Les avocats de la défense ont longuement plaidé l'innocence des cinq cadres de la Cnan, dont l'ex-P-dg, Ali Koudil, en apportant des preuves quant à l'innocence des prévenus. Les avocats de la défense ont longuement plaidé l'innocence des cinq cadres de la Cnan, dont l'ex-P-dg, Ali Koudil, en apportant des preuves quant à l'innocence des prévenus. Le procès du naufrage du cargo « Bechar », qui se déroule depuis quelques jours à la cour d'Alger, n'a pas livré tous ses secrets. A se fier aux arguments brandis par la défense hier, à l'occasion des plaidoiries, au dernier jour du procès, force est de constater que plusieurs zones d'ombre entourent cette tragédie qui a coûté la vie à 18 membres de l'équipage du navire un certain 13 novembre 2004, soit la nuit de l'Aïd el-Fitr. En effet, les avocats de la défense ont longuement plaidé l'innocence des cinq cadres de la Cnab, dont l'ex-P-dg, Ali Koudil, en apportant des preuves quant à l'innocence des prévenus. Pour Mokrane Aït Larbi, l'un des avocats de la défense, « la responsabilité pénale, administrative ou civile des cadres de la Cnan n'est pas prouvée », pour dire que « la responsabilité dans le naufrage du « Bechar » est strictement personnelle », c'est-à-dire qu'elle concerne des personnes bien précises. Cet avis est également partagé par Miloud Brahimi, autre avocat de la défense. « C'est grave que la chambre d'accusation fasse l'impasse sur le volet expertise », a déploré Mokrane Aït Larbi. Poursuivant sa plaidoirie, cet avocat, plus direct, a expliqué que « les cadres de la Cnan ne sont que des boucs émissaires dans cette affaire, représentant le maillon faible de la chaîne ». D'ailleurs, Aït Larbi a expliqué que le tribunal de Sidi M'hamed a mis 70 jours pour prononcer son réquisitoire après la parution du procès-verbal de la Gendarmerie nationale. « Je suis en droit d'imaginer que des choses se sont passées durant cet intervalle », nous a déclaré en marge du procès Mokrane Aït Larbi, laissant entendre que la responsabilité du naufrage du « Bechar » pourrait aller au-delà des cadres de la Cnan. « Plus on consulte ce dossier, plus on s'éloigne de la justice », a-t-il résumé, non sans exprimer son optimisme quant à l'issue du procès. La plaidoirie de Khaled Bourayou s'est beaucoup plus focalisée sur l'aspect technique et les conditions ayant présidé au naufrage du « Bechar » en 2004. Il a déploré pour cela que le rapport de l'enquête n'ait pas pris en considération certains points essentiels qui auraient conduit à d'autres accusations, notamment la responsabilité des gardes-côtes qui, rappelons-le, ont bénéficié d'un non-lieu. Les circonstances climatiques, l'état du moteur du navire, l'engagement des secours et d'autres aspects, minutieusement amassés par Khaled Bourayou, plaidaient en faveur de la relaxe des prévenus avant le verdict final. Le procès du naufrage du cargo « Bechar », qui se déroule depuis quelques jours à la cour d'Alger, n'a pas livré tous ses secrets. A se fier aux arguments brandis par la défense hier, à l'occasion des plaidoiries, au dernier jour du procès, force est de constater que plusieurs zones d'ombre entourent cette tragédie qui a coûté la vie à 18 membres de l'équipage du navire un certain 13 novembre 2004, soit la nuit de l'Aïd el-Fitr. En effet, les avocats de la défense ont longuement plaidé l'innocence des cinq cadres de la Cnab, dont l'ex-P-dg, Ali Koudil, en apportant des preuves quant à l'innocence des prévenus. Pour Mokrane Aït Larbi, l'un des avocats de la défense, « la responsabilité pénale, administrative ou civile des cadres de la Cnan n'est pas prouvée », pour dire que « la responsabilité dans le naufrage du « Bechar » est strictement personnelle », c'est-à-dire qu'elle concerne des personnes bien précises. Cet avis est également partagé par Miloud Brahimi, autre avocat de la défense. « C'est grave que la chambre d'accusation fasse l'impasse sur le volet expertise », a déploré Mokrane Aït Larbi. Poursuivant sa plaidoirie, cet avocat, plus direct, a expliqué que « les cadres de la Cnan ne sont que des boucs émissaires dans cette affaire, représentant le maillon faible de la chaîne ». D'ailleurs, Aït Larbi a expliqué que le tribunal de Sidi M'hamed a mis 70 jours pour prononcer son réquisitoire après la parution du procès-verbal de la Gendarmerie nationale. « Je suis en droit d'imaginer que des choses se sont passées durant cet intervalle », nous a déclaré en marge du procès Mokrane Aït Larbi, laissant entendre que la responsabilité du naufrage du « Bechar » pourrait aller au-delà des cadres de la Cnan. « Plus on consulte ce dossier, plus on s'éloigne de la justice », a-t-il résumé, non sans exprimer son optimisme quant à l'issue du procès. La plaidoirie de Khaled Bourayou s'est beaucoup plus focalisée sur l'aspect technique et les conditions ayant présidé au naufrage du « Bechar » en 2004. Il a déploré pour cela que le rapport de l'enquête n'ait pas pris en considération certains points essentiels qui auraient conduit à d'autres accusations, notamment la responsabilité des gardes-côtes qui, rappelons-le, ont bénéficié d'un non-lieu. Les circonstances climatiques, l'état du moteur du navire, l'engagement des secours et d'autres aspects, minutieusement amassés par Khaled Bourayou, plaidaient en faveur de la relaxe des prévenus avant le verdict final.