L'infection constitue la première cause de décès lors d'une transplantation rénale ou hépatique, a indiqué, jeudi, le professeur Nabil Debzi, hépatologue au CHU Mustapha-Pacha, également membre de la Société algérienne de transplantation d'organes. "Les laboratoires ne sont pas toujours dotés du matériel nécessaire lors des transplantations d'organes", a fait savoir le professeur Debzi, qui s'exprimait lors du 2e congrès de la Société algérienne des transplantations d'organes dont les travaux ont été abrités par l'hôtel Aurassi à Alger. Affirmant que la transplantation hépatique représentait une "avancée considérable" dans la prise en charge des maladies hépatiques, ce spécialiste estime qu'il est plus qu'urgent d'avoir des outils de diagnostic de qualité, à l'image des techniques de biologie moléculaire car, a-t-il souligné, "les outils classiques ne sont plus performants". S'agissant des activités de la Société algérienne de transplantation d'organes, le Pr Debzi a indiqué qu'à ce jour, 33 greffes ont été réalisées, "la dernière l'ayant été il y a deux jours", a-t-il précisé. Le professeur Debzi a tenu à dire que peu de pays "émergents" pratiquaient la transplantation d'organes, assurant que l'objectif de la Société algérienne de transplantation d'organes est d'améliorer les connaissances et la technicité et de faire en sorte à ce que la transplantation puisse être pratiquée à grande échelle. Le Pr Debzi a, en outre, mis l'accent sur la nécessité d'assurer un bon suivi des transplantés, notamment tout ce qui a trait au problème de rejet du corps greffé. Le professeur Chaouche Hocine, président de la Société algérienne de transplantation d'organes a, pour sa part, fait savoir qu'entre 120 et 130 greffes se font actuellement chaque année en Algérie. "Nous pouvons réaliser 10 fois ce chiffre pour peu que tous les moyens nécessaires à un bon déroulement d'une transplantation soient réunis", a tenu à préciser le Pr Chaouche. Au sujet du prélèvement sur donneur cadavérique, le Pr Chaouche a estimé que "c'est-là la seule solution à même de résoudre le problème de manque d'organes", réfutant par là même les "freins" culturels et religieux qui n'ont "plus droit de cité". L'infection constitue la première cause de décès lors d'une transplantation rénale ou hépatique, a indiqué, jeudi, le professeur Nabil Debzi, hépatologue au CHU Mustapha-Pacha, également membre de la Société algérienne de transplantation d'organes. "Les laboratoires ne sont pas toujours dotés du matériel nécessaire lors des transplantations d'organes", a fait savoir le professeur Debzi, qui s'exprimait lors du 2e congrès de la Société algérienne des transplantations d'organes dont les travaux ont été abrités par l'hôtel Aurassi à Alger. Affirmant que la transplantation hépatique représentait une "avancée considérable" dans la prise en charge des maladies hépatiques, ce spécialiste estime qu'il est plus qu'urgent d'avoir des outils de diagnostic de qualité, à l'image des techniques de biologie moléculaire car, a-t-il souligné, "les outils classiques ne sont plus performants". S'agissant des activités de la Société algérienne de transplantation d'organes, le Pr Debzi a indiqué qu'à ce jour, 33 greffes ont été réalisées, "la dernière l'ayant été il y a deux jours", a-t-il précisé. Le professeur Debzi a tenu à dire que peu de pays "émergents" pratiquaient la transplantation d'organes, assurant que l'objectif de la Société algérienne de transplantation d'organes est d'améliorer les connaissances et la technicité et de faire en sorte à ce que la transplantation puisse être pratiquée à grande échelle. Le Pr Debzi a, en outre, mis l'accent sur la nécessité d'assurer un bon suivi des transplantés, notamment tout ce qui a trait au problème de rejet du corps greffé. Le professeur Chaouche Hocine, président de la Société algérienne de transplantation d'organes a, pour sa part, fait savoir qu'entre 120 et 130 greffes se font actuellement chaque année en Algérie. "Nous pouvons réaliser 10 fois ce chiffre pour peu que tous les moyens nécessaires à un bon déroulement d'une transplantation soient réunis", a tenu à préciser le Pr Chaouche. Au sujet du prélèvement sur donneur cadavérique, le Pr Chaouche a estimé que "c'est-là la seule solution à même de résoudre le problème de manque d'organes", réfutant par là même les "freins" culturels et religieux qui n'ont "plus droit de cité".