Une exposition dédiée à l'artisanat traditionnel, ouverte lundi aux ''Galeries de l'artisanat'' nouvellement réceptionnées à M'sila, a été surtout marquée par l'exposition de parkas et de manteaux en pure laine et en ''oubar'' (poil de chameau). œuvres de l'artisan Khaled Karkoub de Médéa. Ces pardessus apportent une note de modernité et de mise au goût du jour d'articles vestimentaires traditionnels qui n'en perdent pas pour autant leur cote, affirme cet artisan. Imperméable et résistant au froid, tout en gardant de la légèreté, le tissu préparé artisanalement en pure laine ou en ''oubar'' est particulièrement commode pour la confection de pardessus à même de protéger efficacement contre les journées glaciales de l'hiver, souligne M. Karkoub. Selon cet artisan qui semble abhorrer la teinture de la laine, une pratique, soutient-il, contre-indiquée pour la laine de qualité, la couleur préférée des clients reste le noir à condition que ce soit la couleur originelle de la laine. Une parka en oubar coûte, cependant, plus de 10 mille dinars, confie ce Médéen qui estime que la légèreté de ce vêtement et sa couleur marron proche de celle du vrai cachemire en font un habit très prisé par les jeunes qui, assure-t-il, les préfèrent aux traditionnels burnous et kachabias. En dépit de la bonne vente de ses parkas et manteaux en laine et en poil de chameau, cet artisan affirme continuer toujours à confectionner des burnous et kachabia par souci, note-t-il, de satisfaire tous les goûts. Une quarantaine d'artisans participent à cette exposition. La majorité sont des tisserands avec, à leurs côtés, des couteliers de Boussaâda et des couturiers spécialisés dans la confection de la traditionnelle gandoura m'silie. Cette exposition est la première manifestation à se tenir dans les Galeries de l'artisanat traditionnel ouvertes au début de cette semaine dans la capitale du Hodna. Magra (M'sila) Plusieurs projets importants en voie de réception Plusieurs projets ayant nécessité un investissement total d'un milliard de dinars et liés aux secteurs des transports, de la santé, de l'hydraulique et de la culture, seront réceptionnés ''avant fin 2010'' dans la daïra de Magra (M'sila), a-t-on indiqué lundi aux services de la wilaya. Il s'agit, notamment, d'une gare routière destinée à prendre en charge, annuellement, quelque 2 millions de voyageurs en partance (ou en provenance) des principales villes de la wilaya, ainsi que des wilayas de Batna et de Sétif. Composée des communes de Barhoum, Dehahna, Belaïba, Aïn Khadra et Magra, cette daïra de 200 mille habitants verra également le renforcement de l'offre locale de prestations sanitaires par l'ouverture d'un nouvel hôpital de 60 lits, a-t-on ajouté, notant que le secteur de la santé devra être renforcé, début 2011, par l'ouverture d'un centre de santé à Dehahna. Perchée sur un site montagneux, la commune de Dehahna, où l'hiver est particulièrement rude, avait été récemment raccordée, pour un coût de près de 340 mille millions de dinars, au gaz naturel, alimentant 272 foyers en attendant l'élargissement du réseau à d'autres mechtas et villages d'ici la fin de l'année. Pour améliorer l'alimentation en eau potable des populations locales, 2 mille m3 ont été mobilisés pour l'approvisionnement des dechras d'Ouled Mebarek et Debabha, dans la commune de Magra. Trois bibliothèques devraient être, en outre, réceptionnées à Dehahna, Magra et Aïn Khedra qui auront une capacité d'accueil globale de 250 places. Ces mêmes communes verront également, au cours des deux prochains mois, la réception de trois crèches à même de recevoir et de prendre en charge 200 enfants. L'entrée en phase d'exploitation de l'ensemble des ces infrastructures devra favoriser la création de nombreux emplois au profit des jeunes et des diplômés résidant dans cette daïra, ont ajouté les services de la wilaya. Une exposition dédiée à l'artisanat traditionnel, ouverte lundi aux ''Galeries de l'artisanat'' nouvellement réceptionnées à M'sila, a été surtout marquée par l'exposition de parkas et de manteaux en pure laine et en ''oubar'' (poil de chameau). œuvres de l'artisan Khaled Karkoub de Médéa. Ces pardessus apportent une note de modernité et de mise au goût du jour d'articles vestimentaires traditionnels qui n'en perdent pas pour autant leur cote, affirme cet artisan. Imperméable et résistant au froid, tout en gardant de la légèreté, le tissu préparé artisanalement en pure laine ou en ''oubar'' est particulièrement commode pour la confection de pardessus à même de protéger efficacement contre les journées glaciales de l'hiver, souligne M. Karkoub. Selon cet artisan qui semble abhorrer la teinture de la laine, une pratique, soutient-il, contre-indiquée pour la laine de qualité, la couleur préférée des clients reste le noir à condition que ce soit la couleur originelle de la laine. Une parka en oubar coûte, cependant, plus de 10 mille dinars, confie ce Médéen qui estime que la légèreté de ce vêtement et sa couleur marron proche de celle du vrai cachemire en font un habit très prisé par les jeunes qui, assure-t-il, les préfèrent aux traditionnels burnous et kachabias. En dépit de la bonne vente de ses parkas et manteaux en laine et en poil de chameau, cet artisan affirme continuer toujours à confectionner des burnous et kachabia par souci, note-t-il, de satisfaire tous les goûts. Une quarantaine d'artisans participent à cette exposition. La majorité sont des tisserands avec, à leurs côtés, des couteliers de Boussaâda et des couturiers spécialisés dans la confection de la traditionnelle gandoura m'silie. Cette exposition est la première manifestation à se tenir dans les Galeries de l'artisanat traditionnel ouvertes au début de cette semaine dans la capitale du Hodna. Magra (M'sila) Plusieurs projets importants en voie de réception Plusieurs projets ayant nécessité un investissement total d'un milliard de dinars et liés aux secteurs des transports, de la santé, de l'hydraulique et de la culture, seront réceptionnés ''avant fin 2010'' dans la daïra de Magra (M'sila), a-t-on indiqué lundi aux services de la wilaya. Il s'agit, notamment, d'une gare routière destinée à prendre en charge, annuellement, quelque 2 millions de voyageurs en partance (ou en provenance) des principales villes de la wilaya, ainsi que des wilayas de Batna et de Sétif. Composée des communes de Barhoum, Dehahna, Belaïba, Aïn Khadra et Magra, cette daïra de 200 mille habitants verra également le renforcement de l'offre locale de prestations sanitaires par l'ouverture d'un nouvel hôpital de 60 lits, a-t-on ajouté, notant que le secteur de la santé devra être renforcé, début 2011, par l'ouverture d'un centre de santé à Dehahna. Perchée sur un site montagneux, la commune de Dehahna, où l'hiver est particulièrement rude, avait été récemment raccordée, pour un coût de près de 340 mille millions de dinars, au gaz naturel, alimentant 272 foyers en attendant l'élargissement du réseau à d'autres mechtas et villages d'ici la fin de l'année. Pour améliorer l'alimentation en eau potable des populations locales, 2 mille m3 ont été mobilisés pour l'approvisionnement des dechras d'Ouled Mebarek et Debabha, dans la commune de Magra. Trois bibliothèques devraient être, en outre, réceptionnées à Dehahna, Magra et Aïn Khedra qui auront une capacité d'accueil globale de 250 places. Ces mêmes communes verront également, au cours des deux prochains mois, la réception de trois crèches à même de recevoir et de prendre en charge 200 enfants. L'entrée en phase d'exploitation de l'ensemble des ces infrastructures devra favoriser la création de nombreux emplois au profit des jeunes et des diplômés résidant dans cette daïra, ont ajouté les services de la wilaya.