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De la tumeur benigne à la tumeur maligne
DU KYSTE OVARIEN... AU CANCER DE L'OVAIRE
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 11 - 2010

Le kyste ovarien est une tumeur généralement bénigne. Mais lorsqu'elle se révèle maligne, c'est un cancer de l'ovaire. Si les kystes sont fréquents, heureusement les tumeurs cancéreuses sont rares.
Le kyste ovarien est une tumeur généralement bénigne. Mais lorsqu'elle se révèle maligne, c'est un cancer de l'ovaire. Si les kystes sont fréquents, heureusement les tumeurs cancéreuses sont rares.
Les kystes de l'ovaire peuvent survenir à tout âge et plus généralement à la puberté et avant la ménopause. Ils sont souvent découverts à l'occasion d'un examen gynécologique systématique ou d'une échographie pelvienne.
Parfois aussi, ils se manifestent par de petites douleurs du bas-ventre (souvent d'un seul côté et ressenties lors des rapports sexuels), des règles irrégulières accompagnées de métrorragies (saignements en dehors des règles) ou encore une gêne urinaire car si le kyste est volumineux, il tend à compresser la vessie et à entraîner une sensation de pesanteur.
Un kyste de l'ovaire peut également être suspecté lorsque la mise en route d'une grossesse se fait attendre (il peut bloquer l'ovulation). Une voie qui devient rauque et une pilosité qui s'accentue peuvent aussi mettre sur la piste d'une tumeur.
On distingue deux principaux types de kystes :
• Les kystes fonctionnels, favorisés par la contraception orale (en particulier les pilules minidosées), les médicaments stimulants ovariens et les grossesses (au premier trimestre). Ce sont les plus fréquents et en règle générale, ils disparaissent spontanément en quelques mois (entre 6 semaines et 3 mois).
Ils ont tendance à se former régulièrement, à chaque cycle. En effet, à chaque cycle, un follicule évolue pour donner un ovule. En cas de kyste, le follicule grossit anormalement sans libérer d'ovule. C'est notamment pour cette raison qu'un kyste peut retarder une grossesse.
• Les kystes organiques, également dits «vrais kystes», contiennent des éléments très inattendus dans un ovaire, comme du tissu graisseux, osseux, cartilagineux, dentaire, pileux, etc. On parle ainsi de kyste dermoïde lorsque les tissus ressemblent à ceux de la peau, de kyste séreux lorsque celui-ci est rempli de liquide, de kyste mucoïde (graisse) ou encore de dysembryome s'il contient des tissus de cheveux, de poils. Le plus souvent, il est nécessaire d'enlever de tels kystes car ils peuvent rompre l'abdomen.
Comment confirmer
le diagnostic ?
L'échographie est le premier outil de diagnostic. Réalisée par voie abdominale ou par voie endovaginale, elle permet de déterminer la taille du kyste, sa forme, sa localisation, sa mobilité, son caractère uni ou bilatéral, sa consistance homogène ou hétérogène, liquide ou solide, l'épaisseur de la paroi ou encore l'existence éventuelle de végétations intrakystiques. En cas de kyste fonctionnel, l'échographie montre une tumeur liquidienne, à paroi fine. L'évolution étant souvent spontanée, les examens complémentaires sont entrepris quelques semaines plus tard, le cas échéant, c'est-à-dire si le kyste n'a pas disparu. Toujours sous échographie, il est possible de faire une ponction. L'analyse de l'échantillon ainsi prélevé peut orienter le diagnostic vers un kyste fonctionnel ou organique.
Dans ce même objectif, un examen Doppler permettra la visualisation de la vascularisation du kyste. Si un cancer de l'ovaire est suspecté, on procède à un scanner de l'abdomen et du petit bassin.
Quels sont les traitements…
Dans les rares cas où un kyste fonctionnel ne disparaît pas spontanément, un traitement peut être prescrit. Il s'agit le plus souvent d'une pilule oestro-progestative fortement dosée. Si une complication est suspectée, on décide généralement de le retirer par coelioscopie (après une minuscule incision, un petit tube équipé d'une caméra et d'outils de prélèvement est inséré, permettant une intervention chirurgicale «ventre fermé»). Si c'est une tumeur maligne qui est suspectée, la patiente est immédiatement dirigée vers un centre spécialisé d'oncologie.
Quid du cancer de l'ovaire ?
Il est heureusement beaucoup plus rare que les kystes. Le risque est un peu plus élevé après la ménopause et chez les femmes (quel que soit leur âge) ayant des antécédents familiaux ou personnels de cancer du sein et/ou de l'ovaire. Ces patientes bénéficieront systématiquement d'une consultation particulièrement minutieuse. En cas de suspicion d'un cancer de l'ovaire, l'intervention se fait par laparotomie (incision de la paroi abdominale). Pendant l'intervention, un prélèvement est analysé afin de confirmer la nature cancéreuse du kyste. Si tel est le cas, on procède à une ablation de l'utérus, des trompes et des deux ovaires. Cette chirurgie est souvent complétée par une chimiothérapie.
Kystes : attention aux complications
Qu'ils soient organiques ou fonctionnels, certains kystes bénins peuvent entraîner des complications : c'est le cas lorsqu'ils effectuent une torsion, qu'ils se rompent ou s'infectent. Certains symptômes constituent, donc, une urgence nécessitant une intervention chirurgicale immédiate : douleur violente d'un côté, nausées, vomissements et pâleur. L'infection et la rupture s'accompagnent également d'une fièvre traînante.
Les kystes de l'ovaire peuvent survenir à tout âge et plus généralement à la puberté et avant la ménopause. Ils sont souvent découverts à l'occasion d'un examen gynécologique systématique ou d'une échographie pelvienne.
Parfois aussi, ils se manifestent par de petites douleurs du bas-ventre (souvent d'un seul côté et ressenties lors des rapports sexuels), des règles irrégulières accompagnées de métrorragies (saignements en dehors des règles) ou encore une gêne urinaire car si le kyste est volumineux, il tend à compresser la vessie et à entraîner une sensation de pesanteur.
Un kyste de l'ovaire peut également être suspecté lorsque la mise en route d'une grossesse se fait attendre (il peut bloquer l'ovulation). Une voie qui devient rauque et une pilosité qui s'accentue peuvent aussi mettre sur la piste d'une tumeur.
On distingue deux principaux types de kystes :
• Les kystes fonctionnels, favorisés par la contraception orale (en particulier les pilules minidosées), les médicaments stimulants ovariens et les grossesses (au premier trimestre). Ce sont les plus fréquents et en règle générale, ils disparaissent spontanément en quelques mois (entre 6 semaines et 3 mois).
Ils ont tendance à se former régulièrement, à chaque cycle. En effet, à chaque cycle, un follicule évolue pour donner un ovule. En cas de kyste, le follicule grossit anormalement sans libérer d'ovule. C'est notamment pour cette raison qu'un kyste peut retarder une grossesse.
• Les kystes organiques, également dits «vrais kystes», contiennent des éléments très inattendus dans un ovaire, comme du tissu graisseux, osseux, cartilagineux, dentaire, pileux, etc. On parle ainsi de kyste dermoïde lorsque les tissus ressemblent à ceux de la peau, de kyste séreux lorsque celui-ci est rempli de liquide, de kyste mucoïde (graisse) ou encore de dysembryome s'il contient des tissus de cheveux, de poils. Le plus souvent, il est nécessaire d'enlever de tels kystes car ils peuvent rompre l'abdomen.
Comment confirmer
le diagnostic ?
L'échographie est le premier outil de diagnostic. Réalisée par voie abdominale ou par voie endovaginale, elle permet de déterminer la taille du kyste, sa forme, sa localisation, sa mobilité, son caractère uni ou bilatéral, sa consistance homogène ou hétérogène, liquide ou solide, l'épaisseur de la paroi ou encore l'existence éventuelle de végétations intrakystiques. En cas de kyste fonctionnel, l'échographie montre une tumeur liquidienne, à paroi fine. L'évolution étant souvent spontanée, les examens complémentaires sont entrepris quelques semaines plus tard, le cas échéant, c'est-à-dire si le kyste n'a pas disparu. Toujours sous échographie, il est possible de faire une ponction. L'analyse de l'échantillon ainsi prélevé peut orienter le diagnostic vers un kyste fonctionnel ou organique.
Dans ce même objectif, un examen Doppler permettra la visualisation de la vascularisation du kyste. Si un cancer de l'ovaire est suspecté, on procède à un scanner de l'abdomen et du petit bassin.
Quels sont les traitements…
Dans les rares cas où un kyste fonctionnel ne disparaît pas spontanément, un traitement peut être prescrit. Il s'agit le plus souvent d'une pilule oestro-progestative fortement dosée. Si une complication est suspectée, on décide généralement de le retirer par coelioscopie (après une minuscule incision, un petit tube équipé d'une caméra et d'outils de prélèvement est inséré, permettant une intervention chirurgicale «ventre fermé»). Si c'est une tumeur maligne qui est suspectée, la patiente est immédiatement dirigée vers un centre spécialisé d'oncologie.
Quid du cancer de l'ovaire ?
Il est heureusement beaucoup plus rare que les kystes. Le risque est un peu plus élevé après la ménopause et chez les femmes (quel que soit leur âge) ayant des antécédents familiaux ou personnels de cancer du sein et/ou de l'ovaire. Ces patientes bénéficieront systématiquement d'une consultation particulièrement minutieuse. En cas de suspicion d'un cancer de l'ovaire, l'intervention se fait par laparotomie (incision de la paroi abdominale). Pendant l'intervention, un prélèvement est analysé afin de confirmer la nature cancéreuse du kyste. Si tel est le cas, on procède à une ablation de l'utérus, des trompes et des deux ovaires. Cette chirurgie est souvent complétée par une chimiothérapie.
Kystes : attention aux complications
Qu'ils soient organiques ou fonctionnels, certains kystes bénins peuvent entraîner des complications : c'est le cas lorsqu'ils effectuent une torsion, qu'ils se rompent ou s'infectent. Certains symptômes constituent, donc, une urgence nécessitant une intervention chirurgicale immédiate : douleur violente d'un côté, nausées, vomissements et pâleur. L'infection et la rupture s'accompagnent également d'une fièvre traînante.


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