Une longue rangée de pêcheurs, tournant le dos à la foule, "seuls" sur leurs rochers sur lesquels viennent s'écraser les lames. Chacun d'eux est enfermé dans un monde bien à lui loin de tous et de tout. La seule chose qui peut les faire réagir, c'est quand un poisson imprudent vient parfois taquiner leur ligne ou avaler goûlument l'hameçon. Une longue rangée de pêcheurs, tournant le dos à la foule, "seuls" sur leurs rochers sur lesquels viennent s'écraser les lames. Chacun d'eux est enfermé dans un monde bien à lui loin de tous et de tout. La seule chose qui peut les faire réagir, c'est quand un poisson imprudent vient parfois taquiner leur ligne ou avaler goûlument l'hameçon. En cette période automnale, les nombreux estivants et visiteurs du port de Sidi-Fredj ont cédé place aux amateurs de la pêche à la ligne de plus en plus nombreux. Il faut dire que cet endroit continue d'attirer, même en automne, un flux impressionant de familles et visiteurs lesquels profitent du moindre rayon de soleil pour investir les lieux. Ces amateurs de la pêche à la ligne, et de la sérénité, même s'ils préfèrent leur activité en solitaires sont bien contraints de partager les lieux avec ces "intrus " trop bruyants. Ce port en fait reste l'une des destinations favorites des familles et des jeunes qui y viennent de toute la capitale . Des parents s'y retrouvent avec leurs enfants pour profiter de l'air marin. Beaucoup de jeunes viennent remplir leurs yeux et têtes de rêve de large et luxe en admirant les belles embarcations arrimées au quai. D'autres préfèrent se prélasser aux terrasses des salons de thé ouverts sur les lieux. Seuls dans leurs bulles, les pêcheurs loin de tous... Restent les inconditionnels du calme et de la "zen attitude", soit les pêcheurs à la ligne. Ces derniers restent perdus dans leurs pensées face à la Gande-Bleue. Leur objectif n'est pas tant la prise que ces moments privilégiés loin du stress et lors desquels ils érigent une bulle autour d'eux qui les isole du reste du monde. La pêche à la ligne pour apprendre la patience Dans un quotidien fait de stress en continue la pêche à la canne est une pratique qui attire de plus en plus d'adeptes. En longeant le littoral algérois le même spectacle immuable s'offre aux yeux des profanes, une longue rangée de pêcheurs, tournant le dos à la foule, "seuls" sur leurs rochers sur lesquels viennent s'écraser les lames. Chacun d'eux est enfermé dans un monde bien à lui loin de tous et de tout. La seule chose qui peut les faire réagir, c'est quand un poisson imprudent vient parfois taquiner leur ligne ou avaler goulûment l'appat trompeur. Beaucoup de ces amateurs de pêche à la ligne, dans la vie de tous les jours, sont pourtant loin d'être calmes, c'est donc l'immensité bleue qui les repose et les calme, les isolant pour quelques heures de toute cohue et tracas du quotidien. Dans une entente tacite chacun d'eux observe le silence le plus total et même si quelques mètres seulement les séparent les uns des autres, ils donnent l'impression d'être, chacun, isolé sur une île bien à lui. Une passion relaxante héritée des aînés La pêche à la ligne attire les personnes relativement mûres puisqu'ils sont tous âgés de plus de 26 ans. On a tenté de nous rapprocher d'eux, dans une tentative dérisoire de briser leurs fragiles bulles du moins pour quelques instants. Nous avons choisi pour cible un quinquagénaire au teint buriné par les embruns et qui a gardé le regard fixé sur le large en dépit de notre intrusion. Notre arrivée n'a pas semblé trop le gêner et il a accepté d'assouvir notre curiosité tout en gardant les yeux rivés sur les vagues. « La pêche est ma passion depuis mon plus jeune âge. Elle m'a été transmise par mon père, lequel l'a découverte gâce à son frère aîné », nous dit-il. Nous n'en tirerons pas plus aussi noue nous retirons sur la pointe des pieds le laissant dans son monde où nous n'avons pas de place. Les Chinois se mettent à taquiner le poisson... Les Chinois, installés en Algérie, ont fini à leur tour, par adopter les plis de leurs hôtes. Ils sont en fait de plus en plus nombreux à venir s'installer sur les rochers à côté des pêcheurs algériens pour titiller le goujon. Cette passion leur permet, tout en s'oxygénant en respirant l'air marin, de s'évader et d'oublier le phénoménal stress du travail de même que les nombreux aléas de la vie citadine. « Je travaille dans le bâtiment. J'ai participé à plusieurs chantiers de construction à Alger. C'est un travail harassant et stressant, ces parties de pêche me permettent de décompresser », nous dira Yang, un Chinois abordé sur les lieux. Il nous explique que c'est en se rendant durant les week-ends sur les plages qu'il a remarqué ces hommes comme isolés du monde seuls sur leurs rochers. Intrigué il a tenu à tenter lui-même l'expérience pour tenter de comprendre ce que l'on peut ressentir en ces moments-là. Yang nous explique : « La sérénité visible de ces hommes, dont je ne voyais pourtant que les dos, m'a incité à acquérir le matériel de pêche. Je me suis dit : Après tout, pourquoi pas moi... moi aussi je peux m'y mettre et depuis je viens là régulièrement ».Ces nouvelles habitudes ont vraisemblablement des effets positifs sur Yang et ses deux amis qui l'accompagnaient ce jour-là puisqu'ils étaient détendus, même s'ils n'arrivent pas encore à s'isoler comme leurs camarades de "pêche". Ils nous expliquent avoir toujours vécu dans de grandes cités où la vie est trépidante non-stop. La mer est donc devenue pour eux le meilleur moyen d'évasion. Le plus important pour ces nouveaux adeptes de la "zen attitude" est de passer de bons moments, peu importe la prise. Heureusement d'ailleurs, parce que Yang n'a rien pêché ce jour-là, pas le moindre alevin... En cette période automnale, les nombreux estivants et visiteurs du port de Sidi-Fredj ont cédé place aux amateurs de la pêche à la ligne de plus en plus nombreux. Il faut dire que cet endroit continue d'attirer, même en automne, un flux impressionant de familles et visiteurs lesquels profitent du moindre rayon de soleil pour investir les lieux. Ces amateurs de la pêche à la ligne, et de la sérénité, même s'ils préfèrent leur activité en solitaires sont bien contraints de partager les lieux avec ces "intrus " trop bruyants. Ce port en fait reste l'une des destinations favorites des familles et des jeunes qui y viennent de toute la capitale . Des parents s'y retrouvent avec leurs enfants pour profiter de l'air marin. Beaucoup de jeunes viennent remplir leurs yeux et têtes de rêve de large et luxe en admirant les belles embarcations arrimées au quai. D'autres préfèrent se prélasser aux terrasses des salons de thé ouverts sur les lieux. Seuls dans leurs bulles, les pêcheurs loin de tous... Restent les inconditionnels du calme et de la "zen attitude", soit les pêcheurs à la ligne. Ces derniers restent perdus dans leurs pensées face à la Gande-Bleue. Leur objectif n'est pas tant la prise que ces moments privilégiés loin du stress et lors desquels ils érigent une bulle autour d'eux qui les isole du reste du monde. La pêche à la ligne pour apprendre la patience Dans un quotidien fait de stress en continue la pêche à la canne est une pratique qui attire de plus en plus d'adeptes. En longeant le littoral algérois le même spectacle immuable s'offre aux yeux des profanes, une longue rangée de pêcheurs, tournant le dos à la foule, "seuls" sur leurs rochers sur lesquels viennent s'écraser les lames. Chacun d'eux est enfermé dans un monde bien à lui loin de tous et de tout. La seule chose qui peut les faire réagir, c'est quand un poisson imprudent vient parfois taquiner leur ligne ou avaler goulûment l'appat trompeur. Beaucoup de ces amateurs de pêche à la ligne, dans la vie de tous les jours, sont pourtant loin d'être calmes, c'est donc l'immensité bleue qui les repose et les calme, les isolant pour quelques heures de toute cohue et tracas du quotidien. Dans une entente tacite chacun d'eux observe le silence le plus total et même si quelques mètres seulement les séparent les uns des autres, ils donnent l'impression d'être, chacun, isolé sur une île bien à lui. Une passion relaxante héritée des aînés La pêche à la ligne attire les personnes relativement mûres puisqu'ils sont tous âgés de plus de 26 ans. On a tenté de nous rapprocher d'eux, dans une tentative dérisoire de briser leurs fragiles bulles du moins pour quelques instants. Nous avons choisi pour cible un quinquagénaire au teint buriné par les embruns et qui a gardé le regard fixé sur le large en dépit de notre intrusion. Notre arrivée n'a pas semblé trop le gêner et il a accepté d'assouvir notre curiosité tout en gardant les yeux rivés sur les vagues. « La pêche est ma passion depuis mon plus jeune âge. Elle m'a été transmise par mon père, lequel l'a découverte gâce à son frère aîné », nous dit-il. Nous n'en tirerons pas plus aussi noue nous retirons sur la pointe des pieds le laissant dans son monde où nous n'avons pas de place. Les Chinois se mettent à taquiner le poisson... Les Chinois, installés en Algérie, ont fini à leur tour, par adopter les plis de leurs hôtes. Ils sont en fait de plus en plus nombreux à venir s'installer sur les rochers à côté des pêcheurs algériens pour titiller le goujon. Cette passion leur permet, tout en s'oxygénant en respirant l'air marin, de s'évader et d'oublier le phénoménal stress du travail de même que les nombreux aléas de la vie citadine. « Je travaille dans le bâtiment. J'ai participé à plusieurs chantiers de construction à Alger. C'est un travail harassant et stressant, ces parties de pêche me permettent de décompresser », nous dira Yang, un Chinois abordé sur les lieux. Il nous explique que c'est en se rendant durant les week-ends sur les plages qu'il a remarqué ces hommes comme isolés du monde seuls sur leurs rochers. Intrigué il a tenu à tenter lui-même l'expérience pour tenter de comprendre ce que l'on peut ressentir en ces moments-là. Yang nous explique : « La sérénité visible de ces hommes, dont je ne voyais pourtant que les dos, m'a incité à acquérir le matériel de pêche. Je me suis dit : Après tout, pourquoi pas moi... moi aussi je peux m'y mettre et depuis je viens là régulièrement ».Ces nouvelles habitudes ont vraisemblablement des effets positifs sur Yang et ses deux amis qui l'accompagnaient ce jour-là puisqu'ils étaient détendus, même s'ils n'arrivent pas encore à s'isoler comme leurs camarades de "pêche". Ils nous expliquent avoir toujours vécu dans de grandes cités où la vie est trépidante non-stop. La mer est donc devenue pour eux le meilleur moyen d'évasion. Le plus important pour ces nouveaux adeptes de la "zen attitude" est de passer de bons moments, peu importe la prise. Heureusement d'ailleurs, parce que Yang n'a rien pêché ce jour-là, pas le moindre alevin...