L'USDP semble assuré de la victoire dans ce scrutin très critiqué mais qui pourrait malgré tout offrir à l'opposition un premier espace de parole au sein des futurs Parlement bicaméral national et assemblées régionales. L'USDP semble assuré de la victoire dans ce scrutin très critiqué mais qui pourrait malgré tout offrir à l'opposition un premier espace de parole au sein des futurs Parlement bicaméral national et assemblées régionales. Les premiers résultats des élections en Birmanie ont commencé à tomber au compte-gouttes hier a rapporté le journal Le Monde dans sa livraison d'hier. Le paravent politique de la junte, le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), présentait 27 ministres en exercice et briguait la totalité des 1.158 sièges mis aux voix, selon les médias officiels. Son rival, le Parti de l'unité nationale (UNP), également appuyé par l'armée, présentait des candidats à 980 sièges. L'USDP semble assuré de la victoire dans ce scrutin très critiqué, mais qui pourrait malgré tout offrir à l'opposition un premier espace de parole au sein des futurs Parlement bicaméral national et assemblées régionales. La seule contrariété pour la junte pourrait venir d'une victoire de l'UNP, proche d'une frange de l'armée qui n'est pas celle du chef de la junte, Than Shwe. Un quart des sièges du Parlement étant réservé aux généraux en activité, ces deux partis n'ont besoin de glaner que 26% de ceux restant pour assurer à l'armée et à ses pendants politiques une majorité absolue. Les électeurs ont voté "librement et joyeusement" Le quotidien gouvernemental New Light of Myanmar publie des listes de candidats élus car seuls en lice dans un certain nombre de circonscriptions. Le site Internet birman en exil Irrawaddy annonce pour sa part des résultats, non officiels, favorables à des militaires ou membres de l'opposition. Les électeurs ont voté "librement et joyeusement" selon la télévision officielle, mais les témoignages recueillis suggèrent plutôt une participation faible et des fraudes massives. Les résultats officiels et définitifs ne sont pas attendus avant plusieurs jours dans ce pays de quelque 50 millions d'habitants, dont une grande partie vit dans des zones montagneuses et isolées. Plus de 29 millions de personnes étaient appelées aux urnes. Six partis pro-démocratie ont pourtant déposé plainte pour fraude, affirmant que les employés de l'Etat avaient été forcés de voter pour l'USDP. Combats à l'arme lourde Le processus est considéré comme une manipulation de la junte pour se doter d'un vernis civil tout en conservant le pouvoir. Les militaires se sont succédé à la tête de la Birmanie depuis 1962. Le précédent scrutin en 1990 avait été remporté par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de la Pix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Mais la LND a boycotté ce scrutin et a en conséquence été dissoute. L'opposante, en résidence surveillée sans interruption depuis 2003 et pendant quinze des vingt et une dernières années, pourrait être libérée d'ici quelques jours. Au lendemain des premières élections en Birmanie depuis vingt ans, des combats à l'arme lourde ont éclaté, lundi, dans la ville de Myawaddy, dans l'Etat karen du sud-est de la Birmanie, à la frontière avec la Thaïlande, entre des rebelles karens et l'armée birmane. Une roquette RPG a touché la ville de Mae Sot, en Thaïlande, faisant cinq blessés, a ajouté un responsable militaire thaïlandais à la frontière. "Les coups de feu se sont calmés, mais l'opération militaire continue aux alentours de Myawaddy. Le Japon a "appelé à la libération immédiate d'Aung San Suu Kyi et à l'ouverture d'un réel dialogue avec elle et la Ligue nationale pour la démocratie", a-t-il ajouté. Tokyo a également demandé aux généraux birmans de libérer les détenus politiques, de transmettre le pouvoir à un gouvernement civil, et de respecter les droits de l'Homme et les libertés fondamentales. Contrairement aux grands pays occidentaux, le Japon a conservé des relations commerciales et un dialogue avec la Birmanie, de crainte qu'une politique trop ferme à l'égard de la junte ne la pousse encore davantage dans les bras de la Chine, principal soutien politique et partenaire commercial de la Birmanie. Les premiers résultats des élections en Birmanie ont commencé à tomber au compte-gouttes hier a rapporté le journal Le Monde dans sa livraison d'hier. Le paravent politique de la junte, le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), présentait 27 ministres en exercice et briguait la totalité des 1.158 sièges mis aux voix, selon les médias officiels. Son rival, le Parti de l'unité nationale (UNP), également appuyé par l'armée, présentait des candidats à 980 sièges. L'USDP semble assuré de la victoire dans ce scrutin très critiqué, mais qui pourrait malgré tout offrir à l'opposition un premier espace de parole au sein des futurs Parlement bicaméral national et assemblées régionales. La seule contrariété pour la junte pourrait venir d'une victoire de l'UNP, proche d'une frange de l'armée qui n'est pas celle du chef de la junte, Than Shwe. Un quart des sièges du Parlement étant réservé aux généraux en activité, ces deux partis n'ont besoin de glaner que 26% de ceux restant pour assurer à l'armée et à ses pendants politiques une majorité absolue. Les électeurs ont voté "librement et joyeusement" Le quotidien gouvernemental New Light of Myanmar publie des listes de candidats élus car seuls en lice dans un certain nombre de circonscriptions. Le site Internet birman en exil Irrawaddy annonce pour sa part des résultats, non officiels, favorables à des militaires ou membres de l'opposition. Les électeurs ont voté "librement et joyeusement" selon la télévision officielle, mais les témoignages recueillis suggèrent plutôt une participation faible et des fraudes massives. Les résultats officiels et définitifs ne sont pas attendus avant plusieurs jours dans ce pays de quelque 50 millions d'habitants, dont une grande partie vit dans des zones montagneuses et isolées. Plus de 29 millions de personnes étaient appelées aux urnes. Six partis pro-démocratie ont pourtant déposé plainte pour fraude, affirmant que les employés de l'Etat avaient été forcés de voter pour l'USDP. Combats à l'arme lourde Le processus est considéré comme une manipulation de la junte pour se doter d'un vernis civil tout en conservant le pouvoir. Les militaires se sont succédé à la tête de la Birmanie depuis 1962. Le précédent scrutin en 1990 avait été remporté par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de la Pix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Mais la LND a boycotté ce scrutin et a en conséquence été dissoute. L'opposante, en résidence surveillée sans interruption depuis 2003 et pendant quinze des vingt et une dernières années, pourrait être libérée d'ici quelques jours. Au lendemain des premières élections en Birmanie depuis vingt ans, des combats à l'arme lourde ont éclaté, lundi, dans la ville de Myawaddy, dans l'Etat karen du sud-est de la Birmanie, à la frontière avec la Thaïlande, entre des rebelles karens et l'armée birmane. Une roquette RPG a touché la ville de Mae Sot, en Thaïlande, faisant cinq blessés, a ajouté un responsable militaire thaïlandais à la frontière. "Les coups de feu se sont calmés, mais l'opération militaire continue aux alentours de Myawaddy. Le Japon a "appelé à la libération immédiate d'Aung San Suu Kyi et à l'ouverture d'un réel dialogue avec elle et la Ligue nationale pour la démocratie", a-t-il ajouté. Tokyo a également demandé aux généraux birmans de libérer les détenus politiques, de transmettre le pouvoir à un gouvernement civil, et de respecter les droits de l'Homme et les libertés fondamentales. Contrairement aux grands pays occidentaux, le Japon a conservé des relations commerciales et un dialogue avec la Birmanie, de crainte qu'une politique trop ferme à l'égard de la junte ne la pousse encore davantage dans les bras de la Chine, principal soutien politique et partenaire commercial de la Birmanie.