Plus de 300.000 personnes, soit quelque 1% de la population totale algérienne, souffrent de la schizophrénie qui figure parmi les problèmes de santé publique, selon les spécialistes en psychiatrie. La schizophrénie est définie comme une psychose qui se manifeste par la désintégration de la personnalité, et par la perte du contact avec la réalité. C'est la maladie mentale chronique la plus fréquente. Les facteurs intervenant dans cette pathologie sont multiples: biologiques, psychologiques et sociologiques qui se mêlent pour faire basculer l'individu dans la maladie. L'alcoolisme, tabagisme et toxicomanie constituent aux côtés de facteurs génétiques et environnementaux autant de causes de cette pseudo-démence. Le cannabis vient en tête de liste des drogues à l'origine de cette affection psychotique. Il est donc indispensable selon les spécialistes de préconiser un diagnostic précoce de la psychose et de ses rapports avec la toxicomanie, appelant à la mise en place d'un réseau de communication entre les professionnels de la santé et les malades outre la prise en charge des aspects scientifiques pour permettre aux décideurs d'assurer le traitement et réduire le taux d'atteinte.