Les seize pays, membres de la zone euro, devraient approuver unanimement en fin de journée d'hier le plan d'aide à l'Irlande et disposent des instruments nécessaires pour faire face à d'autres crises éventuelles, affirme le président de la Commission européenne, Jose Manuel. Près de sept mois après la Grèce, les ministres des Finances de la zone euro étaient réunis à Bruxelles, hier, pour annoncer dans l'après-midi un plan d'aide de 85 milliards d'euros à l'Irlande afin de soutenir le pays plombé par son secteur bancaire et empêcher la contagion dans la zone euro. "J'espère qu'on aura au niveau des ministres des Finances un accord unanime (...) Donc on va réagir et je crois que ce sera important pour réduire l'incertitude dans les marchés", a dit Jose Manuel Barroso sur Europe 1. Il s'est refusé à spéculer sur une éventuelle contagion de la crise de la dette à d'autres pays du continent, se disant conscient que toute déclaration était susceptible de nourrir la méfiance. "Je crois que le discours sur la crise alimente la crise (...). Je crois que c'est mon devoir de présenter les questions sérieusement, honnêtement mais sans alimenter certaines rumeurs", a-t-il dit. Selon lui, "certains dirigeants parlent trop" et accentuent ainsi les mouvements des marchés. Si un autre pays avait des problèmes, l'Union, a-t-il rappelé, dispose d'un fonds d'aide financière. Il souligne aussi que la quasi-totalité des pays de la zone euro ont mis en place des politiques de rigueur pour tenter de rassurer sur l'état de leurs finances. "Nous sommes prêts à faire face à toutes les difficultés et les Etats membres prennent des mesures exceptionnelles avec un grand courage", a-t-il dit. "Nous avons tous les instruments pour répondre aux cas où il y aurait d'autres crises", a-t-il ajouté. Les seize pays, membres de la zone euro, devraient approuver unanimement en fin de journée d'hier le plan d'aide à l'Irlande et disposent des instruments nécessaires pour faire face à d'autres crises éventuelles, affirme le président de la Commission européenne, Jose Manuel. Près de sept mois après la Grèce, les ministres des Finances de la zone euro étaient réunis à Bruxelles, hier, pour annoncer dans l'après-midi un plan d'aide de 85 milliards d'euros à l'Irlande afin de soutenir le pays plombé par son secteur bancaire et empêcher la contagion dans la zone euro. "J'espère qu'on aura au niveau des ministres des Finances un accord unanime (...) Donc on va réagir et je crois que ce sera important pour réduire l'incertitude dans les marchés", a dit Jose Manuel Barroso sur Europe 1. Il s'est refusé à spéculer sur une éventuelle contagion de la crise de la dette à d'autres pays du continent, se disant conscient que toute déclaration était susceptible de nourrir la méfiance. "Je crois que le discours sur la crise alimente la crise (...). Je crois que c'est mon devoir de présenter les questions sérieusement, honnêtement mais sans alimenter certaines rumeurs", a-t-il dit. Selon lui, "certains dirigeants parlent trop" et accentuent ainsi les mouvements des marchés. Si un autre pays avait des problèmes, l'Union, a-t-il rappelé, dispose d'un fonds d'aide financière. Il souligne aussi que la quasi-totalité des pays de la zone euro ont mis en place des politiques de rigueur pour tenter de rassurer sur l'état de leurs finances. "Nous sommes prêts à faire face à toutes les difficultés et les Etats membres prennent des mesures exceptionnelles avec un grand courage", a-t-il dit. "Nous avons tous les instruments pour répondre aux cas où il y aurait d'autres crises", a-t-il ajouté.