La schizophrénie fait aujourd'hui la une des médias… Mais que cache réellement ce nom inquiétant ? Cette maladie qui touche plus de 1% de la population se manifeste par une modification de la personnalité et la perte du contact avec la réalité. Quelles sont les causes ? Les personnes touchées sont-elles dangereuses. Le point sur un problème difficile à vivre pour les malades mais aussi pour leurs proches. Reconnaître les signes La schizophrénie débute généralement à l'adolescence. Elle se traduit par divers signes : bouleversement de la personnalité, réaction inappropriées, mutisme, impulsions soudaines et irraisonnées… Le plus souvent, des signes avant-coureurs permettent de déceler le trouble avant qu'il ne s'installe. Des causes diverses La schizophrénie est une maladie encore très mystérieuse qui fait l'objet de nombreuses recherches. D'ores et déjà, on a pu identifier des facteurs favorisant l'émergence des problèmes, tel que la consommation de psychotropes. Tour d'horizon des causes de ce trouble. Mieux traiter Si l'on ne guérit pas de la schizophrénie, les traitements permettent aujourd'hui aux malades de retrouver une vie quasi-normale. La prise en charge passe par des médicaments, neuroleptiques et antipsychotiques, et un soutien psy. Les bonnes habitudes au quotidien sont également importantes, notamment chasser l'alcool et les drogues. Conseils pour l'entourage Dans le trouble schizophrénique, la famille et les proches sont les alliés indispensables de la prise en charge. Mais il est souvent difficile d'apporter son soutien, quand le schizophrène vous rejette et que la société stigmatise la maladie. Demander conseil à d'autres proches de malades est alors une aide précieuse. Quelques règles de vie… L'organisation de la vie quotidienne tient une place importante dans l'équilibre du schizophrène. Quelques règles doivent être observées, mais elles doivent être appliquées avec souplesse pour s'adapter aux caractéristiques de la maladie. Quelques conseils pour éviter les crises et mettre de côté la maladie. La schizophrénie est une maladie chronique qui évolue avec des poussées et des rémissions, pendant lesquelles la personne garde souvent des symptômes résiduels et un état de fragilité particulière. Quelques règles concernant l'organisation de la vie quotidienne peuvent faciliter la vie sociale, diminuer le risque de rechutes et éviter un repli sur soi et une dégradation de l'état général. La règle d'or : respecter le traitement Trois rechutes sur quatre sont liées à un abandon du traitement. Le schizophrène est enclin, en effet, à oublier ou à refuser les médicaments, soit qu'il ne se sente pas malade, soit qu'il pense pouvoir se passer de traitements qui ont l'inconvénient d'entraîner des effets secondaires gênants. Ces sentiments sont d'autant plus fréquents que le lien entre l'instauration du traitement et l'amélioration des symptômes n'est pas immédiate. Un suivi médical étroit, notamment en début de traitement, est indispensable pour pouvoir modifier la prescription en cas de nouveaux symptômes ou d'effets secondaires importants. Drogues et alcool : attention danger ! L'abus d'alcool, la consommation de drogues peuvent nuire à l'efficacité des médicaments, accroître les effets secondaires et favoriser les rechutes. Une conférence de consensus récente, organisée par la Fédération française de psychiatrie, soulignait, en particulier, le rôle du cannabis comme facteur déclenchant des crises. Comme pour la prise du traitement, il est important de connaître les implications de la maladie et les risques que comporte la prise d'alcool et de drogues. Les explications sont d'autant plus importantes que la consommation de drogues est fréquente au début de la schizophrénie. Un emploi du temps structuré Avoir des journées organisées, avec un emploi du temps régulier contribue à diminuer les angoisses et fourni un cadre et des points de repères pour aider à structurer la pensée, désorganisée au cours de la schizophrénie. Il est important de dormir suffisamment (l'insomnie peut être un signal d'alarme, qui doit conduire à demander un avis médical), mais il faut éviter d'avoir des horaires décalés et de rester au lit pendant la journée. Se lever à heure fixe, prendre une douche et un petit déjeuner, avoir des repas réguliers, faire des promenades, même courtes, sont des règles de vie minimales, qu'il faut s'efforcer de respecter (tout en gardant des possibilités d'isolement pour se reposer ou éviter des stress trop importants). Les occupations extérieures, lorsqu'elles sont possibles, permettent de maintenir des contacts sociaux, diminuent les risques de dérives et facilitent les échanges avec le personnel soignant. Elles peuvent se faire, notamment, en centre de jour, en centre d'aide par le travail ou en atelier protégé. Eviter les stress Les changements brutaux, les stimulations excessives sont des sources d'angoisse et de rechutes. Il faut donc trouver un équilibre pour éviter l'inactivité, sans risquer le surmenage ou les stress. Ceci ne peut se faire qu'en étant attentif aux symptômes et en adaptant les activités au cours de la maladie.. Selon le degré d'agitation et d'angoisse, il faut également veiller à ne pas imposer des stimulations excessives. Enfin, il est important de préparer les changements, comme un déménagement, longtemps à l'avance. Non à la solitude ! Prêter attention à l'hygiène, aux vêtements, éviter d'être négligé font partie des règles qui facilitent la vie sociale. Il est également essentiel d'éviter la solitude, qui risque d'entraîner angoisses et cogitations. La schizophrénie fait aujourd'hui la une des médias… Mais que cache réellement ce nom inquiétant ? Cette maladie qui touche plus de 1% de la population se manifeste par une modification de la personnalité et la perte du contact avec la réalité. Quelles sont les causes ? Les personnes touchées sont-elles dangereuses. Le point sur un problème difficile à vivre pour les malades mais aussi pour leurs proches. Reconnaître les signes La schizophrénie débute généralement à l'adolescence. Elle se traduit par divers signes : bouleversement de la personnalité, réaction inappropriées, mutisme, impulsions soudaines et irraisonnées… Le plus souvent, des signes avant-coureurs permettent de déceler le trouble avant qu'il ne s'installe. Des causes diverses La schizophrénie est une maladie encore très mystérieuse qui fait l'objet de nombreuses recherches. D'ores et déjà, on a pu identifier des facteurs favorisant l'émergence des problèmes, tel que la consommation de psychotropes. Tour d'horizon des causes de ce trouble. Mieux traiter Si l'on ne guérit pas de la schizophrénie, les traitements permettent aujourd'hui aux malades de retrouver une vie quasi-normale. La prise en charge passe par des médicaments, neuroleptiques et antipsychotiques, et un soutien psy. Les bonnes habitudes au quotidien sont également importantes, notamment chasser l'alcool et les drogues. Conseils pour l'entourage Dans le trouble schizophrénique, la famille et les proches sont les alliés indispensables de la prise en charge. Mais il est souvent difficile d'apporter son soutien, quand le schizophrène vous rejette et que la société stigmatise la maladie. Demander conseil à d'autres proches de malades est alors une aide précieuse. Quelques règles de vie… L'organisation de la vie quotidienne tient une place importante dans l'équilibre du schizophrène. Quelques règles doivent être observées, mais elles doivent être appliquées avec souplesse pour s'adapter aux caractéristiques de la maladie. Quelques conseils pour éviter les crises et mettre de côté la maladie. La schizophrénie est une maladie chronique qui évolue avec des poussées et des rémissions, pendant lesquelles la personne garde souvent des symptômes résiduels et un état de fragilité particulière. Quelques règles concernant l'organisation de la vie quotidienne peuvent faciliter la vie sociale, diminuer le risque de rechutes et éviter un repli sur soi et une dégradation de l'état général. La règle d'or : respecter le traitement Trois rechutes sur quatre sont liées à un abandon du traitement. Le schizophrène est enclin, en effet, à oublier ou à refuser les médicaments, soit qu'il ne se sente pas malade, soit qu'il pense pouvoir se passer de traitements qui ont l'inconvénient d'entraîner des effets secondaires gênants. Ces sentiments sont d'autant plus fréquents que le lien entre l'instauration du traitement et l'amélioration des symptômes n'est pas immédiate. Un suivi médical étroit, notamment en début de traitement, est indispensable pour pouvoir modifier la prescription en cas de nouveaux symptômes ou d'effets secondaires importants. Drogues et alcool : attention danger ! L'abus d'alcool, la consommation de drogues peuvent nuire à l'efficacité des médicaments, accroître les effets secondaires et favoriser les rechutes. Une conférence de consensus récente, organisée par la Fédération française de psychiatrie, soulignait, en particulier, le rôle du cannabis comme facteur déclenchant des crises. Comme pour la prise du traitement, il est important de connaître les implications de la maladie et les risques que comporte la prise d'alcool et de drogues. Les explications sont d'autant plus importantes que la consommation de drogues est fréquente au début de la schizophrénie. Un emploi du temps structuré Avoir des journées organisées, avec un emploi du temps régulier contribue à diminuer les angoisses et fourni un cadre et des points de repères pour aider à structurer la pensée, désorganisée au cours de la schizophrénie. Il est important de dormir suffisamment (l'insomnie peut être un signal d'alarme, qui doit conduire à demander un avis médical), mais il faut éviter d'avoir des horaires décalés et de rester au lit pendant la journée. Se lever à heure fixe, prendre une douche et un petit déjeuner, avoir des repas réguliers, faire des promenades, même courtes, sont des règles de vie minimales, qu'il faut s'efforcer de respecter (tout en gardant des possibilités d'isolement pour se reposer ou éviter des stress trop importants). Les occupations extérieures, lorsqu'elles sont possibles, permettent de maintenir des contacts sociaux, diminuent les risques de dérives et facilitent les échanges avec le personnel soignant. Elles peuvent se faire, notamment, en centre de jour, en centre d'aide par le travail ou en atelier protégé. Eviter les stress Les changements brutaux, les stimulations excessives sont des sources d'angoisse et de rechutes. Il faut donc trouver un équilibre pour éviter l'inactivité, sans risquer le surmenage ou les stress. Ceci ne peut se faire qu'en étant attentif aux symptômes et en adaptant les activités au cours de la maladie.. Selon le degré d'agitation et d'angoisse, il faut également veiller à ne pas imposer des stimulations excessives. Enfin, il est important de préparer les changements, comme un déménagement, longtemps à l'avance. Non à la solitude ! Prêter attention à l'hygiène, aux vêtements, éviter d'être négligé font partie des règles qui facilitent la vie sociale. Il est également essentiel d'éviter la solitude, qui risque d'entraîner angoisses et cogitations.