Le président de la République opère un mouvement partiel dans le corps des walis et walis délégués    L'Algérie a un rôle pivot dans la préservation de la sécurité dans la région    Attaf reçoit une délégation de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN    Conférence en France sur les droits du peuple sahraoui et sa souveraineté sur ses richesses naturelles    Protection civile: poursuite de la campagne de sensibilisation aux risques du monoxyde de carbone    Boumerdes: commémoration du 65e anniversaire du génocide de Ghar Yahmane aux Issers    Constantine: signature d'une convention-cadre entre l'université Abdelhamid-Mehri et la direction des Moudjahidine    Mohamed Djouadj réélu président de la fédération africaine de Vo Vietnam    70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération: émission de 7 timbres-poste sur "Les chouhada de Novembre"    CHU de Béni-Messous: reprise des remplacements des valves aortiques (RVA) en Cardiologie    PLF-2025: les députés satisfaits des mesures visant à diversifier l'économie nationale    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 43.391 martyrs et 102.347 blessés    Algérie/Royaume-Uni: les opportunités d'investissement, thème d'un Forum à Londres    Cultures stratégiques: une feuille de route multisectorielle pour accompagner les investissements dans le Sud    Accidents de la circulation: 52 morts et 1472 blessés en une semaine    Les résultats financiers de Ooredoo Algérie confirment sa stratégie gagnante    Lancement à Alger d'une formation dans le domaine du photovoltaïque    L'occupation sioniste adresse des menaces de mort aux journalistes    Attribution de 1.611 logements    Les Algériens de France vivent le calvaire !    Qui peut arrêter les ''boucheries'' sur les routes du Grand-Sud ?    Plus de 75 millions de citoyens ont voté par anticipation à la présidentielle américaine    Des personnalités accusent la chaîne BBC de favoriser l'entité sioniste dans ses couvertures de l'agression contre Ghaza et le Liban    Le Registre national agricole numérisé à 100%    Tahar Rahim enchante le public algérois avec une performance exceptionnelle    Tiaret accueille la 5e édition, du 7 au 10 novembre    Le HCA présent avec 20 titres    Ces sanctions qui gâchent les rencontres de Ligue 1    200 m 4 nages (petit bassin) : Jaouad Syoud améliore son record national    M. Merabi met en exergue la coopération entre l'Algérie et les pays africains dans le domaine de la formation    Lancement samedi du processus de renouvellement des instances dirigeantes des fédérations    Equitation (saut d'obstacles): le cavalier Bencheikh Aymen s'adjuge le grand prix "A" du concours national Open    Foot/Ligue 1 : le MC Oran sur une courbe ascendante, Eric Chelle ne s'enflamme pas    Un vibrant hommage rendu aux vétérans de l'Armée nationale populaire    Le 1er Novembre, une occasion pour valoriser les réalisations accomplies par notre pays    L'Algérie élue à la vice-présidence de l'Assemblée générale de la Conférence des présidents des Parlements africains    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Lancement d'une étude pour la dépollution de l'oued
El-Harrach, préservation de l'environnement
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 11 - 2010

Il fut un temps, pas si lointain, où oued El-Harrach faisait la fierté des Algérois. Ses eaux limpides foisonnaient de poissons et les riverains aimaient y faire trempette en été. L'un des frères Barberousse y a même dissimulé sa flotte afin d'envahir Alger par surprise par le côté sud-est. C'est cette rivière, en crue, que Charles Quint a traversé lors de sa fuite devant les soldats de la régence d'Alger. Cette rivière s'est ternie au fil des temps jusqu'à devenir méconnaissable. Des odeurs nauséabondes et des moustiques ravageurs meublent, malheureusement, le quotidien de cette « rivière ». il y lieu de noter que « La mauvaise qualité de l'eau de oued El-Harrach dépasse de 400 fois les normes établies par l'Organisation mondiale de la santé OMS » a déclaré le docteur Mitsuo Yoshida, conseiller supérieur à l'Agence de coopération internationale japonaise Jica. Redonner à oued El-Harrach sa place d'antan dans la capitale. Tel est l'objectif du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'environnement. En effet, Chérif Rahmani, premier responsable de l'aménagement territorial et de l'environnement, a déclaré que le lancement d'une étude portant sur les moyens à mettre en place pour la dépollution de cet oued. Intervenant en marge d'une session plénière consacrée au vote du projet de loi relatif aux aires protégées dans le cadre du développement durable, Cherif Rahmani a annoncé que cette étude a déjà été lancée et sera prochainement soumise au gouvernement. Il est toutefois utile de préciser que l'étude, confiée à un bureau d'études spécialisé, a été initiée par les ministères de Ressources en eau, le ministère de l'Industrie, le ministère de l'Energie ainsi que celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, a-t-il fait savoir. Par ailleurs, le même responsable a relevé que l'étude prévoyait un plan et une méthodologie basés, a-t-il ajouté, sur la connaissance de la situation actuelle de l'oued ainsi que son degré de pollution afin de dégager des solutions et des mesures techniques à même de réduire ce taux de pollution. Pour le ministre, la pollution de oued El-Harrach n'est pas le fait d'un secteur donné, la responsabilité est largement partagée par beaucoup de parties impliquées dan sa pollution, d'autant plus, a-t-il expliqué, que cette dernière remonte à une entaine d'années environ, suite à l'activité industrielle basée dans cette région. Le citoyen, pour sa part, n'aspire qu'à revoir son oued propre et doit, par là même, le préserver, car sa préservation, faut-il le souligner, fait partie du civisme citoyen.
Il fut un temps, pas si lointain, où oued El-Harrach faisait la fierté des Algérois. Ses eaux limpides foisonnaient de poissons et les riverains aimaient y faire trempette en été. L'un des frères Barberousse y a même dissimulé sa flotte afin d'envahir Alger par surprise par le côté sud-est. C'est cette rivière, en crue, que Charles Quint a traversé lors de sa fuite devant les soldats de la régence d'Alger. Cette rivière s'est ternie au fil des temps jusqu'à devenir méconnaissable. Des odeurs nauséabondes et des moustiques ravageurs meublent, malheureusement, le quotidien de cette « rivière ». il y lieu de noter que « La mauvaise qualité de l'eau de oued El-Harrach dépasse de 400 fois les normes établies par l'Organisation mondiale de la santé OMS » a déclaré le docteur Mitsuo Yoshida, conseiller supérieur à l'Agence de coopération internationale japonaise Jica. Redonner à oued El-Harrach sa place d'antan dans la capitale. Tel est l'objectif du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'environnement. En effet, Chérif Rahmani, premier responsable de l'aménagement territorial et de l'environnement, a déclaré que le lancement d'une étude portant sur les moyens à mettre en place pour la dépollution de cet oued. Intervenant en marge d'une session plénière consacrée au vote du projet de loi relatif aux aires protégées dans le cadre du développement durable, Cherif Rahmani a annoncé que cette étude a déjà été lancée et sera prochainement soumise au gouvernement. Il est toutefois utile de préciser que l'étude, confiée à un bureau d'études spécialisé, a été initiée par les ministères de Ressources en eau, le ministère de l'Industrie, le ministère de l'Energie ainsi que celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, a-t-il fait savoir. Par ailleurs, le même responsable a relevé que l'étude prévoyait un plan et une méthodologie basés, a-t-il ajouté, sur la connaissance de la situation actuelle de l'oued ainsi que son degré de pollution afin de dégager des solutions et des mesures techniques à même de réduire ce taux de pollution. Pour le ministre, la pollution de oued El-Harrach n'est pas le fait d'un secteur donné, la responsabilité est largement partagée par beaucoup de parties impliquées dan sa pollution, d'autant plus, a-t-il expliqué, que cette dernière remonte à une entaine d'années environ, suite à l'activité industrielle basée dans cette région. Le citoyen, pour sa part, n'aspire qu'à revoir son oued propre et doit, par là même, le préserver, car sa préservation, faut-il le souligner, fait partie du civisme citoyen.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.