Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, le docteur Djamel Ould Abbès, multiplie les visites inopinées au sein des structures relevant de son département ministériel. Ces visites sur le terrain ont permis au ministre de s'enquérir de la situation dans le secteur, de son fonctionnement et de l'utilisation faite des équipements affectés. La situation est peu reluisante. « Le secteur compte 73.000 équipements médicaux dont 10.000 de qualité élevée et non utilisés et plus de 5 .700 scanners en panne », a-t-il déploré récemment, exhortant l'ensemble du personnel médical et administratif à mettre en adéquation les moyens matériels et humains au bénéfice du patient. Le malaise profond que vit notre système de santé ne se circonscrit pas seulement aux équipements non utilisés ou en panne. Il est plus profond et se traduit, entre autres, par l'absence de spécialistes dans certaines régions du pays, les pénuries fréquentes de médicaments vitaux auxquelles sont confrontés de façon répétée les malades chroniques et la mauvaise prise en charge des patients. « Réparer ou mettre en service un scanner ou une IRM (Imagerie par résonance magnétique), c'est le souhait des praticiens de la santé et le B.A. BA à assurer aux malades », souligne le docteur Lyès Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui remarque que le malaise que vit le système de santé national « est plus profond que la panne d'un équipement ». Le syndicaliste reconnaît qu' « il y a de belle choses qui sont faites », tout en regrettant « les nombreuses défaillances et les disfonctionnements qui perturbent la marche du système de la santé publique », et auxquels, selon lui, « on pallie superficiellement et en cas d'urgence ». Malheureusement, a-t-il affirmé, « notre système de santé est dans ce cas de figures ». Pour le président du SNPSP, « le salut du système de santé national exige une réflexion pluriel ». Plus explicite, le docteur Mérabet souligne que l'une des revendications du SNPSP pour remédier au malaise qui a gagné le corps de la santé publique est « l'organisation des assises du système de la santé publique en Algérie ». Une proposition qui, selon lui, est resté ignorée jusqu'à présent par le département dirigé par Djamel Ould Abbès. Le SNPSP, souligne le syndicaliste, est pour une réflexion profonde sur le système de santé qui réunira tous les acteurs (praticiens, paramédicaux, gestionnaires, administrateurs, industrie pharmaceutique, pharmaciens et autres) qui activent et gravitent autour du système de santé publique, qu'il soit du secteur public ou privé. Pour le Syndicaliste, la réunion de tous ces acteurs permettra de dégager des solutions pour tirer le secteur du marasme dans lequel il est plongé depuis de longues années. Selon lui, il n'y a pas d'autre salut que la tenue des assises nationales du système pour réfléchir ensemble à une sortie de crise qui sera un nouveau départ pour la santé publique. Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, le docteur Djamel Ould Abbès, multiplie les visites inopinées au sein des structures relevant de son département ministériel. Ces visites sur le terrain ont permis au ministre de s'enquérir de la situation dans le secteur, de son fonctionnement et de l'utilisation faite des équipements affectés. La situation est peu reluisante. « Le secteur compte 73.000 équipements médicaux dont 10.000 de qualité élevée et non utilisés et plus de 5 .700 scanners en panne », a-t-il déploré récemment, exhortant l'ensemble du personnel médical et administratif à mettre en adéquation les moyens matériels et humains au bénéfice du patient. Le malaise profond que vit notre système de santé ne se circonscrit pas seulement aux équipements non utilisés ou en panne. Il est plus profond et se traduit, entre autres, par l'absence de spécialistes dans certaines régions du pays, les pénuries fréquentes de médicaments vitaux auxquelles sont confrontés de façon répétée les malades chroniques et la mauvaise prise en charge des patients. « Réparer ou mettre en service un scanner ou une IRM (Imagerie par résonance magnétique), c'est le souhait des praticiens de la santé et le B.A. BA à assurer aux malades », souligne le docteur Lyès Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) qui remarque que le malaise que vit le système de santé national « est plus profond que la panne d'un équipement ». Le syndicaliste reconnaît qu' « il y a de belle choses qui sont faites », tout en regrettant « les nombreuses défaillances et les disfonctionnements qui perturbent la marche du système de la santé publique », et auxquels, selon lui, « on pallie superficiellement et en cas d'urgence ». Malheureusement, a-t-il affirmé, « notre système de santé est dans ce cas de figures ». Pour le président du SNPSP, « le salut du système de santé national exige une réflexion pluriel ». Plus explicite, le docteur Mérabet souligne que l'une des revendications du SNPSP pour remédier au malaise qui a gagné le corps de la santé publique est « l'organisation des assises du système de la santé publique en Algérie ». Une proposition qui, selon lui, est resté ignorée jusqu'à présent par le département dirigé par Djamel Ould Abbès. Le SNPSP, souligne le syndicaliste, est pour une réflexion profonde sur le système de santé qui réunira tous les acteurs (praticiens, paramédicaux, gestionnaires, administrateurs, industrie pharmaceutique, pharmaciens et autres) qui activent et gravitent autour du système de santé publique, qu'il soit du secteur public ou privé. Pour le Syndicaliste, la réunion de tous ces acteurs permettra de dégager des solutions pour tirer le secteur du marasme dans lequel il est plongé depuis de longues années. Selon lui, il n'y a pas d'autre salut que la tenue des assises nationales du système pour réfléchir ensemble à une sortie de crise qui sera un nouveau départ pour la santé publique.