Les deux chefs de file du mouvement de redressement, à savoir El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels et Mohamed-Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme, devaient comparaître hier, devant la commission de discipline, selon Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique. Les deux chefs de file du mouvement de redressement, à savoir El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels et Mohamed-Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme, devaient comparaître hier, devant la commission de discipline, selon Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique. La crise qui couve au vieux parti semble s'inscrire dans la durée. Pis, les hostilités entre les antagonistes vont crescendo. La tension monte d'un cran et les deux parties se montrent de plus en plus intransigeantes. Les deux chefs de file du mouvement de redressement, à savoir El-Hadi Khaldi, qui est également actuel ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, et Mohamed-Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme, devaient comparaître hier, devant la commission de discipline, selon Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique. Or, « on ne nous a rien notifié », nous répondait Mohamed-Seghir Kara, joint par téléphone. Une cacophonie qui ne dit pas son nom, mais qui renseigne sur le climat d'extrême tension qui prévaut au sein du vieux parti. Les deux parties s'adonnent à présent à un jeu d'échange d' « amabilités » par presse interposés. Si la direction ignore les animateurs de la dissidence, les redresseurs eux réagissent avec virulence à travers un communiqué dont nous détenons une copie. Ils déplorent grosse modo « des dérives organisationnelles, politiques et déontologiques », faisant allusion directe à Abdelhamid Si Affif. Ce dernier, narguant au plus haut degré ses interlocuteurs animateurs de la fronde, se dit « pas concerné par cette affaire ». Plus virulent, ce membre du BP du FLN considère l'agitation des redresseurs comme un « non-événement », l'affaire étant entre les mains de la commission de discipline du parti. « Si Affif est dépassé par les événements », réplique de son côté Mohamed-Seghir Kara, tout en regrettant le piétinement des valeurs et statuts directeurs du parti. Il dénonce par ailleurs la politique de « diviser pour régner » entreprise par la direction qui a choisi de traduire devant le conseil de discipline deux militants en épargnant d'autres. Le porte-parole du mouvement de redressement se dit, au nom de tous les militants qu'il représente, solidaire de Khaldi et Kara, et exige de là même la présence du secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, et du chargé des affaires extérieures au sein du BP, Abdelhamid Si Affif, ainsi que l'ensemble de la presse nationale, lors de leur passage devant le conseil de discipline. « Ce genre d'agissements n'est qu'un simple échantillon des dépassements et dérives quotidiennes au détriment des militants, du règlement intérieur, des bases et instances du parti de la part de Belkhadem et ses partisans », lit-on dans le communiqué des redresseurs. La crise se réinstalle de plus belle au sein du FLN, et le scénario de 2004 risque de se rééditer. Ira-t-on jusqu'à l'invalidation du 9e congrès du parti ? L'option est plausible, au vu de la consistance et de la détermination des animateurs du redressement. La crise qui couve au vieux parti semble s'inscrire dans la durée. Pis, les hostilités entre les antagonistes vont crescendo. La tension monte d'un cran et les deux parties se montrent de plus en plus intransigeantes. Les deux chefs de file du mouvement de redressement, à savoir El-Hadi Khaldi, qui est également actuel ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, et Mohamed-Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme, devaient comparaître hier, devant la commission de discipline, selon Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique. Or, « on ne nous a rien notifié », nous répondait Mohamed-Seghir Kara, joint par téléphone. Une cacophonie qui ne dit pas son nom, mais qui renseigne sur le climat d'extrême tension qui prévaut au sein du vieux parti. Les deux parties s'adonnent à présent à un jeu d'échange d' « amabilités » par presse interposés. Si la direction ignore les animateurs de la dissidence, les redresseurs eux réagissent avec virulence à travers un communiqué dont nous détenons une copie. Ils déplorent grosse modo « des dérives organisationnelles, politiques et déontologiques », faisant allusion directe à Abdelhamid Si Affif. Ce dernier, narguant au plus haut degré ses interlocuteurs animateurs de la fronde, se dit « pas concerné par cette affaire ». Plus virulent, ce membre du BP du FLN considère l'agitation des redresseurs comme un « non-événement », l'affaire étant entre les mains de la commission de discipline du parti. « Si Affif est dépassé par les événements », réplique de son côté Mohamed-Seghir Kara, tout en regrettant le piétinement des valeurs et statuts directeurs du parti. Il dénonce par ailleurs la politique de « diviser pour régner » entreprise par la direction qui a choisi de traduire devant le conseil de discipline deux militants en épargnant d'autres. Le porte-parole du mouvement de redressement se dit, au nom de tous les militants qu'il représente, solidaire de Khaldi et Kara, et exige de là même la présence du secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, et du chargé des affaires extérieures au sein du BP, Abdelhamid Si Affif, ainsi que l'ensemble de la presse nationale, lors de leur passage devant le conseil de discipline. « Ce genre d'agissements n'est qu'un simple échantillon des dépassements et dérives quotidiennes au détriment des militants, du règlement intérieur, des bases et instances du parti de la part de Belkhadem et ses partisans », lit-on dans le communiqué des redresseurs. La crise se réinstalle de plus belle au sein du FLN, et le scénario de 2004 risque de se rééditer. Ira-t-on jusqu'à l'invalidation du 9e congrès du parti ? L'option est plausible, au vu de la consistance et de la détermination des animateurs du redressement.