L'Union nationale des étudiants algériens (UNEA) lance un appel aux responsables de l'Université d'Alger 2 pour mettre fin à la situation de désarroi et d'inquiétude dans laquelle se trouvent les étudiants inscrits en interprétariat. L'organisation estudiantine évoque, de façon particulière, ceux qui n'ont pas eu la chance de réussir leur examen de passage en deuxième année. Dans un communiqué transmis à notre rédaction, l'UNEA indique que rien ne va au niveau de ce département. D'ailleurs, aux dires de ses représentants, plus d'un mois après la rentrée, les cours n'ont pas encore commencé. De même, les examens de rattrapage n'ont pas eu lieu. Les étudiants en interprétariat se sentent livrés à eux-mêmes, surtout après que le ministre de tutelle, Rachid Harraoubia, eut décidé du gel de cette filière, qualifiant de faible le niveau des étudiants. «Les étudiants d'interprétariat sont aujourd'hui les grands oubliés de l'Université 2. Le premier responsable du département semble plus que jamais coupé de la réalité de la rentrée, malgré la volonté du recteur de mettre en place une nouvelle politique au département», lit-on dans le communiqué. Aussi, s'interroge l'UNEA, «dans quel monde vit le chef de département pour prétendre que les lois ont été appliquées et que la rentrée s'est déroulée dans de bonnes conditions ?» L'UNEA demande au recteur de l'Université d'Alger 2 «des actes de rupture avec la situation actuelle dont souffrent les étudiants d'interprétariat» et «la mise en place d'un bouclier pour protéger les étudiants de la crise». L'organisation estudiantine affirme avoir lancé une campagne dans tout le département pour exiger des solutions urgentes. Par ailleurs, l'UNEA plaide pour la mise en place d'un nouveau plan administratif pour que les 4 000 étudiants d'interprétariat puissent faire leur rentrée dans de bonnes conditions. K. M.