qu'ils seront mis devant le fait accompli. D'où leur appréhension légitime. Il y a d'ailleurs à soulever la problématique de la capacité de Saidal à faire face aux besoins nationaux. Pour rappel, le gouvernement a adopté un arrêté ministériel le 30 novembre 2008 relatif à l'interdiction d'importation des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine et fabriqués en Algérie pour encourager la production nationale et la consommation du générique. La facture d'importation des médicaments a atteint, en 2009, près deux milliards de dollars. Quant à la facture globale des produits pharmaceutiques, elle a atteint, la même année, 1 670,10 millions d'euros. Une réunion de travail entre le ministère de la Santé et les différents opérateurs dans le médicament se tient aujourd'hui au siège du ministère pour discuter de la troisième liste des médicaments interdits à l importation qui entrera en vigueur à partir de l'année prochaine. Les deux précédentes listes, la première établie en décembre 2008 et la seconde en février 2009, comptaient 239 médicaments interdits à l'importation dont les fabricants installés en Algérie se sont engagés à les produire localement. Ces deux listes ont été élaborées par un comité de coordination installé à cet effet qui avait auparavant discuté des critères d'interdiction. Le comité de concertation qui regroupe les représentants de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), du Syndicat algérien de l'industrie pharmaceutique (Saip), du groupe Saidal, du Laboratoire du contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) ainsi que ceux de la Pharmacie centrale des hôpitaux et des experts désignés par le ministère de la Santé avait pour mission d'arrêter une liste sans perturber le marché du médicament en tenant compte de critères objectifs.Or, pour cette fois-ci, apprend-on de source sûre, les opérateurs sont invités à discuter d'une liste qui n'a pas été étudiée par le comité de coordination. C'est à dire qu'ils seront mis devant le fait accompli. D'où leur appréhension légitime. Il y a d'ailleurs à soulever la problématique de la capacité de Saidal à faire face aux besoins nationaux. Pour rappel, le gouvernement a adopté un arrêté ministériel le 30 novembre 2008 relatif à l'interdiction d'importation des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine et fabriqués en Algérie pour encourager la production nationale et la consommation du générique. La facture d'importation des médicaments a atteint, en 2009, près deux milliards de dollars. Quant à la facture globale des produits pharmaceutiques, elle a atteint, la même année, 1 670,10 millions d'euros.