Les dirigeants de 50 pays, dont ceux de l'Otan, se sont réunis hier à Lisbonne pour donner leur aval au retrait d'une majorité de leurs soldats d'Afghanistan d'ici quatre ans, à mesure que la responsabilité des combats sera transférée à l'armée afghane a rapporté dans sa livraison du medi 20 le journal Libératon. Les dirigeants de 50 pays, dont ceux de l'Otan, se sont réunis hier à Lisbonne pour donner leur aval au retrait d'une majorité de leurs soldats d'Afghanistan d'ici quatre ans, à mesure que la responsabilité des combats sera transférée à l'armée afghane a rapporté dans sa livraison du medi 20 le journal Libératon. "La direction que nous prenons aujourd'hui est claire: nous allons vers une afghanisation", consistant à transférer "district par district" la responsabilité de la sécurité du pays aux forces afghanes», a déclaré le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen en ouvrant la réunion, élargie pour l'occasion à une vingtaine d'autres pays actifs en Afghanistan. Ce passage de relais devrait débuter au plus tard à l'été 2011, et se poursuivre jusqu'à la fin 2014, dates et lieux restant à préciser. L'objectif est que "l'Afghanistan tienne debout tout seul et assure lui même sa sécurité" face aux talibans, a expliqué M. Rasmussen. "Mais, a-t-il prévenu, il ne doit pas y avoir de doute sur notre engagement. L'Afghanistan restera un partenaire stratégique" et "nous resterons aussi longtemps que nécessaire pour terminer le travail". Le sommet doit simultanément entériner un plan de partenariat à long terme avec le gouvernement du président Hamid Karzaï. Ce tournant majeur et ces engagements vont être pris en présence du président afghan, ainsi que des 20 partenaires de l'Isaf, la force internationale sous commandement Otan, et du Premier ministre du Japon, Naoto Kan. D'autres grands acteurs en Afghanistan, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ainsi que les dirigeants de l'Union européenne, sont également venus. Le président américain Barack Obama a lui-même promis vendredi dernier que l'Afghanistan ne serait pas abandonné une fois transférée à l'armée afghane la responsabilité de la sécurité, actuellement assumée par les quelque 150 mille soldats des troupes internationales de l'Isaf. "Même si les réductions de troupes et la transition en question commencent en juillet prochain, a assuré le président américain, l'Otan, comme les Etats-Unis, vont pouvoir forger un partenariat durable avec l'Afghanistan". En Afghanistan, depuis 2003, jamais l'Alliance atlantique n'a effectué une intervention armée aussi importante, aussi longue et aussi loin de ses bases et une certaine lassitude des opinions publiques occidentales se fait sentir. Après la mort vendredi d'un autre soldat, le bilan provisoire cette année est passé à 654 décès dans les rangs de la force internationale, un record. Au total, quelque 2.200 militaires étrangers sont morts en Afghanistan depuis le début de l'intervention sous commandement américain fin 2001. L'Afghanistan a été aussi à l'ordre du jour du sommet Otan-Russie qui s'est tenu avec le Président Dmitri Medvedev hier après-midi, immédiatement après la fin de la réunion des dirigeants alliés. La Russie va élargir les droits de transit accordés à l'Otan pour l'acheminement par voie ferroviaire d'équipements destinés à l'Isaf. Désormais, les trains pourront aussi remporter du matériel au retour et non plus seulement à l'aller. Les conditions d'acquisition par les forces afghanes de 21 hélicoptères de transport de fabrication russe seront également évoquées, de même qu'un renforcement de la coopération avec Moscou dans la lutte contre le trafic de drogue en Afghanistan, pays dont provient la majorité de l'héroïne dans le monde. "La direction que nous prenons aujourd'hui est claire: nous allons vers une afghanisation", consistant à transférer "district par district" la responsabilité de la sécurité du pays aux forces afghanes», a déclaré le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen en ouvrant la réunion, élargie pour l'occasion à une vingtaine d'autres pays actifs en Afghanistan. Ce passage de relais devrait débuter au plus tard à l'été 2011, et se poursuivre jusqu'à la fin 2014, dates et lieux restant à préciser. L'objectif est que "l'Afghanistan tienne debout tout seul et assure lui même sa sécurité" face aux talibans, a expliqué M. Rasmussen. "Mais, a-t-il prévenu, il ne doit pas y avoir de doute sur notre engagement. L'Afghanistan restera un partenaire stratégique" et "nous resterons aussi longtemps que nécessaire pour terminer le travail". Le sommet doit simultanément entériner un plan de partenariat à long terme avec le gouvernement du président Hamid Karzaï. Ce tournant majeur et ces engagements vont être pris en présence du président afghan, ainsi que des 20 partenaires de l'Isaf, la force internationale sous commandement Otan, et du Premier ministre du Japon, Naoto Kan. D'autres grands acteurs en Afghanistan, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ainsi que les dirigeants de l'Union européenne, sont également venus. Le président américain Barack Obama a lui-même promis vendredi dernier que l'Afghanistan ne serait pas abandonné une fois transférée à l'armée afghane la responsabilité de la sécurité, actuellement assumée par les quelque 150 mille soldats des troupes internationales de l'Isaf. "Même si les réductions de troupes et la transition en question commencent en juillet prochain, a assuré le président américain, l'Otan, comme les Etats-Unis, vont pouvoir forger un partenariat durable avec l'Afghanistan". En Afghanistan, depuis 2003, jamais l'Alliance atlantique n'a effectué une intervention armée aussi importante, aussi longue et aussi loin de ses bases et une certaine lassitude des opinions publiques occidentales se fait sentir. Après la mort vendredi d'un autre soldat, le bilan provisoire cette année est passé à 654 décès dans les rangs de la force internationale, un record. Au total, quelque 2.200 militaires étrangers sont morts en Afghanistan depuis le début de l'intervention sous commandement américain fin 2001. L'Afghanistan a été aussi à l'ordre du jour du sommet Otan-Russie qui s'est tenu avec le Président Dmitri Medvedev hier après-midi, immédiatement après la fin de la réunion des dirigeants alliés. La Russie va élargir les droits de transit accordés à l'Otan pour l'acheminement par voie ferroviaire d'équipements destinés à l'Isaf. Désormais, les trains pourront aussi remporter du matériel au retour et non plus seulement à l'aller. Les conditions d'acquisition par les forces afghanes de 21 hélicoptères de transport de fabrication russe seront également évoquées, de même qu'un renforcement de la coopération avec Moscou dans la lutte contre le trafic de drogue en Afghanistan, pays dont provient la majorité de l'héroïne dans le monde.