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Les étudiants en grève de la faim depuis plus d'une semaine
Bouzareah, Université d'Alger "2" département de philosophie
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 11 - 2010

Les étudiants licenciés du département de philosophie à l'université d'Alger 2 de Bouzareah ont entamé, depuis mardi dernier, une grève de la faim ponctuée par des nuits blanches devant le rectorat de ladite université.
Les étudiants licenciés du département de philosophie à l'université d'Alger 2 de Bouzareah ont entamé, depuis mardi dernier, une grève de la faim ponctuée par des nuits blanches devant le rectorat de ladite université.
Ce mouvement de contestation a été initié à l'appel de l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens). Les contestataires revendiquent pourtant simplement le droit de participer aux concours de magistère. Depuis le début de l'année universitaire 2010/2011 ces étudiants grévistes n'ont eu de cesse de revendiquer ce droit auprès de leur tutelle. Les contestataires affirment que cette action est celle de la dernière chance expliquant de ce fait : «Attendu que nos revendications sont rejetées, on a entamé une grève de la faim illimitée». «On réclame le droit de participer aux concours de magistère en tant qu'étudiants licenciés. Nous ne comprenons pas le motif de ce rejet. Cette situation nous force à monter au créneau d'où notre grève de la faim illimitée pour faire aboutir notre revendication», nous déclare un étudiant membre de l'UNEA.
Avenir hypothéqué par les mesures régissant les offres d'emploi
Une étudiante concernée par ledit problème nous dira quant à elle : «Les nouvelles mesures régissant les offres d'emplois marginalisent les licenciés en philosophie», et d'ajouter : «On a hypothéqué notre avenir en faisant le choix d'étudier une spécialité qui nous a mené vers l'inconnu». Les étudiants grévistes dénoncent ainsi le refus incompréhensible de leur participation au concours de magistère, cela en dépit de leurs capacités indéniables, puisque la plupart d'entre eux sont des majors de promo. «J'ai terminé mes quatre années d'études en qualité de major de promo, et on me refuse le droit de participer au concours d'accès au études de magistère, c'est intolérable !», déplore un autre étudiant. À noter que le nombre d'étudiants détenteurs de licences dépasse les neuf cents. Ce qu'il faut dire c'est que l'état de santé des étudiants grévistes ne cesse de se détériorer et l'on a même assisté, jeudi dernier, à l'évacuation en urgence d'une étudiante. Samedi dernier c'était au tour de deux autres étudiants, rejoints par l'un de leur camarade le lendemain.
Détérioration inquiétante de l'état de santé des grévistes
Quatre étudiants ont été ainsi évacués vers l'hôpital de Beni Messous dans un état de santé inquiétant, mais ce qu'il faut dire c'est que tous ceux qui mettent ainsi leur vie en danger devant le rectorat de l'université de philosophie ne sont pas en meilleur état. Smaïl, l'un des étudiants évacué en urgence nous dira à ce propos : «Même si j'ai été évacué vers l'hôpital en urgence et que le médecin m'a mis en garde concernant la détérioration de mon état de santé je ne compte pas cesser cette grève même si elle doit me coûter la vie». Ainsi la détermination de ces étudiants ne faiblit pas et ils ne comptent pas mettre fin à leur mouvement suicidaire avant d'avoir eu gain de cause.
L'ultime SOS de près de mille "enfants" en danger de mort
Les étudiants grévistes ont envoyé dans ce sens un communiqué, dont nous détenons une copie, à l'ensemble des responsables de l'éducation, ainsi qu'au président de la République. Ils espèrent cette fois-ci que leur cri de détresse soit enfin entendu et recoive un écho favorable. Ils estiment leur revendication légitime puisqu'elle met en jeu leur avenir professionnel et ne comprennent pas l'entêtement de leur tutelle à les écarter de ce concours. La sonnette d'alarme est tirée car tout porte à croire que ces jeunes étudiants sont déterminés à mener leur mouvement jusqu'à la mort.
Ce mouvement de contestation a été initié à l'appel de l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens). Les contestataires revendiquent pourtant simplement le droit de participer aux concours de magistère. Depuis le début de l'année universitaire 2010/2011 ces étudiants grévistes n'ont eu de cesse de revendiquer ce droit auprès de leur tutelle. Les contestataires affirment que cette action est celle de la dernière chance expliquant de ce fait : «Attendu que nos revendications sont rejetées, on a entamé une grève de la faim illimitée». «On réclame le droit de participer aux concours de magistère en tant qu'étudiants licenciés. Nous ne comprenons pas le motif de ce rejet. Cette situation nous force à monter au créneau d'où notre grève de la faim illimitée pour faire aboutir notre revendication», nous déclare un étudiant membre de l'UNEA.
Avenir hypothéqué par les mesures régissant les offres d'emploi
Une étudiante concernée par ledit problème nous dira quant à elle : «Les nouvelles mesures régissant les offres d'emplois marginalisent les licenciés en philosophie», et d'ajouter : «On a hypothéqué notre avenir en faisant le choix d'étudier une spécialité qui nous a mené vers l'inconnu». Les étudiants grévistes dénoncent ainsi le refus incompréhensible de leur participation au concours de magistère, cela en dépit de leurs capacités indéniables, puisque la plupart d'entre eux sont des majors de promo. «J'ai terminé mes quatre années d'études en qualité de major de promo, et on me refuse le droit de participer au concours d'accès au études de magistère, c'est intolérable !», déplore un autre étudiant. À noter que le nombre d'étudiants détenteurs de licences dépasse les neuf cents. Ce qu'il faut dire c'est que l'état de santé des étudiants grévistes ne cesse de se détériorer et l'on a même assisté, jeudi dernier, à l'évacuation en urgence d'une étudiante. Samedi dernier c'était au tour de deux autres étudiants, rejoints par l'un de leur camarade le lendemain.
Détérioration inquiétante de l'état de santé des grévistes
Quatre étudiants ont été ainsi évacués vers l'hôpital de Beni Messous dans un état de santé inquiétant, mais ce qu'il faut dire c'est que tous ceux qui mettent ainsi leur vie en danger devant le rectorat de l'université de philosophie ne sont pas en meilleur état. Smaïl, l'un des étudiants évacué en urgence nous dira à ce propos : «Même si j'ai été évacué vers l'hôpital en urgence et que le médecin m'a mis en garde concernant la détérioration de mon état de santé je ne compte pas cesser cette grève même si elle doit me coûter la vie». Ainsi la détermination de ces étudiants ne faiblit pas et ils ne comptent pas mettre fin à leur mouvement suicidaire avant d'avoir eu gain de cause.
L'ultime SOS de près de mille "enfants" en danger de mort
Les étudiants grévistes ont envoyé dans ce sens un communiqué, dont nous détenons une copie, à l'ensemble des responsables de l'éducation, ainsi qu'au président de la République. Ils espèrent cette fois-ci que leur cri de détresse soit enfin entendu et recoive un écho favorable. Ils estiment leur revendication légitime puisqu'elle met en jeu leur avenir professionnel et ne comprennent pas l'entêtement de leur tutelle à les écarter de ce concours. La sonnette d'alarme est tirée car tout porte à croire que ces jeunes étudiants sont déterminés à mener leur mouvement jusqu'à la mort.


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