Durant trois jours, le mouvement syndical, les militants épris de justice et d'équité de plus de 60 pays, réunis à Alger, auront une tribune pour exprimer leur mécontentement et surtout leurs espoirs en un profond changement dans le système de l'ordre mondial. Durant trois jours, le mouvement syndical, les militants épris de justice et d'équité de plus de 60 pays, réunis à Alger, auront une tribune pour exprimer leur mécontentement et surtout leurs espoirs en un profond changement dans le système de l'ordre mondial. Les travaux de la 8e Conférence internationale, ouverte hier contre la guerre et l'exploitation, organisée par l'Entente internationale des travailleurs, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Parti des travailleurs, dédiée au thème de la guerre et l'exploitation, verra l'intervention des délégués d'organisations politiques et syndicales venus de différents pays du monde, notamment africains, sud-américains, européens et asiatiques. 400 participants, dont 230 étrangers sont présents pour débattre de questions d'ordre politique, économique et social qui agitent le monde, notamment la compétition économique, l'ultra libéralisme et ses effets pervers sur la dignité humaine et sa sécurité humaine et sociale. Dans ce cadre, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, dans son discours d'ouverture des travaux, a rappelé les injonctions du FMI à travers la mise en œuvre du Programme d'ajustement structurel, imposé par cette institution financière internationale à l'Algérie qui a détruit des milliers d'emplois et déstructuré le tissu social, rappelant la fermeture de 1.500 entreprises, exprimant sa satisfaction de la réouverture de plus de 100 entreprises publiques et la réorientation économique mise en œuvre par le gouvernement. Cela n'est pas suffisant, pour la patronne du PT qui souhaite la nationalisation des grandes entreprises publiques privatisées, revendiquant la récupération des acquis de l'Indépendance. Elle a également dénoncé le plan américain visant à imposer le Grand Moyen-Orient et exiger le départ des forces militaires des territoires occupés, estimant que l'Algérie est une victime collatérale de l'occupation de l'Irak par les forces américaines. Abordant la question du Sahel, la première responsable du PT, estime que cette problématique est étrangère au terrorisme international. Pour Louisa Hanoune, il ne s'agit que des convoitises de firmes multinationales face aux richesses que renferme cette région. Le défi, aujourd'hui n'est pas l'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique), mais les richesses du Sahel, a-t-elle souligné. Pour sa part, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd s'est efforcé, en bon syndicaliste, de mettre à nu la compétition économique et son but, l'ultralibéralisme qui a oublié dans ses objectifs l'être humain, sa dignité et sa sécurité économique et sociale. Dressant un tableau sur les perspectives de l'économie mondiale, le patron de l'UGTA, se basant sur les scénarios catastrophe de l'OIT (Organisation internationale du travail), accroissement du nombre des chomêurs dans le monde et plus de 200 millions de travailleurs qui pourraient tomber dans une grande misère, estime que les responsables du G20 doivent redessiner la gouvernance mondiale de telle sorte que les questions sociales reçoivent la même attention que celles du commerce et de la fiance. Estimant que la crise mondiale a révélé les failles de la gouvernance mondiale, le secrétaire général de l'UGTA plaide pour un Forum international pour traiter des politiques économiques et sociales qui pourrait être une Charte de gouvernance mondiale. Il est prévu que les travaux de la conférence seront sanctionnés par l'Appel d'Alger contre la guerre et l'exploitation. Les travaux de la 8e Conférence internationale, ouverte hier contre la guerre et l'exploitation, organisée par l'Entente internationale des travailleurs, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Parti des travailleurs, dédiée au thème de la guerre et l'exploitation, verra l'intervention des délégués d'organisations politiques et syndicales venus de différents pays du monde, notamment africains, sud-américains, européens et asiatiques. 400 participants, dont 230 étrangers sont présents pour débattre de questions d'ordre politique, économique et social qui agitent le monde, notamment la compétition économique, l'ultra libéralisme et ses effets pervers sur la dignité humaine et sa sécurité humaine et sociale. Dans ce cadre, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, dans son discours d'ouverture des travaux, a rappelé les injonctions du FMI à travers la mise en œuvre du Programme d'ajustement structurel, imposé par cette institution financière internationale à l'Algérie qui a détruit des milliers d'emplois et déstructuré le tissu social, rappelant la fermeture de 1.500 entreprises, exprimant sa satisfaction de la réouverture de plus de 100 entreprises publiques et la réorientation économique mise en œuvre par le gouvernement. Cela n'est pas suffisant, pour la patronne du PT qui souhaite la nationalisation des grandes entreprises publiques privatisées, revendiquant la récupération des acquis de l'Indépendance. Elle a également dénoncé le plan américain visant à imposer le Grand Moyen-Orient et exiger le départ des forces militaires des territoires occupés, estimant que l'Algérie est une victime collatérale de l'occupation de l'Irak par les forces américaines. Abordant la question du Sahel, la première responsable du PT, estime que cette problématique est étrangère au terrorisme international. Pour Louisa Hanoune, il ne s'agit que des convoitises de firmes multinationales face aux richesses que renferme cette région. Le défi, aujourd'hui n'est pas l'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique), mais les richesses du Sahel, a-t-elle souligné. Pour sa part, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd s'est efforcé, en bon syndicaliste, de mettre à nu la compétition économique et son but, l'ultralibéralisme qui a oublié dans ses objectifs l'être humain, sa dignité et sa sécurité économique et sociale. Dressant un tableau sur les perspectives de l'économie mondiale, le patron de l'UGTA, se basant sur les scénarios catastrophe de l'OIT (Organisation internationale du travail), accroissement du nombre des chomêurs dans le monde et plus de 200 millions de travailleurs qui pourraient tomber dans une grande misère, estime que les responsables du G20 doivent redessiner la gouvernance mondiale de telle sorte que les questions sociales reçoivent la même attention que celles du commerce et de la fiance. Estimant que la crise mondiale a révélé les failles de la gouvernance mondiale, le secrétaire général de l'UGTA plaide pour un Forum international pour traiter des politiques économiques et sociales qui pourrait être une Charte de gouvernance mondiale. Il est prévu que les travaux de la conférence seront sanctionnés par l'Appel d'Alger contre la guerre et l'exploitation.