Le rectorat de l'université des frères Mentouri a décidé de traduire neuf étudiants devant le conseil de discipline, dont certains affiliés à l'Union nationale des étudiants algériens l'UNEA. Le motif étant directement lié à leur participation à la fermeture de la tour administrative durant le large mouvement contestataire organisé la semaine écoulée. Encadré par l'UGEL et l'UNEA, le sit-in en question a regroupé des centaines d'étudiants qui ont afflué des différents campus en signe de protestation contre les critères de sélection au master I . Le rassemblement a été émaillé par quelques heurts entre les étudiants ayant réussi à investir le bâtiment administratif et le cordon de sécurité composé d'agents employés sur le site universitaire. Dans un communiqué adressé à la presse, l'Union nationale des étudiants algériens a dénoncé la réaction disproportionnée de l'administration quant «au déploiement d'un cordon de sécurité composé d'une cinquantaine d'agents» afin d'empêcher toute protestation. La décision de l'administration de convoquer le conseil de discipline de l'université pour statuer sur le cas des neuf mis en cause a encore exacerbé les tensions au sein d'une communauté qui vit au rythme des débrayages et des sit-in depuis la rentrée. Et la réponse ne s'est pas fait attendre. Des dizaines d'étudiants ont bloqué, durant la nuit de mercredi dernier, la route menant à Ain El bey, unique accès à l'aéroport et à la nouvelle ville. L'UNEA qui a déjà brandie la menace d'un durcissement de son action a annoncé une grève générale pour l'après l'Aïd. Le rectorat de l'université des frères Mentouri a décidé de traduire neuf étudiants devant le conseil de discipline, dont certains affiliés à l'Union nationale des étudiants algériens l'UNEA. Le motif étant directement lié à leur participation à la fermeture de la tour administrative durant le large mouvement contestataire organisé la semaine écoulée. Encadré par l'UGEL et l'UNEA, le sit-in en question a regroupé des centaines d'étudiants qui ont afflué des différents campus en signe de protestation contre les critères de sélection au master I . Le rassemblement a été émaillé par quelques heurts entre les étudiants ayant réussi à investir le bâtiment administratif et le cordon de sécurité composé d'agents employés sur le site universitaire. Dans un communiqué adressé à la presse, l'Union nationale des étudiants algériens a dénoncé la réaction disproportionnée de l'administration quant «au déploiement d'un cordon de sécurité composé d'une cinquantaine d'agents» afin d'empêcher toute protestation. La décision de l'administration de convoquer le conseil de discipline de l'université pour statuer sur le cas des neuf mis en cause a encore exacerbé les tensions au sein d'une communauté qui vit au rythme des débrayages et des sit-in depuis la rentrée. Et la réponse ne s'est pas fait attendre. Des dizaines d'étudiants ont bloqué, durant la nuit de mercredi dernier, la route menant à Ain El bey, unique accès à l'aéroport et à la nouvelle ville. L'UNEA qui a déjà brandie la menace d'un durcissement de son action a annoncé une grève générale pour l'après l'Aïd.