Il est apparu que 35% des Algériens ayant plus de 18 ans sont hypertendus. Les spécialistes affirment que ce taux peut s'accroître de manière très rapide dans les années à venir si des actions de prévention ne sont pas entreprises pour un contrôle régulier. Il est apparu que 35% des Algériens ayant plus de 18 ans sont hypertendus. Les spécialistes affirment que ce taux peut s'accroître de manière très rapide dans les années à venir si des actions de prévention ne sont pas entreprises pour un contrôle régulier. Lors d'une journée organisée par la Société algérienne d'hypertension artérielle (Saha) dans le cadre de la formation continue, plusieurs médecins, dont des spécialistes en cardiologie venus de différentes régions du pays étaient présents. Ainsi, lors des interventions et à travers les études réalisées, il est apparu que 35% des Algériens ayant plus de 18 ans sont hypertendus. Les spécialistes affirment que ce taux peu s'accroître d'une manière très rapide dans les années à venir si des actions de préventios ne sont pas entreprises pour à aller faire un contrôle régulier. La prévention commence dès l'enfance, a-t-on affirmé lors des débats. Pour sa part, le président de l'association, le professeur Salim Benkhedda, souligne que l'allaitement a un grand rôle pour se prémunir contre cette maladie de même que le sport. Les organisateurs de cette rencontre d'automne ont préféré entamer les communications par deux études effectuées dans la région du sud du pays, notamment à Aïn Salah et El-Ménia. Après six années de recherche, les résultats montrent que les gens du Sud sont de plus en plus touchés par l'hypertension. Selon l'étude du professeur Temmar de Ghardaïa, 64% des 573 personnes à la peau noire sont hypertendus. L'étude prouve aussi que 18,6% du taux global touche les sujets dont l'âge varie entre 40 à 48 ans. Le scientifique qui n'arrive pas à expliquer le phénomène estime cependant que le changement de mode de vie, l'alimentation, le stress gagnent de plus en plus de terrain dans cette région du Sud . «Quoi qu'il en soit les travaux se poursuivent pour arriver à une explication», a-t-il dit. Cette étude est confortée par celle du Dr Hamidi Farah, (service cardio du CHU de Blida) qui a fait une étude sur la prévalence de l'HTA dans l'oasis d'El-Ménia, qui explique que 60% des 636 sujets traités dans le cadre de l'étude sont des hypertendus. Dans sa première thèse, la scientifique impute cette augmentation d'HTA dans cette région au fait que l'eau contient beaucoup de sel par rapport à ce qui est prévu par l'OMS. Or, lors des débats, les participants ont rejeté cette thèse d'eau salée du fait que la région d'El-Menia qui contient une eau pure, connaît presque le même taux d'hypertendus. Le président de l'association a affirmé, lors de cette rencontre, que les causes de mortalité à travers le monde tout comme en Algérie sont les maladies cardiaques, mais les plus grands facteurs de risque de cette maladie cardiaque sont le diabète, l'hypertension, le tabac et l'obésité. « Ce sont des maladies de comportement sédentaire où les gens ont adopté un système de vie occidental qui est caractérisé par une mauvaise alimentation», a-t-il déclaré. Devant ce constat, le professeur lance un appel aux Algériens de changer de comportement dans l'alimentation. «Bouger plus et manger moins», préconise le cardiologue qui selon lui «mieux vaut construire un stade pour que les citoyens puissent y faire du sport plutôt que de construire une polyclinique». Parmi les praticiens présents, le Dr Rahmanu du service cardiologie au CHU Frantz-Fanon de Blida estime que ce type de rencontres est intéressant à plus d'un titre car il permet d'échanger des idées et expériences, ainsi qu'il s'inscrit dans le cadre de la formation des praticiens. Lors d'une journée organisée par la Société algérienne d'hypertension artérielle (Saha) dans le cadre de la formation continue, plusieurs médecins, dont des spécialistes en cardiologie venus de différentes régions du pays étaient présents. Ainsi, lors des interventions et à travers les études réalisées, il est apparu que 35% des Algériens ayant plus de 18 ans sont hypertendus. Les spécialistes affirment que ce taux peu s'accroître d'une manière très rapide dans les années à venir si des actions de préventios ne sont pas entreprises pour à aller faire un contrôle régulier. La prévention commence dès l'enfance, a-t-on affirmé lors des débats. Pour sa part, le président de l'association, le professeur Salim Benkhedda, souligne que l'allaitement a un grand rôle pour se prémunir contre cette maladie de même que le sport. Les organisateurs de cette rencontre d'automne ont préféré entamer les communications par deux études effectuées dans la région du sud du pays, notamment à Aïn Salah et El-Ménia. Après six années de recherche, les résultats montrent que les gens du Sud sont de plus en plus touchés par l'hypertension. Selon l'étude du professeur Temmar de Ghardaïa, 64% des 573 personnes à la peau noire sont hypertendus. L'étude prouve aussi que 18,6% du taux global touche les sujets dont l'âge varie entre 40 à 48 ans. Le scientifique qui n'arrive pas à expliquer le phénomène estime cependant que le changement de mode de vie, l'alimentation, le stress gagnent de plus en plus de terrain dans cette région du Sud . «Quoi qu'il en soit les travaux se poursuivent pour arriver à une explication», a-t-il dit. Cette étude est confortée par celle du Dr Hamidi Farah, (service cardio du CHU de Blida) qui a fait une étude sur la prévalence de l'HTA dans l'oasis d'El-Ménia, qui explique que 60% des 636 sujets traités dans le cadre de l'étude sont des hypertendus. Dans sa première thèse, la scientifique impute cette augmentation d'HTA dans cette région au fait que l'eau contient beaucoup de sel par rapport à ce qui est prévu par l'OMS. Or, lors des débats, les participants ont rejeté cette thèse d'eau salée du fait que la région d'El-Menia qui contient une eau pure, connaît presque le même taux d'hypertendus. Le président de l'association a affirmé, lors de cette rencontre, que les causes de mortalité à travers le monde tout comme en Algérie sont les maladies cardiaques, mais les plus grands facteurs de risque de cette maladie cardiaque sont le diabète, l'hypertension, le tabac et l'obésité. « Ce sont des maladies de comportement sédentaire où les gens ont adopté un système de vie occidental qui est caractérisé par une mauvaise alimentation», a-t-il déclaré. Devant ce constat, le professeur lance un appel aux Algériens de changer de comportement dans l'alimentation. «Bouger plus et manger moins», préconise le cardiologue qui selon lui «mieux vaut construire un stade pour que les citoyens puissent y faire du sport plutôt que de construire une polyclinique». Parmi les praticiens présents, le Dr Rahmanu du service cardiologie au CHU Frantz-Fanon de Blida estime que ce type de rencontres est intéressant à plus d'un titre car il permet d'échanger des idées et expériences, ainsi qu'il s'inscrit dans le cadre de la formation des praticiens.