Les maternités et les polycliniques doivent s'impliquer de manière "efficace et énergique" dans le processus visant l'encouragement du recours à l'allaitement maternel a estimé, mardi dernier, le professeur Djamil Lebane, chef du service de néonatologie du CHU Mustapha-Pacha. "Les bienfaits de l'allaitement maternel étant, aussi bien pour la mère que pour l'enfant, indéniables, il est nécessaire que les services de la protection maternelle et infantile des maternités et structures de santé participent davantage aux efforts visant la réhabilitation de l'allaitement maternelle", a expliqué le Pr Lebane. Pour ce spécialiste, qui s'exprimait dans le cadre de la semaine "hôpital ami des bébés" (HAB), il est pour le moins "inadmissible" que les structures de santé soient dépourvues d'espaces permettant à la maman de l'enfant, né avant terme, d'allaiter en toute quiétude, exhortant les responsables des hôpitaux et des secteurs sanitaires de mener un travail d'information et de sensibilisation en faveur de l'allaitement maternel. Le Pr Lebane a, par ailleurs, mis l'accent sur le caractère "vital" des conditions d'accueil des mères (ayant mis au monde un enfant), lesquelles conditions doivent être les moins "stressantes", afin que l'enfant ne refuse pas le sein de sa mère. Le Pr Lebane a insisté pour dire que l'allaitement maternel figurait parmi les 25 objectifs de la déclaration mondiale en faveur de la survie, de la protection et du développement de l'enfant. Il a rappelé qu'en 1989, l'OMS et l'UNICEF, à la faveur d'une déclaration conjointe, ont mis en évidence l'urgence, pour tous les pays, d'adopter une politique d'allaitement maternel formulée par écrit et systématiquement portée à la connaissance de tous les personnels soignants. En outre, ces deux instances ont appelé à aider les mères à commencer d'allaiter au sein leur enfant dans la demi-heure suivant la naissance. Elles ont, par ailleurs, mis en garde contre certaines pratiques comme, par exemple, donner aux nouveaux-nés des aliments ou des boissons. En guise de moyens permettant l'encouragement du recours à l'allaitement maternel, le chef du service néonatologie du CHU Mustapha-Pacha a appelé à l'introduction de l'allaitement maternel parmi les programmes des différents paliers de l'enseignement. Le Pr Lebane s'est dit "étonné" que d'aucuns, en parlant des bienfaits de l'allaitement maternel, focalisent uniquement sur l'enfant, oubliant que la mère tire aussi un "très grand" profit en recourant à ce type d'allaitement. "Ses os se consolident d'avantage, elle s'assure une meilleure protection contre les différents cancers outre l'équilibre psychosociale qu'elle ressent à la faveur de ce type d'allaitement", a conclu le Pr Lebane. Les maternités et les polycliniques doivent s'impliquer de manière "efficace et énergique" dans le processus visant l'encouragement du recours à l'allaitement maternel a estimé, mardi dernier, le professeur Djamil Lebane, chef du service de néonatologie du CHU Mustapha-Pacha. "Les bienfaits de l'allaitement maternel étant, aussi bien pour la mère que pour l'enfant, indéniables, il est nécessaire que les services de la protection maternelle et infantile des maternités et structures de santé participent davantage aux efforts visant la réhabilitation de l'allaitement maternelle", a expliqué le Pr Lebane. Pour ce spécialiste, qui s'exprimait dans le cadre de la semaine "hôpital ami des bébés" (HAB), il est pour le moins "inadmissible" que les structures de santé soient dépourvues d'espaces permettant à la maman de l'enfant, né avant terme, d'allaiter en toute quiétude, exhortant les responsables des hôpitaux et des secteurs sanitaires de mener un travail d'information et de sensibilisation en faveur de l'allaitement maternel. Le Pr Lebane a, par ailleurs, mis l'accent sur le caractère "vital" des conditions d'accueil des mères (ayant mis au monde un enfant), lesquelles conditions doivent être les moins "stressantes", afin que l'enfant ne refuse pas le sein de sa mère. Le Pr Lebane a insisté pour dire que l'allaitement maternel figurait parmi les 25 objectifs de la déclaration mondiale en faveur de la survie, de la protection et du développement de l'enfant. Il a rappelé qu'en 1989, l'OMS et l'UNICEF, à la faveur d'une déclaration conjointe, ont mis en évidence l'urgence, pour tous les pays, d'adopter une politique d'allaitement maternel formulée par écrit et systématiquement portée à la connaissance de tous les personnels soignants. En outre, ces deux instances ont appelé à aider les mères à commencer d'allaiter au sein leur enfant dans la demi-heure suivant la naissance. Elles ont, par ailleurs, mis en garde contre certaines pratiques comme, par exemple, donner aux nouveaux-nés des aliments ou des boissons. En guise de moyens permettant l'encouragement du recours à l'allaitement maternel, le chef du service néonatologie du CHU Mustapha-Pacha a appelé à l'introduction de l'allaitement maternel parmi les programmes des différents paliers de l'enseignement. Le Pr Lebane s'est dit "étonné" que d'aucuns, en parlant des bienfaits de l'allaitement maternel, focalisent uniquement sur l'enfant, oubliant que la mère tire aussi un "très grand" profit en recourant à ce type d'allaitement. "Ses os se consolident d'avantage, elle s'assure une meilleure protection contre les différents cancers outre l'équilibre psychosociale qu'elle ressent à la faveur de ce type d'allaitement", a conclu le Pr Lebane.