La situation est devenue intenable pour les usagers des CCP, à la veille d'un évènement où les dépenses ne sont pas des moindres. Certains usagers, d'un âge avancé, sont obligés de prendre leur mal en patience, espérant pouvoir retirer les quelques sous laissés dans leurs comptes. La situation est devenue intenable pour les usagers des CCP, à la veille d'un évènement où les dépenses ne sont pas des moindres. Certains usagers, d'un âge avancé, sont obligés de prendre leur mal en patience, espérant pouvoir retirer les quelques sous laissés dans leurs comptes. Bien que la direction générale d'Algérie Poste ait pris des dispositions pour pallier le problème du manque de liquidités dans les bureaux de poste, certains problèmes persistent. Les longues files d'attente des usagers sont toujours remarquées au niveau des bureaux de poste. Cependant, si ce problème ne se pose plus à Alger, ce n'est pas le cas des autres régions du pays, notamment celles isolées. Selon nos informations, certaines wilayas sont encore confrontées à ce problème « épineux », qui, doit-on dire, est loin d'arranger les clients d'Algérie Poste. Lors d'une virée, effectuée dans certains bureaux de poste de la capitale, les agents de poste nous ont assuré que « le problème de liquidités ne se pose plus, c'est seulement l'afflux des citoyens qui pose problème ». En effet, il semblerait qu'à la veille de l'Aïd el-Adha, il est plutôt question d'épuisement des billets. « Il y a beaucoup de personnes qui viennent retirer leur argent, ce qui fait que nos caisses s'épuisent », a expliqué un agent. La situation est devenue intenable pour les usagers des CCP, qui se retrouvent à la veille d'un évènement où les dépenses ne sont pas des moindres. Certains usagers, d'un âge avancé, sont obligés de prendre leur mal en patience, espérant pouvoir retirer les quelques sous laissés dans leurs comptes. "Un semblant d'anarchie" semble s'être emparé des bureaux de poste, à en juger par le monde fou, les commentaires des uns et des autres, mais aussi les agents de guichets qui sont dépassés. Le mécontentement des citoyens, en masse dans ces locaux, est visible. Ces mêmes locaux, a-t-on remarqué, qui, obligés de contenir une masse énorme de clients, jusqu'à en déborder la plupart du temps. « C'est inadmissible qu'à mon âge je sois traité de cette manière étant obligé de faire la queue des heures durant », a déploré un vieil homme. Un autre, moins coléreux, s'indigne et dit « c'est honteux que l'on n'est pas accès à notre propre argent au besoin ». Une situation qui, souvent, entraîne des tensions, voire des dépassements de langage entre les guichetiers et les clients. « Nous tentons toujours d'expliquer aux usagers les contraintes mais ils refusent de comprendre », nous explique un des préposés aux guichets. Et d'ajouter « nous sommes donc contraints de travailler dans ces conditions difficiles au quotidien ». Du côté officiel, l'on insiste sur les mesures prises pour en finir avec cette crise. Les arguments avancés par les pouvoirs publics, semble-t-il, restent peu convaincants pour les citoyens, qui rappelons-le, font face à ce type de problème à la veille de chaque évènement religieux. Moussa Benhamadi : «Il n'y a pas de manque de liquidités» Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication s'inscrit en faux face aux affirmations récurrentes selon lesquelles il y aurait un grave manque de liquidités dans les bureaux d'Algérie Poste, d'où les interminables files devant les guichets, notamment ces derniers jours où l'on s'apprête à fêter l'Aïd el-Adha. « Il n' y a pas de manque de liquidités » a affirmé, hier à l'APN, Moussa Benhamadi en marge d'une séance pléniere consacrée à l'adoption du projet de la loi de finances 2011, avant d'ajouter que « la Poste est bien alimentée par la Banque d'Algérie ». Le ministre a toutefois admis que des bureaux de poste dans certaines régions souffrent de ce problème... Bien que la direction générale d'Algérie Poste ait pris des dispositions pour pallier le problème du manque de liquidités dans les bureaux de poste, certains problèmes persistent. Les longues files d'attente des usagers sont toujours remarquées au niveau des bureaux de poste. Cependant, si ce problème ne se pose plus à Alger, ce n'est pas le cas des autres régions du pays, notamment celles isolées. Selon nos informations, certaines wilayas sont encore confrontées à ce problème « épineux », qui, doit-on dire, est loin d'arranger les clients d'Algérie Poste. Lors d'une virée, effectuée dans certains bureaux de poste de la capitale, les agents de poste nous ont assuré que « le problème de liquidités ne se pose plus, c'est seulement l'afflux des citoyens qui pose problème ». En effet, il semblerait qu'à la veille de l'Aïd el-Adha, il est plutôt question d'épuisement des billets. « Il y a beaucoup de personnes qui viennent retirer leur argent, ce qui fait que nos caisses s'épuisent », a expliqué un agent. La situation est devenue intenable pour les usagers des CCP, qui se retrouvent à la veille d'un évènement où les dépenses ne sont pas des moindres. Certains usagers, d'un âge avancé, sont obligés de prendre leur mal en patience, espérant pouvoir retirer les quelques sous laissés dans leurs comptes. "Un semblant d'anarchie" semble s'être emparé des bureaux de poste, à en juger par le monde fou, les commentaires des uns et des autres, mais aussi les agents de guichets qui sont dépassés. Le mécontentement des citoyens, en masse dans ces locaux, est visible. Ces mêmes locaux, a-t-on remarqué, qui, obligés de contenir une masse énorme de clients, jusqu'à en déborder la plupart du temps. « C'est inadmissible qu'à mon âge je sois traité de cette manière étant obligé de faire la queue des heures durant », a déploré un vieil homme. Un autre, moins coléreux, s'indigne et dit « c'est honteux que l'on n'est pas accès à notre propre argent au besoin ». Une situation qui, souvent, entraîne des tensions, voire des dépassements de langage entre les guichetiers et les clients. « Nous tentons toujours d'expliquer aux usagers les contraintes mais ils refusent de comprendre », nous explique un des préposés aux guichets. Et d'ajouter « nous sommes donc contraints de travailler dans ces conditions difficiles au quotidien ». Du côté officiel, l'on insiste sur les mesures prises pour en finir avec cette crise. Les arguments avancés par les pouvoirs publics, semble-t-il, restent peu convaincants pour les citoyens, qui rappelons-le, font face à ce type de problème à la veille de chaque évènement religieux. Moussa Benhamadi : «Il n'y a pas de manque de liquidités» Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication s'inscrit en faux face aux affirmations récurrentes selon lesquelles il y aurait un grave manque de liquidités dans les bureaux d'Algérie Poste, d'où les interminables files devant les guichets, notamment ces derniers jours où l'on s'apprête à fêter l'Aïd el-Adha. « Il n' y a pas de manque de liquidités » a affirmé, hier à l'APN, Moussa Benhamadi en marge d'une séance pléniere consacrée à l'adoption du projet de la loi de finances 2011, avant d'ajouter que « la Poste est bien alimentée par la Banque d'Algérie ». Le ministre a toutefois admis que des bureaux de poste dans certaines régions souffrent de ce problème...