La crise du FLN n'est pas près de s'estomper tant le fossé entre les deux parties en conflit va, chaque jour, s'élargissant. Le mouvement de « redressement et d'authenticité », qui a déclenché les hostilités en déclarant ouvertement son opposition à la ligne politique adoptée par la direction du vieux parti, son secrétaire général en tête, semble farouchement déterminé à aller de l'avant dans son mouvement de fronde. « Nous sommes décidés à poursuivre notre action jusqu'à ce les rênes du parti reviennent à ses militants » nous a déclarés Mohamed Seghir Kara, porte-parole du mouvement de redressement. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a estimé que «c'est parce qu'il y a eu des dérives que des militants et des cadres dirigeants du parti ont pris leurs responsabilités dans l'objectif de redresser cette situation, sauver le parti et lui rendre la place et l'aura qu'il mérite ». Interpellé sur la menace brandie par le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, de traduire les frondeurs devant la commission de discipline centrale, notre interlocuteur ne s'est montré aucunement inquiet. Pour Mohamed Seghir Kara « ceci constitue une véritable mascarade, car celui qui doit être traduit devant la commission de discipline c'est le secrétaire général. C'est lui qui a cassé le parti et violé son règlement intérieur et son statut ». face à la montée de la contestation incarnée par le mouvement de « redressement et de l'authenticité » Abdelaziz Belkhadem a appelé à la « réactivation » de la commission de discipline et à même saisi cette instance pour examiner notamment les cas du ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, et de Mohamed Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme. Belkhadem, en s'en prenant aux deux principaux animateurs de l'opposition, espère circonscrire le mouvement qui commence sérieusement à faire tache d'huile. En effet, un peu partout le mouvement fait des émules. Des cellules sont installées ça et là à travers l'ensemble du pays. « Cela prouve que les militants en ont marre des agissements de la direction du parti» dira Mohamed Seghir Kara qui se refuse cependant à reconnaître que c'est le bureau national du mouvement de redressement qui inspire directement la création de ces cellules locales. Il faut dire que le ministre El Hadi Khaldi a déclaré, il y a quelques jours, que « le mouvement ne va pas installer des structures parallèles ». Cette énième crise que traverse le vieux parti est née des suites des fratricides luttes apparues à la faveur de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas. Une opération qui a été jalonnée par une violence inouïe où les militants se sont battus à coups de couteaux, de barres de fer, voire même des armes à feu. Une situation qui en dit long sur la dégradation et de la situation interne qui prévaut au sein du parti. Et c'est cette situation, du moins en apparence, qui a poussé de cadres dirigeants, des ministres en activité ou à la retraite, des députés et des sénateurs, à monter au creneau en déclarant leur opposition à la politique du secrétaire général du parti qui a pourtant triomphé, il y a juste quelques mois, lorsque le 9e congrés lui a attribué de larges prérogatives. Belkhadem, qui fait face à sa plus grande crise depuis qu'il est à la tête du FLN, aura du mal à apaiser les esprits tant, il faut le dire, les deux protagonistes ont atteint un point de non retour et la fracture semble irrévocable. La crise du FLN n'est pas près de s'estomper tant le fossé entre les deux parties en conflit va, chaque jour, s'élargissant. Le mouvement de « redressement et d'authenticité », qui a déclenché les hostilités en déclarant ouvertement son opposition à la ligne politique adoptée par la direction du vieux parti, son secrétaire général en tête, semble farouchement déterminé à aller de l'avant dans son mouvement de fronde. « Nous sommes décidés à poursuivre notre action jusqu'à ce les rênes du parti reviennent à ses militants » nous a déclarés Mohamed Seghir Kara, porte-parole du mouvement de redressement. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a estimé que «c'est parce qu'il y a eu des dérives que des militants et des cadres dirigeants du parti ont pris leurs responsabilités dans l'objectif de redresser cette situation, sauver le parti et lui rendre la place et l'aura qu'il mérite ». Interpellé sur la menace brandie par le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, de traduire les frondeurs devant la commission de discipline centrale, notre interlocuteur ne s'est montré aucunement inquiet. Pour Mohamed Seghir Kara « ceci constitue une véritable mascarade, car celui qui doit être traduit devant la commission de discipline c'est le secrétaire général. C'est lui qui a cassé le parti et violé son règlement intérieur et son statut ». face à la montée de la contestation incarnée par le mouvement de « redressement et de l'authenticité » Abdelaziz Belkhadem a appelé à la « réactivation » de la commission de discipline et à même saisi cette instance pour examiner notamment les cas du ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, et de Mohamed Seghir Kara, ex-ministre du Tourisme. Belkhadem, en s'en prenant aux deux principaux animateurs de l'opposition, espère circonscrire le mouvement qui commence sérieusement à faire tache d'huile. En effet, un peu partout le mouvement fait des émules. Des cellules sont installées ça et là à travers l'ensemble du pays. « Cela prouve que les militants en ont marre des agissements de la direction du parti» dira Mohamed Seghir Kara qui se refuse cependant à reconnaître que c'est le bureau national du mouvement de redressement qui inspire directement la création de ces cellules locales. Il faut dire que le ministre El Hadi Khaldi a déclaré, il y a quelques jours, que « le mouvement ne va pas installer des structures parallèles ». Cette énième crise que traverse le vieux parti est née des suites des fratricides luttes apparues à la faveur de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas. Une opération qui a été jalonnée par une violence inouïe où les militants se sont battus à coups de couteaux, de barres de fer, voire même des armes à feu. Une situation qui en dit long sur la dégradation et de la situation interne qui prévaut au sein du parti. Et c'est cette situation, du moins en apparence, qui a poussé de cadres dirigeants, des ministres en activité ou à la retraite, des députés et des sénateurs, à monter au creneau en déclarant leur opposition à la politique du secrétaire général du parti qui a pourtant triomphé, il y a juste quelques mois, lorsque le 9e congrés lui a attribué de larges prérogatives. Belkhadem, qui fait face à sa plus grande crise depuis qu'il est à la tête du FLN, aura du mal à apaiser les esprits tant, il faut le dire, les deux protagonistes ont atteint un point de non retour et la fracture semble irrévocable.