Dix-sept personnes ont été tuées hier dans un attentat à la voiture piégée contre des chiites, a rapporté dans sa livraison de mercredi le journal le Monde célébrant une fête religieuse dans un fief de la rébellion zaïdite, dans le nord du Yémen. L'attentat a été perpétré alors que ces zaïdites, issus d'une branche du chiisme, s'apprêtaient à célébrer la fête d'Al-Ghadir, commémorant selon la tradition chiite le jour de la désignation d'Ali, premier imam des chiites, comme successeur du prophète Mohamed (QSSSL). Le porte-parole des rebelles zaïdites a avancé qu'il s'agirait d'un attentat-suicide. 'Nous n'en accusons personne pour le moment', a-t-il ajouté. Un chef tribal de la province d'Al-Jawf a indiqué qu''un kamikaze au volant d'une voiture tout-terrain s'est lancé contre le convoi' qui se rendait à la cérémonie. L'homme accuse Al-Qaida d'être responsable de l'attentat. Un autre chef tribal et son fils font, selon lui, partie des victimes. Al-Jawf est située à l'est de la province de Saada, bastion de la rébellion zaïdite, qui connaît un regain de tension en dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a neuf mois entre le pouvoir central à Sanaâ et les rebelles chiites. Mardi, le Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) s'est inquiété de l''escalade alarmante' des combats dans le nord du Yémen près de la frontière avec l'Arabie saoudite, où au moins 20 personnes ont été tuées En février, forces gouvernementales et rebelles chiites avaient signé un cessez-le-feu, après la dégradation de la situation à la frontière avec l'Arabie saoudite qui avait fait craindre l'explosion d'un conflit régional. Le cessez-le-feu avait mis fin à un cycle de six mois de violences dans ce conflit qui, depuis 2004, a fait plusieurs milliers de morts et plus de 250 mille déplacés. Dix-sept personnes ont été tuées hier dans un attentat à la voiture piégée contre des chiites, a rapporté dans sa livraison de mercredi le journal le Monde célébrant une fête religieuse dans un fief de la rébellion zaïdite, dans le nord du Yémen. L'attentat a été perpétré alors que ces zaïdites, issus d'une branche du chiisme, s'apprêtaient à célébrer la fête d'Al-Ghadir, commémorant selon la tradition chiite le jour de la désignation d'Ali, premier imam des chiites, comme successeur du prophète Mohamed (QSSSL). Le porte-parole des rebelles zaïdites a avancé qu'il s'agirait d'un attentat-suicide. 'Nous n'en accusons personne pour le moment', a-t-il ajouté. Un chef tribal de la province d'Al-Jawf a indiqué qu''un kamikaze au volant d'une voiture tout-terrain s'est lancé contre le convoi' qui se rendait à la cérémonie. L'homme accuse Al-Qaida d'être responsable de l'attentat. Un autre chef tribal et son fils font, selon lui, partie des victimes. Al-Jawf est située à l'est de la province de Saada, bastion de la rébellion zaïdite, qui connaît un regain de tension en dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a neuf mois entre le pouvoir central à Sanaâ et les rebelles chiites. Mardi, le Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) s'est inquiété de l''escalade alarmante' des combats dans le nord du Yémen près de la frontière avec l'Arabie saoudite, où au moins 20 personnes ont été tuées En février, forces gouvernementales et rebelles chiites avaient signé un cessez-le-feu, après la dégradation de la situation à la frontière avec l'Arabie saoudite qui avait fait craindre l'explosion d'un conflit régional. Le cessez-le-feu avait mis fin à un cycle de six mois de violences dans ce conflit qui, depuis 2004, a fait plusieurs milliers de morts et plus de 250 mille déplacés.