France Rassemblement de soutien au peuple sahraoui hier à Paris Un rassemblement de soutien au peuple sahraoui s‘est tenu, hier après-midi, place de la Fontaine des Innocents, au cœur de Paris, à l‘appel de représentants de la société civile et de partis politiques français. La contestation, initiée notamment par des associations défendant le droit des Sahraouis à l‘autodétermination comme les Amis de la RASD et la Corelso, intervient suite à l‘assaut lundi passé des forces d‘occupation marocaines contre un campement de civils sahraouis près de la ville occupée d‘El Ayoun, faisant des morts et des blessés. « La mobilisation se poursuivra en terre française et ailleurs tant que les crimes et les agressions marocains se poursuivent contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés», a indiqué M. Omar Mansour, représentant de la RASD à Paris. La manifestation de samedi est la deuxième du genre qui se tient cette semaine dans la capitale française. Mercredi, un rassemblement de Sahraouis et de représentants de la société civile française s‘est tenu sur le parvis des droits de l‘Homme, place Trocadéro, à Paris, pour exprimer leur indignation contre l‘agression marocaine. Les participants ont, par la suite, tenu un sit-in devant l‘ambassade du Maroc à Paris. L‘association des Amis de la RASD a également appelé à une autre manifestation qui se tiendra à la place Fontaine Saint Michel, à Paris, le samedi 20 novembre. Une forte mobilisation est attendue. Jean-Paul Lecoq, député français, interpelle le gouvernement Sarkozy Le député de la Seine-Maritime, M. Jean-Paul Lecoq, qui a été refoulé de Casablanca, lors de son transit à El Ayoun occupée, à la veille de l‘assaut lancé par les autorités coloniales marocaines contre le camp des Sahraouis de Gdaim Izik, a interpellé les membres de l‘Assemblée nationale et le gouvernement français. « A ma descente d‘avion en transit pour El Ayoun, les autorités marocaines m‘ont confisqué mon passeport, puis expulsé hier matin vers Paris », a-t-il dit. « Mais qu‘a donc à cacher le pouvoir marocain ? », s‘est-il interrogé, à la lecture de sa déclaration aux députés et ministres. La lassitude des Sahraouis, a-t-il souligné, « s‘exprime encore de manière pacifique notamment en se regroupant dans ce camp, mais pour combien de temps ? ». « L‘exaspération, la colère montent surtout parmi les jeunes qui n‘ont jamais connu que l‘oppression. L‘obstination du Maroc fait courir le risque d‘un retour à la résistance armée », a-t-il poursuivi. M. Lecoq a, dans ce sens, demandé « solennellement d‘interpeller d‘urgence le pouvoir marocain pour qu‘il cesse ce carnage humain ». « Je vous demande d‘exiger que journalistes et observateurs internationaux puissent se rendre en zone occupée pour témoigner de l‘exactitude des faits ». Il a également demandé au gouvernement français « d‘agir au plus vite pour que les militants des droits de l‘Homme soient libérés sans délai ». La France, membre du Conseil de sécurité qui a refusé à l‘ONU que la question des droits humains soit aussi dans les missions de la MINURSO, a-t-il dit, doit revenir sur sa position. Espagne Forte présence attendue aujourd‘hui à Madrid Le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui s‘organise. Ainsi, une grande manifestation est prévue, aujourd‘hui dans la capitale espagnole, Madrid. Ce rassemblement survient à l‘appel de plusieurs mouvements de soutien au peuple sahraoui regroupant des associations de défense des droits de l‘Homme et représentants de la société civile espagnole, a-t-on appris des organisateurs. Italie Mouvement de protestation cette journée à Florence En Italie également, le mouvement de la coordination des Amis du peuple sahraoui a appelé à un rassemblement protestation contre «la tuerie sauvage» perpétrée contre le «camp de la liberté», près d‘El Ayoun occupée, la semaine dernière. Le rassemblement se tiendra aujourd‘hui à Florence (Italie), ont indiqué les organisateurs. Cette réunion sera organisée pour condamner «le véritable nettoyage ethnique» dont se sont livrées les forces marocaines de répression dans les territoires sahraouis occupés, précisent les organisateurs. Attaque contre le camp de Gdeim Izik Le Centre Robert F. Kennedy appelle à une enquête urgente L‘organisation américaine des droits de l‘Homme « Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights » (RFK Center) et la militante sahraouie et lauréate 2008 du prix RFK Center, Mme Aminatou Haidar, ont appelé vendredi dernier dans un communiqué commun à l‘ouverture d‘une enquête immédiate sur l‘attaque militaire marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik. Le Centre RFK (basé à Washington) et Mme Haidar ont appelé le Haut Commissariat des droits de l‘Homme de l‘Onu à engager, en urgence, une enquête sur l‘assaut militaire marocain contre le camp sahraoui qui a fait, rappelle-t-on, plus 21 morts, 4.500 blessés et 159 disparus, en plus de deux milles détenus, selon un bilan provisoire. Soulignant que le gouvernement marocain s‘obstine à contester le bilan des morts et des blessés suite au massacre commis par les forces marocaines, le Centre RFK et la militante sahraouie ont soutenu que « ces événements tragiques démontrent, à nouveau, la nécessité de la mise en place d‘un mécanisme chargé de la protection des droits de l‘Homme au sein de la Mission des Nations unies pour l‘organisation du référendum au Sahara Occidental (MINURSO) ». Le Centre RFK et Mme Haidar ont, en conséquence, réitéré leur préoccupation quant à l‘absence d‘un mécanisme de surveillance des droits de l‘Homme pour fournir des informations précises sur les violations des droits de l‘Homme au Sahara Occidental. France Rassemblement de soutien au peuple sahraoui hier à Paris Un rassemblement de soutien au peuple sahraoui s‘est tenu, hier après-midi, place de la Fontaine des Innocents, au cœur de Paris, à l‘appel de représentants de la société civile et de partis politiques français. La contestation, initiée notamment par des associations défendant le droit des Sahraouis à l‘autodétermination comme les Amis de la RASD et la Corelso, intervient suite à l‘assaut lundi passé des forces d‘occupation marocaines contre un campement de civils sahraouis près de la ville occupée d‘El Ayoun, faisant des morts et des blessés. « La mobilisation se poursuivra en terre française et ailleurs tant que les crimes et les agressions marocains se poursuivent contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés», a indiqué M. Omar Mansour, représentant de la RASD à Paris. La manifestation de samedi est la deuxième du genre qui se tient cette semaine dans la capitale française. Mercredi, un rassemblement de Sahraouis et de représentants de la société civile française s‘est tenu sur le parvis des droits de l‘Homme, place Trocadéro, à Paris, pour exprimer leur indignation contre l‘agression marocaine. Les participants ont, par la suite, tenu un sit-in devant l‘ambassade du Maroc à Paris. L‘association des Amis de la RASD a également appelé à une autre manifestation qui se tiendra à la place Fontaine Saint Michel, à Paris, le samedi 20 novembre. Une forte mobilisation est attendue. Jean-Paul Lecoq, député français, interpelle le gouvernement Sarkozy Le député de la Seine-Maritime, M. Jean-Paul Lecoq, qui a été refoulé de Casablanca, lors de son transit à El Ayoun occupée, à la veille de l‘assaut lancé par les autorités coloniales marocaines contre le camp des Sahraouis de Gdaim Izik, a interpellé les membres de l‘Assemblée nationale et le gouvernement français. « A ma descente d‘avion en transit pour El Ayoun, les autorités marocaines m‘ont confisqué mon passeport, puis expulsé hier matin vers Paris », a-t-il dit. « Mais qu‘a donc à cacher le pouvoir marocain ? », s‘est-il interrogé, à la lecture de sa déclaration aux députés et ministres. La lassitude des Sahraouis, a-t-il souligné, « s‘exprime encore de manière pacifique notamment en se regroupant dans ce camp, mais pour combien de temps ? ». « L‘exaspération, la colère montent surtout parmi les jeunes qui n‘ont jamais connu que l‘oppression. L‘obstination du Maroc fait courir le risque d‘un retour à la résistance armée », a-t-il poursuivi. M. Lecoq a, dans ce sens, demandé « solennellement d‘interpeller d‘urgence le pouvoir marocain pour qu‘il cesse ce carnage humain ». « Je vous demande d‘exiger que journalistes et observateurs internationaux puissent se rendre en zone occupée pour témoigner de l‘exactitude des faits ». Il a également demandé au gouvernement français « d‘agir au plus vite pour que les militants des droits de l‘Homme soient libérés sans délai ». La France, membre du Conseil de sécurité qui a refusé à l‘ONU que la question des droits humains soit aussi dans les missions de la MINURSO, a-t-il dit, doit revenir sur sa position. Espagne Forte présence attendue aujourd‘hui à Madrid Le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui s‘organise. Ainsi, une grande manifestation est prévue, aujourd‘hui dans la capitale espagnole, Madrid. Ce rassemblement survient à l‘appel de plusieurs mouvements de soutien au peuple sahraoui regroupant des associations de défense des droits de l‘Homme et représentants de la société civile espagnole, a-t-on appris des organisateurs. Italie Mouvement de protestation cette journée à Florence En Italie également, le mouvement de la coordination des Amis du peuple sahraoui a appelé à un rassemblement protestation contre «la tuerie sauvage» perpétrée contre le «camp de la liberté», près d‘El Ayoun occupée, la semaine dernière. Le rassemblement se tiendra aujourd‘hui à Florence (Italie), ont indiqué les organisateurs. Cette réunion sera organisée pour condamner «le véritable nettoyage ethnique» dont se sont livrées les forces marocaines de répression dans les territoires sahraouis occupés, précisent les organisateurs. Attaque contre le camp de Gdeim Izik Le Centre Robert F. Kennedy appelle à une enquête urgente L‘organisation américaine des droits de l‘Homme « Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights » (RFK Center) et la militante sahraouie et lauréate 2008 du prix RFK Center, Mme Aminatou Haidar, ont appelé vendredi dernier dans un communiqué commun à l‘ouverture d‘une enquête immédiate sur l‘attaque militaire marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik. Le Centre RFK (basé à Washington) et Mme Haidar ont appelé le Haut Commissariat des droits de l‘Homme de l‘Onu à engager, en urgence, une enquête sur l‘assaut militaire marocain contre le camp sahraoui qui a fait, rappelle-t-on, plus 21 morts, 4.500 blessés et 159 disparus, en plus de deux milles détenus, selon un bilan provisoire. Soulignant que le gouvernement marocain s‘obstine à contester le bilan des morts et des blessés suite au massacre commis par les forces marocaines, le Centre RFK et la militante sahraouie ont soutenu que « ces événements tragiques démontrent, à nouveau, la nécessité de la mise en place d‘un mécanisme chargé de la protection des droits de l‘Homme au sein de la Mission des Nations unies pour l‘organisation du référendum au Sahara Occidental (MINURSO) ». Le Centre RFK et Mme Haidar ont, en conséquence, réitéré leur préoccupation quant à l‘absence d‘un mécanisme de surveillance des droits de l‘Homme pour fournir des informations précises sur les violations des droits de l‘Homme au Sahara Occidental.